La présidentielle se tiendra "conformément à la Constitution, dans les conditions requises de transparence, de sérénité et de quiétude", a affirmé le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, en marge d'un conseil ministériel de la Ligue arabe au Caire.
L'armée et les forces de sécurité sont "résolument engagées à garantir" la sécurité de la présidentielle, afin de permettre aux Algériens de voter "dans un climat de sérénité, de quiétude et de stabilité", a de son côté déclaré mercredi le chef d'état-major de l'armée algérienne, le général Ahmed Gaïd Salah.
Egalement vice-ministre de la Défense, il a souligné la "solidité" des "liens nobles et sincères" de l'armée avec le peuple.
A aucun moment le général n'a évoqué la candidature --contestée dans la rue-- du président dont il est un fidèle.
Mardi, il avait, sans nommer l'actuel mouvement de contestation, dénoncé ceux qui "veulent ramener" l'Algérie aux années de guerre civile (1992-2002) et rappelé que l'armée restait le "garant de la stabilité et la sécurité" du pays.
Une partie de la presse algérienne se félicitait mercredi de ce discours, sans référence explicite aux manifestations mais sans menace claire contre les manifestants.
Le général Gaïd Salah "semble abandonner le ton belliqueux qu'il usait jusque-là pour parler de la situation politique en Algérie", a noté le quotidien francophone El Watan, son homologue Liberté évoquant "un discours d'apaisement".
Fin février le général Gaïd Salah avait dénoncé dans un discours "ceux qui veulent pousser les Algériens vers l'inconnu à travers des appels anonymes douteux, prétendument en faveur de la démocratie", en référence aux appels à manifester relayés sur les réseaux sociaux.
L'armée "considère que celui qui appelle à la violence par n'importe quel moyen et sous quelque prétexte que ce soit, à l'ombre de la conjoncture, est un homme qui ignore le désir du peuple de vivre dans la stabilité et la sécurité", avait-il prévenu.
Cette partie du discours avait été diffusée au cours du journal de la télévision publique à la mi-journée, avant de disparaître des extraits diffusés le soir et de la retranscription officielle.
L'homogénéité de façade du camp des soutiens de M. Bouteflika face à la contestation semblait néanmoins commencer à se fissurer doucement ces derniers jours.
Dans un communiqué, la puissante Organisation nationale des Moudjahidine (ONM, qui regroupe les anciens combattants de la guerre d'indépendance), traditionnel soutien de son compagnon d'armes M. Bouteflika, a apporté un soutien inattendu à la contestation.
L'ONM dénonce dans un communiqué des institutions "pas à la hauteur des aspirations du peuple" et "une alliance contre nature entre des membres influents du pouvoir" et des personnes "à qui ont été ouvertes les portes pour faire main basse sur l'argent public".
Plusieurs branches locales ou syndicats affiliés à l'UGTA (Union générale des travailleurs algériens), ont également apporté leur soutien aux manifestants, se démarquant du patron de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi-Saïd, soutien du chef de l'Etat.
Lundi, Sid Ahmed Ferroukhi, ancien ministre et député du Front de libération nationale (FLN) avait annoncé sa démission de son mandat et son départ du parti présidé par M. Bouteflika.
Des démissions ont été également annoncées par divers médias au sein du Forum des chefs d'entreprise (FCE), organisation patronale dirigée par Ali Haddad, réputé proche du clan Bouteflika.
Aucune manifestation n'était prévue mercredi, mais un important dispositif policier restait déployé à Alger, alors que la journée de mobilisation s'annonce forte vendredi, coïncidant avec la célébration de la Journée internationale des droits des femmes.
Alors que n'est toujours pas annoncé le retour en Algérie d'Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé en Suisse il y a plus de dix jours pour, officiellement, des "examens médicaux périodiques", l'ordre des médecins a mis la pression sur le Conseil constitutionnel mercredi.
Il a rappelé que les certificats médicaux délivrés aux candidats à la présidence de la République doivent répondre aux "règles de déontologie médicale" et que les médecins les rédigeant doivent être "inscrits au tableau de l'ordre des médecins".
M. Bouteflika, 82 ans, est handicapé par les séquelles d'un AVC depuis 2013, qui l'ont empêché depuis de s'adresser de vive voix aux Algériens et ont rendu rares ses apparitions publiques.
Sur le plan international, le Premier ministre français Edouard Philippe a affirmé mercredi que son son pays n'a "aucune indifférence" envers la situation en Algérie, mais ne veut se "livrer à aucune ingérence".
"L'Algérie est un pays souverain, c'est donc aux Algériens et aux Algériens seuls qu'il revient de prendre les décisions en matière de leur avenir", a-t-il souligné sur la chaîne d'information continue BFMTV.
