"Il est demandé aux citoyens de faire preuve de sagesse et de vigilance, et de ne pas répondre à d'éventuelles provocations destinées à porter atteinte à leur tranquillité, leur quiétude et à leur sérénité", indique un communiqué de la wilaya (préfecture) d'Alger transmis jeudi soir à l'agence algérienne APS.
La wilaya y rappelle que "les marches à Alger ne sont pas autorisées" et que "tout rassemblement sur la voie publique est considéré comme une atteinte à l'ordre public".
Les manifestations sont proscrites en Algérie en vertu de l'état d'urgence en vigueur depuis 1992.
En Tunisie voisine, les émeutes populaires ont débouché sur le renversement le 14 janvier du président Zine El Abidine Ben Ali qui a régné sans partage sur le pays pendant 23 ans.
L'appel à la manifestation de samedi est fait "sans autorisation des services administratifs compétents", selon le communiqué.
Elle a été convoquée par un parti d'opposition, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, 19 députés sur 385), et doit partir de la place de la Concorde, ex-Place du 1er mai, vers le siège de l'Assemblée populaire nationale (parlement).
Malgré cette interdiction, le chef du RCD, Saïd Sadi, s'est déclaré déterminé à maintenir cette marche, initialement prévue le 18 janvier puis reportée au 22, axée également sur une demande de libération d'émeutiers présumés arrêtés en janvier.
Les autorités avaient annoncé 1.100 arrestations et précisé que seuls les adultes seraient poursuivis devant la justice.
Des émeutes de cinq jours au début du mois en Algérie ont fait cinq morts, plus de 800 blessés, presque tous des policiers, et des dégâts matériels importants.
La wilaya y rappelle que "les marches à Alger ne sont pas autorisées" et que "tout rassemblement sur la voie publique est considéré comme une atteinte à l'ordre public".
Les manifestations sont proscrites en Algérie en vertu de l'état d'urgence en vigueur depuis 1992.
En Tunisie voisine, les émeutes populaires ont débouché sur le renversement le 14 janvier du président Zine El Abidine Ben Ali qui a régné sans partage sur le pays pendant 23 ans.
L'appel à la manifestation de samedi est fait "sans autorisation des services administratifs compétents", selon le communiqué.
Elle a été convoquée par un parti d'opposition, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, 19 députés sur 385), et doit partir de la place de la Concorde, ex-Place du 1er mai, vers le siège de l'Assemblée populaire nationale (parlement).
Malgré cette interdiction, le chef du RCD, Saïd Sadi, s'est déclaré déterminé à maintenir cette marche, initialement prévue le 18 janvier puis reportée au 22, axée également sur une demande de libération d'émeutiers présumés arrêtés en janvier.
Les autorités avaient annoncé 1.100 arrestations et précisé que seuls les adultes seraient poursuivis devant la justice.
Des émeutes de cinq jours au début du mois en Algérie ont fait cinq morts, plus de 800 blessés, presque tous des policiers, et des dégâts matériels importants.