"En application des textes réglementaires en vigueur, un refus a été notifié aux auteurs de cette demande", a indiqué la wilaya d'Alger dans un communiqué.
La manifestation peut être tenue dans "l'une des différentes salles de la capitale, y compris la coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf d'une capacité de 10.000 places", a ajouté le communiqué.
La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), regroupant opposition et société civile, née dans la foulée des émeutes contre la vie chère début janvier, a appelé à une marche samedi à Alger pour réclamer notamment la levée de l'état d'urgence, en vigueur depuis février 1992, et un "changement de système".
Samedi dernier, la CNDC avait décidé de maintenir sa marche malgré les mesures de libéralisation annoncées par le président Abdelaziz Bouteflika, un mois après des émeutes de janvier qui avaient fait cinq morts.
Malgré la confirmation de cette interdiction par la wilaya, le député du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) Tahar Besbès a maintenu la décision de sa formation, membre de la CNDC, de manifester, se refusant toutefois à en être le porte-parole. "Nous avons décidé de défiler pacifiquement à Alger quelle que soit la décision des autorités", a-t-il déclaré à l'AFP par téléphone. "S'ils veulent réprimer cette marche, ils auront à assumer leurs responsabilités", a-t-il ajouté.
Une manifestation du RCD avait déjà été empêchée par la police le 22 janvier dans le centre d'Alger.
Le chef de l'Etat avait rappelé jeudi dernier qu'Alger était interdite aux manifestations mais que des marches pouvaient être organisées ailleurs. Pour les autorités, l'interdiction des marches à Alger est justifiée par "des raisons d'ordre public".
Le 30 janvier, le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia avait aussi indiqué au journal francophone Liberté qu'aucune marche ne sera autorisée.
Les manifestations de rue sont interdites dans la capitale depuis le 14 juin 2001, où une marche en faveur de la Kabylie avait tourné à l'émeute faisant huit morts et des centaines de blessés.
La Coordination nationale regroupe notamment le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, opposition), la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) et des représentants de la société civile.
La manifestation peut être tenue dans "l'une des différentes salles de la capitale, y compris la coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf d'une capacité de 10.000 places", a ajouté le communiqué.
La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), regroupant opposition et société civile, née dans la foulée des émeutes contre la vie chère début janvier, a appelé à une marche samedi à Alger pour réclamer notamment la levée de l'état d'urgence, en vigueur depuis février 1992, et un "changement de système".
Samedi dernier, la CNDC avait décidé de maintenir sa marche malgré les mesures de libéralisation annoncées par le président Abdelaziz Bouteflika, un mois après des émeutes de janvier qui avaient fait cinq morts.
Malgré la confirmation de cette interdiction par la wilaya, le député du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) Tahar Besbès a maintenu la décision de sa formation, membre de la CNDC, de manifester, se refusant toutefois à en être le porte-parole. "Nous avons décidé de défiler pacifiquement à Alger quelle que soit la décision des autorités", a-t-il déclaré à l'AFP par téléphone. "S'ils veulent réprimer cette marche, ils auront à assumer leurs responsabilités", a-t-il ajouté.
Une manifestation du RCD avait déjà été empêchée par la police le 22 janvier dans le centre d'Alger.
Le chef de l'Etat avait rappelé jeudi dernier qu'Alger était interdite aux manifestations mais que des marches pouvaient être organisées ailleurs. Pour les autorités, l'interdiction des marches à Alger est justifiée par "des raisons d'ordre public".
Le 30 janvier, le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia avait aussi indiqué au journal francophone Liberté qu'aucune marche ne sera autorisée.
Les manifestations de rue sont interdites dans la capitale depuis le 14 juin 2001, où une marche en faveur de la Kabylie avait tourné à l'émeute faisant huit morts et des centaines de blessés.
La Coordination nationale regroupe notamment le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, opposition), la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) et des représentants de la société civile.