L'Algérie, théâtre depuis près d'une année d'une contestation populaire inédite du régime --qui a provoqué la démission d'Abdelaziz Bouteflika en avril 2019 après deux décennies au pouvoir--, est plongée dans une crise économique depuis 2014 après la chute de ses revenus pétroliers.
Adopté lors d'un conseil des ministres extraordinaire présidé par le chef de l'Etat Abdelmadjid Tebboune, le plan -- ambitieux sur le papier mais sans annonce concrète -- prône "un renouvellement économique basé sur la sécurité alimentaire, la transition énergétique et l'économie numérique", selon un communiqué.
Mis en place à la suite de l'élection du président Tebboune le 12 décembre, le gouvernement a souligné "l'urgence de procéder à une révision profonde des modes de gouvernance et de concevoir de nouvelles règles afin de mener à bien les politiques de développement", ajoute le texte.
Le gouvernement entend ainsi mettre en place "une cartographie nationale des investissements à travers l'ouverture de nouveaux espaces dédiés au foncier industriel", en particulier dans les régions défavorisées des hauts plateaux et du Sud.
Il espère de cette façon soulager l'étroite bande côtière au nord, la plus fertile du pays, qui abrite la grande majorité de la population.
Sur le terrain politique, le "plan d'action" préconise notamment une "réforme du système électoral", décrié aujourd'hui par l'opposition qui estime qu'il donne de trop larges prérogatives à l'administration durant les élections.
Il promet d'oeuvrer à "garantir la liberté de réunion et de manifestation pacifique", dans le cadre de la "consolidation de l'Etat de droit et de la promotion de la démocratie réelle", alors que les associations de défense des droits de l'Homme et les partis d'opposition dénoncent la "répression" contre le puissant mouvement ("Hirak") de protestation populaire qui a éclaté il y a près d'un an.
Fin janvier, Human Rights Watch (HRW) a dénoncé la poursuite des arrestations arbitraires de participants au "Hirak", malgré les promesses de dialogue du nouveau président.
Enfin, le gouvernement affirme vouloir "soutenir la presse et les médias dans l'exercice de leur activité dans le cadre de la liberté, du professionnalisme et du sens de responsabilité et de l'éthique, outre la régulation de la presse électronique et de la publicité", selon le communiqué.
Mardi, le président Tebboune a ordonné "la régularisation de la situation juridique des journaux électroniques domiciliés en Algérie".
Cette décisions vise à garantir un traitement équitable entre la presse papier et les médias en ligne, qui peinent à se développer en raison de l'absence d'une législation adaptée.
Le "plan d'action" du gouvernement doit être soumis prochainement aux deux chambres du Parlement.
Adopté lors d'un conseil des ministres extraordinaire présidé par le chef de l'Etat Abdelmadjid Tebboune, le plan -- ambitieux sur le papier mais sans annonce concrète -- prône "un renouvellement économique basé sur la sécurité alimentaire, la transition énergétique et l'économie numérique", selon un communiqué.
Mis en place à la suite de l'élection du président Tebboune le 12 décembre, le gouvernement a souligné "l'urgence de procéder à une révision profonde des modes de gouvernance et de concevoir de nouvelles règles afin de mener à bien les politiques de développement", ajoute le texte.
Le gouvernement entend ainsi mettre en place "une cartographie nationale des investissements à travers l'ouverture de nouveaux espaces dédiés au foncier industriel", en particulier dans les régions défavorisées des hauts plateaux et du Sud.
Il espère de cette façon soulager l'étroite bande côtière au nord, la plus fertile du pays, qui abrite la grande majorité de la population.
Sur le terrain politique, le "plan d'action" préconise notamment une "réforme du système électoral", décrié aujourd'hui par l'opposition qui estime qu'il donne de trop larges prérogatives à l'administration durant les élections.
Il promet d'oeuvrer à "garantir la liberté de réunion et de manifestation pacifique", dans le cadre de la "consolidation de l'Etat de droit et de la promotion de la démocratie réelle", alors que les associations de défense des droits de l'Homme et les partis d'opposition dénoncent la "répression" contre le puissant mouvement ("Hirak") de protestation populaire qui a éclaté il y a près d'un an.
Fin janvier, Human Rights Watch (HRW) a dénoncé la poursuite des arrestations arbitraires de participants au "Hirak", malgré les promesses de dialogue du nouveau président.
Enfin, le gouvernement affirme vouloir "soutenir la presse et les médias dans l'exercice de leur activité dans le cadre de la liberté, du professionnalisme et du sens de responsabilité et de l'éthique, outre la régulation de la presse électronique et de la publicité", selon le communiqué.
Mardi, le président Tebboune a ordonné "la régularisation de la situation juridique des journaux électroniques domiciliés en Algérie".
Cette décisions vise à garantir un traitement équitable entre la presse papier et les médias en ligne, qui peinent à se développer en raison de l'absence d'une législation adaptée.
Le "plan d'action" du gouvernement doit être soumis prochainement aux deux chambres du Parlement.