Ce rassemblement antirégime est le premier de cette ampleur à avoir lieu et à être relayé depuis la suspension du "Hirak", mouvement qui a ébranlé le pays pendant plus d'un an. Toute forme de rassemblement est interdite depuis mi-mars en raison de la crise sanitaire, qu'elle soit politique, religieuse, culturelle ou sportive, épidémie oblige.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent quelques centaines de personnes en train de défiler dans la commune rurale de Tizi Gheniff, près de Tizi-Ouzou, à l'est d'Alger.
Il s'agit d'un "rassemblement de soutien aux cinq jeunes activistes convoqués au commissariat", a écrit, sans autres détails sur sa page Facebook, le député local du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, opposition), Mohamed Cherif Fahem, qui a pris part à la mobilisation.
Les manifestants qui scandaient les slogans habituels du "Hirak" --"Etat civil et non militaire", "Algérie libre et démocratique"--, portaient pour nombre d'entre eux des masques de protection contre le virus.
"Le pouvoir profite de la crise pour intimider les gens et convoquer les activistes dans l'espoir d'avorter le +Hirak+. Le pouvoir pense à sa survie et non à la survie des Algériens", a déclaré le député de l'opposition dans une vidéo également diffusée sur les réseaux sociaux.
Depuis le début de l'épidémie début mars et l'arrêt forcé des manifestations du "Hirak", citoyens et organisations de défense des droits humains dénoncent la répression qui s'abat, malgré les risques sanitaires, contre les opposants politiques, des journalistes et médias indépendants mais aussi contre de jeunes internautes qui postent leurs opinions sur Facebook.
L'Algérie a officiellement enregistré à ce jour plus de 5.500 cas de contamination et 494 décès dus au Covid-19.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent quelques centaines de personnes en train de défiler dans la commune rurale de Tizi Gheniff, près de Tizi-Ouzou, à l'est d'Alger.
Il s'agit d'un "rassemblement de soutien aux cinq jeunes activistes convoqués au commissariat", a écrit, sans autres détails sur sa page Facebook, le député local du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, opposition), Mohamed Cherif Fahem, qui a pris part à la mobilisation.
Les manifestants qui scandaient les slogans habituels du "Hirak" --"Etat civil et non militaire", "Algérie libre et démocratique"--, portaient pour nombre d'entre eux des masques de protection contre le virus.
"Le pouvoir profite de la crise pour intimider les gens et convoquer les activistes dans l'espoir d'avorter le +Hirak+. Le pouvoir pense à sa survie et non à la survie des Algériens", a déclaré le député de l'opposition dans une vidéo également diffusée sur les réseaux sociaux.
Depuis le début de l'épidémie début mars et l'arrêt forcé des manifestations du "Hirak", citoyens et organisations de défense des droits humains dénoncent la répression qui s'abat, malgré les risques sanitaires, contre les opposants politiques, des journalistes et médias indépendants mais aussi contre de jeunes internautes qui postent leurs opinions sur Facebook.
L'Algérie a officiellement enregistré à ce jour plus de 5.500 cas de contamination et 494 décès dus au Covid-19.