Selon le Comité national de libération des détenus (CNLD), créé pour venir en aide à ceux arrêtés dans le cadre de la contestation, plus de 120 personnes sont toujours détenues -en attente de procès ou condamnées- pour avoir pris part au mouvement.
"Au lieu de libérer tous ceux incarcérés pour avoir manifesté pacifiquement, les autorités continuent d'arrêter et d'emprisonner des gens qui militent pacifiquement", estime Eric Goldstein, directeur exécutif Moyen-Orient et Afrique du Nord par intérim de l'ONG de défense des droits humains, cité dans un communiqué.
Depuis la présidentielle du 12 décembre, boudée par les électeurs et remportée par Abdelmadjid Tebboune, ex-fidèle du président Abdelaziz Bouteflika contraint par le "Hirak" à la démission le 2 avril, les autorités ont arrêté des dizaines de manifestants pacifiques, selon HRW.
Nombre d'entre eux restent incarcérés et poursuivis pour "attroupement non armé", passible d'un an de prison, ou "atteinte à l'intégrité du territoire", crime passible de dix années d'emprisonnement.
"Les offres de dialogue perdent de leur crédibilité quand vous enfermez des gens simplement descendus dans la rue pour exprimer leur désaccord avec vous", a poursuivi M. Goldstein, en référence au "dialogue" proposé au "Hirak" par M. Tebboune après son élection.
Le 2 janvier, au moins 76 personnes ont été remises en liberté en une seule journée par les tribunaux, une mesure vue comme un geste d'apaisement de la part M. Tebboune. Mais les poursuites contre ceux pas encore jugés n'ont pas été abandonnées et les principales figures du mouvement restent en détention.
Selon le CNLD, au total 94 personnes détenues pour des faits liés au "Hirak" ont été remises en liberté ces dernières semaines, mais 124 - manifestants, militants ou journalistes - restent emprisonnées.
Mardi, le procès en appel de Kaddour Chouicha, syndicaliste et responsable local de la Ligue algérienne de Défense des droits de l'Homme (LADDH), condamné à un an de prison ferme pour "outrage et violence contre des fonctionnaires et institutions de l'Etat" et divulgation "de documents de nature à nuire à l'intérêt national", a été reporté au 18 février, a indiqué un de ses avocats, Me Farid Khemisti.
Lundi, le Parquet a requis trois ans de prison ferme contre une figure publique du "Hirak", Samir Benlarbi, jugé pour "atteinte à l'intégrité du territoire". Le verdict est attendu le 3 février. Deux manifestants ont également été condamnés à trois mois ferme pour avoir tenté de perturber une visite ministérielle à Mostaganem (nord).
Le 21 janvier, Abdelkrim Zeghileche, journaliste et fondateur de la webradio Sarbacane, a été condamné à 6 mois de prison ferme pour avoir émis sans autorisation et pour offense au chef de l'Etat, en l'espèce M. Bouteflika. Il sera également jugé le 5 février pour "attroupement non armé", avec sa consoeur Lynda Nacer, selon le CNLD.
"Au lieu de libérer tous ceux incarcérés pour avoir manifesté pacifiquement, les autorités continuent d'arrêter et d'emprisonner des gens qui militent pacifiquement", estime Eric Goldstein, directeur exécutif Moyen-Orient et Afrique du Nord par intérim de l'ONG de défense des droits humains, cité dans un communiqué.
Depuis la présidentielle du 12 décembre, boudée par les électeurs et remportée par Abdelmadjid Tebboune, ex-fidèle du président Abdelaziz Bouteflika contraint par le "Hirak" à la démission le 2 avril, les autorités ont arrêté des dizaines de manifestants pacifiques, selon HRW.
Nombre d'entre eux restent incarcérés et poursuivis pour "attroupement non armé", passible d'un an de prison, ou "atteinte à l'intégrité du territoire", crime passible de dix années d'emprisonnement.
"Les offres de dialogue perdent de leur crédibilité quand vous enfermez des gens simplement descendus dans la rue pour exprimer leur désaccord avec vous", a poursuivi M. Goldstein, en référence au "dialogue" proposé au "Hirak" par M. Tebboune après son élection.
Le 2 janvier, au moins 76 personnes ont été remises en liberté en une seule journée par les tribunaux, une mesure vue comme un geste d'apaisement de la part M. Tebboune. Mais les poursuites contre ceux pas encore jugés n'ont pas été abandonnées et les principales figures du mouvement restent en détention.
Selon le CNLD, au total 94 personnes détenues pour des faits liés au "Hirak" ont été remises en liberté ces dernières semaines, mais 124 - manifestants, militants ou journalistes - restent emprisonnées.
Mardi, le procès en appel de Kaddour Chouicha, syndicaliste et responsable local de la Ligue algérienne de Défense des droits de l'Homme (LADDH), condamné à un an de prison ferme pour "outrage et violence contre des fonctionnaires et institutions de l'Etat" et divulgation "de documents de nature à nuire à l'intérêt national", a été reporté au 18 février, a indiqué un de ses avocats, Me Farid Khemisti.
Lundi, le Parquet a requis trois ans de prison ferme contre une figure publique du "Hirak", Samir Benlarbi, jugé pour "atteinte à l'intégrité du territoire". Le verdict est attendu le 3 février. Deux manifestants ont également été condamnés à trois mois ferme pour avoir tenté de perturber une visite ministérielle à Mostaganem (nord).
Le 21 janvier, Abdelkrim Zeghileche, journaliste et fondateur de la webradio Sarbacane, a été condamné à 6 mois de prison ferme pour avoir émis sans autorisation et pour offense au chef de l'Etat, en l'espèce M. Bouteflika. Il sera également jugé le 5 février pour "attroupement non armé", avec sa consoeur Lynda Nacer, selon le CNLD.