Le site et la radio ne sont plus accessibles pour les internautes résidant en Algérie, sauf par connexion VPN, a constaté l'AFP.
Maghreb Emergent, un site à dominante économique, et Radio M appartiennent à la même entreprise: Interface Médias, dirigé par le journaliste Ihsane El Kadi.
"Les vérifications d'usage avec l'hébergeur et les tests locaux sont convergents. Il s'agit d'une censure politique", accuse le communiqué signé par Interface Médias.
Ce "blocage" correspond "à la pire séquence de répression de la liberté de la presse qu'aura connue l'Algérie depuis les assassinats de journalistes dans les années 90 (durant la guerre civile)", ajoute le communiqué.
Un des animateurs de Radio M, Khaled Drareni, journaliste indépendant et correspondant de Reporters sans frontières (RSF) en Algérie, est en détention préventive depuis le 29 mars. Il est accusé "d'incitation à attroupement non-armé et d'atteinte à l'intégrité du territoire national".
Deux autres journalistes algériens, Sofiane Merakchi et Belkacim Djir, sont derrière les barreaux.
Il n'a pas été possible d'obtenir un commentaire du ministère de la Communication, injoignable vendredi, jour de repos hebdomadaire.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, la Ligue algérienne de défense de droits de l'Homme (LADDH) a dénoncé une "dérive totalitaire" et qualifié ce "blocage" "d'arbitraire".
Il s'agit, selon la LADDH, "d'un pas de plus franchi dans cette dangereuse escalade de la répression et des violations graves des droits consacrés par la Constitution et les pactes internationaux des droits humains ratifiés par l'Algérie".
L'ONG appelle le gouvernement "à respecter les droits fondamentaux et à arrêter cette campagne".
Le 5 avril, M. Kadi avait signé un éditorial, intitulé "Les 100 jours de malheurs de Abdelmadjid Tebboune", dans lequel il fustigeait "une erreur de cap doublée d'une grosse erreur de casting" à propos du président algérien. Il n'était pas possible de consulter cet article vendredi après-midi en Algérie.
Le patron de Maghreb Emergent a pris une part active dans les débats au sein de la société civile au moment du "Hirak", le mouvement populaire antirégime qui a ébranlé le pouvoir pendant plus d'un an jusqu'à sa récente suspension à la suite de la pandémie de Covid-19.
Maghreb Emergent et Radio M ont co-fondé un syndicat de la presse électronique (SAEPE) en 2017.
"La décision aventureuse de les bloquer ne peut rien enfanter de bon pour personne. Nous serons là demain et après demain pour en témoigner", conclut le communiqué d'Interface Médias.
Durant plusieurs mois en 2017, puis en 2019, un autre site en ligne, TSA (Tout sur l'Algérie), qui se présente comme le "premier média francophone algérien sur internet" ne pouvait être consulté en Algérie.
Maghreb Emergent, un site à dominante économique, et Radio M appartiennent à la même entreprise: Interface Médias, dirigé par le journaliste Ihsane El Kadi.
"Les vérifications d'usage avec l'hébergeur et les tests locaux sont convergents. Il s'agit d'une censure politique", accuse le communiqué signé par Interface Médias.
Ce "blocage" correspond "à la pire séquence de répression de la liberté de la presse qu'aura connue l'Algérie depuis les assassinats de journalistes dans les années 90 (durant la guerre civile)", ajoute le communiqué.
Un des animateurs de Radio M, Khaled Drareni, journaliste indépendant et correspondant de Reporters sans frontières (RSF) en Algérie, est en détention préventive depuis le 29 mars. Il est accusé "d'incitation à attroupement non-armé et d'atteinte à l'intégrité du territoire national".
Deux autres journalistes algériens, Sofiane Merakchi et Belkacim Djir, sont derrière les barreaux.
Il n'a pas été possible d'obtenir un commentaire du ministère de la Communication, injoignable vendredi, jour de repos hebdomadaire.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, la Ligue algérienne de défense de droits de l'Homme (LADDH) a dénoncé une "dérive totalitaire" et qualifié ce "blocage" "d'arbitraire".
Il s'agit, selon la LADDH, "d'un pas de plus franchi dans cette dangereuse escalade de la répression et des violations graves des droits consacrés par la Constitution et les pactes internationaux des droits humains ratifiés par l'Algérie".
L'ONG appelle le gouvernement "à respecter les droits fondamentaux et à arrêter cette campagne".
Le 5 avril, M. Kadi avait signé un éditorial, intitulé "Les 100 jours de malheurs de Abdelmadjid Tebboune", dans lequel il fustigeait "une erreur de cap doublée d'une grosse erreur de casting" à propos du président algérien. Il n'était pas possible de consulter cet article vendredi après-midi en Algérie.
Le patron de Maghreb Emergent a pris une part active dans les débats au sein de la société civile au moment du "Hirak", le mouvement populaire antirégime qui a ébranlé le pouvoir pendant plus d'un an jusqu'à sa récente suspension à la suite de la pandémie de Covid-19.
Maghreb Emergent et Radio M ont co-fondé un syndicat de la presse électronique (SAEPE) en 2017.
"La décision aventureuse de les bloquer ne peut rien enfanter de bon pour personne. Nous serons là demain et après demain pour en témoigner", conclut le communiqué d'Interface Médias.
Durant plusieurs mois en 2017, puis en 2019, un autre site en ligne, TSA (Tout sur l'Algérie), qui se présente comme le "premier média francophone algérien sur internet" ne pouvait être consulté en Algérie.