L'armée et les forces de sécurité sont "résolument engagées à garantir" la sécurité de la présidentielle, afin de permettre aux Algériens de voter "dans un climat de sérénité, de quiétude et de stabilité", a de son côté déclaré mercredi le chef d'état-major de l'armée algérienne, le général Ahmed Gaïd Salah.
Egalement vice-ministre de la Défense, il a souligné la "solidité" des "liens nobles et sincères" de l'armée avec le peuple.
A aucun moment le général n'a évoqué la candidature --contestée dans la rue-- du président dont il est un fidèle.
Mardi, il avait, sans nommer l'actuel mouvement de contestation, dénoncé ceux qui "veulent ramener" l'Algérie aux années de guerre civile (1992-2002) et rappelé que l'armée restait le "garant de la stabilité et la sécurité" du pays.
Une partie de la presse algérienne se félicitait mercredi de ce discours, sans référence explicite aux manifestations mais sans menace claire contre les manifestants.
Le général Gaïd Salah "semble abandonner le ton belliqueux qu'il usait jusque-là pour parler de la situation politique en Algérie", a noté le quotidien francophone El Watan, son homologue Liberté évoquant "un discours d'apaisement".
Fin février le général Gaïd Salah avait dénoncé dans un discours "ceux qui veulent pousser les Algériens vers l'inconnu à travers des appels anonymes douteux, prétendument en faveur de la démocratie", en référence aux appels à manifester relayés sur les réseaux sociaux.
L'armée "considère que celui qui appelle à la violence par n'importe quel moyen et sous quelque prétexte que ce soit, à l'ombre de la conjoncture, est un homme qui ignore le désir du peuple de vivre dans la stabilité et la sécurité", avait-il prévenu.
Cette partie du discours avait été diffusée au cours du journal de la télévision publique à la mi-journée, avant de disparaître des extraits diffusés le soir et de la retranscription officielle.
L'homogénéité de façade du camp des soutiens de M. Bouteflika face à la contestation semblait néanmoins commencer à se fissurer doucement ces derniers jours.
Dans un communiqué, la puissante Organisation nationale des Moudjahidine (ONM, qui regroupe les anciens combattants de la guerre d'indépendance), traditionnel soutien de son compagnon d'armes M. Bouteflika, a apporté un soutien inattendu à la contestation.
L'ONM dénonce dans un communiqué des institutions "pas à la hauteur des aspirations du peuple" et "une alliance contre nature entre des membres influents du pouvoir" et des personnes "à qui ont été ouvertes les portes pour faire main basse sur l'argent public".
Plusieurs branches locales ou syndicats affiliés à l'UGTA (Union générale des travailleurs algériens), ont également apporté leur soutien aux manifestants, se démarquant du patron de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi-Saïd, soutien du chef de l'Etat.
Lundi, Sid Ahmed Ferroukhi, ancien ministre et député du Front de libération nationale (FLN) avait annoncé sa démission de son mandat et son départ du parti présidé par M. Bouteflika.
Des démissions ont été également annoncées par divers médias au sein du Forum des chefs d'entreprise (FCE), organisation patronale dirigée par Ali Haddad, réputé proche du clan Bouteflika.
Aucune manifestation n'était prévue mercredi, mais un important dispositif policier restait déployé à Alger, alors que la journée de mobilisation s'annonce forte vendredi, coïncidant avec la célébration de la Journée internationale des droits des femmes.
Alors que n'est toujours pas annoncé le retour en Algérie d'Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé en Suisse il y a plus de dix jours pour, officiellement, des "examens médicaux périodiques", l'ordre des médecins a mis la pression sur le Conseil constitutionnel mercredi.
Il a rappelé que les certificats médicaux délivrés aux candidats à la présidence de la République doivent répondre aux "règles de déontologie médicale" et que les médecins les rédigeant doivent être "inscrits au tableau de l'ordre des médecins".
M. Bouteflika, 82 ans, est handicapé par les séquelles d'un AVC depuis 2013, qui l'ont empêché depuis de s'adresser de vive voix aux Algériens et ont rendu rares ses apparitions publiques.
Sur le plan international, le Premier ministre français Edouard Philippe a affirmé mercredi que son son pays n'a "aucune indifférence" envers la situation en Algérie, mais ne veut se "livrer à aucune ingérence".
"L'Algérie est un pays souverain, c'est donc aux Algériens et aux Algériens seuls qu'il revient de prendre les décisions en matière de leur avenir", a-t-il souligné sur la chaîne d'information continue BFMTV.