Ancien journaliste de la télévision nationale et l'un des fondateurs en 2011 d'un mouvement citoyen d'opposition, M. Boumala a comparu durant 16 heures devant un tribunal d'une banlieue d'Alger, qui a renvoyé tard dans la nuit son verdict au 1er mars, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
En détention provisoire depuis son arrestation mi-septembre, M. Boumala était jugé, selon le CNLD, pour "atteinte à l'intégrité du territoire", crime passible de dix ans de prison ferme, et "diffusion de publications pouvant porter atteinte à l'intérêt national", délit pour lequel il encourt un an de prison.
Les nombreux avocats du collectif de défense ont terminé leurs plaidoiries lundi vers 02H00 (01H00 GMT).
Avant son arrestation, M. Boumala était de toutes les manifestations du "Hirak", le "mouvement" populaire de contestation en Algérie, né le 22 février 2019 pour s'opposer à la candidature de M. Bouteflika à un 5e mandat. Cette contestation, d'ampleur inédite, a finalement contraint le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 1999, à la démission le 2 avril suivant.
Les arrestations se sont multipliées dans les rangs de la contestation à partir de juin 2019 et l'échec du pouvoir - ouvertement exercé par la haute hiérarchie militaire après la démission de M. Bouteflika - à organiser une présidentielle en juillet pour lui trouver un successeur.
Vendredi, la 53e manifestation hebdomadaire consécutive du "Hirak" a drainé une foule immense dans les rues d'Alger et dans de nombreuses autres villes du pays, montrant que la contestation est toujours très vivace, malgré les engagements du président Abdelmadjid Tebboune.
Elu en décembre lors d'une présidentielle rejetée par la contestation et boudée par les électeurs, il a depuis promis un "changement radical" dans le mode de pouvoir en Algérie.
Fondé pour soutenir les personnes arrêtées dans le cadre de la contestation, le CNLD a recensé début février "142 manifestants en détention provisoire et 1.300 autres qui font l'objet de poursuites judiciaires", accusés d'avoir tenté de perturber la campagne présidentielle.
En détention provisoire depuis son arrestation mi-septembre, M. Boumala était jugé, selon le CNLD, pour "atteinte à l'intégrité du territoire", crime passible de dix ans de prison ferme, et "diffusion de publications pouvant porter atteinte à l'intérêt national", délit pour lequel il encourt un an de prison.
Les nombreux avocats du collectif de défense ont terminé leurs plaidoiries lundi vers 02H00 (01H00 GMT).
Avant son arrestation, M. Boumala était de toutes les manifestations du "Hirak", le "mouvement" populaire de contestation en Algérie, né le 22 février 2019 pour s'opposer à la candidature de M. Bouteflika à un 5e mandat. Cette contestation, d'ampleur inédite, a finalement contraint le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 1999, à la démission le 2 avril suivant.
Les arrestations se sont multipliées dans les rangs de la contestation à partir de juin 2019 et l'échec du pouvoir - ouvertement exercé par la haute hiérarchie militaire après la démission de M. Bouteflika - à organiser une présidentielle en juillet pour lui trouver un successeur.
Vendredi, la 53e manifestation hebdomadaire consécutive du "Hirak" a drainé une foule immense dans les rues d'Alger et dans de nombreuses autres villes du pays, montrant que la contestation est toujours très vivace, malgré les engagements du président Abdelmadjid Tebboune.
Elu en décembre lors d'une présidentielle rejetée par la contestation et boudée par les électeurs, il a depuis promis un "changement radical" dans le mode de pouvoir en Algérie.
Fondé pour soutenir les personnes arrêtées dans le cadre de la contestation, le CNLD a recensé début février "142 manifestants en détention provisoire et 1.300 autres qui font l'objet de poursuites judiciaires", accusés d'avoir tenté de perturber la campagne présidentielle.