Sur la base de ses publications sur les réseaux sociaux, M. Benlarbi était accusé d'"atteinte à l'intégrité du territoire", crime passible de dix ans de prison, et de "diffusion de publications portant atteinte à l'intérêt national", passible d'un an d'emprisonnement.
Lors de son procès, le 27 janvier à Alger, le procureur avait requis trois ans de prison ferme contre M. Benlarbi, en détention provisoire depuis la mi-septembre.
"Le juge a prononcé l'acquittement, Samir Benlarbi peut quitter la prison aujourd'hui", a déclaré Me Abdellah Heboul à l'AFP.
Secrétaire général de la Ligue algérienne pour la Défense des droits de l'Homme (LADDH), Moumen Khelil s'est de son côté réjoui de cet acquittement, dénonçant la longue détention provisoire de M. Benlarbi et d'une centaine d'autres militants, manifestants et journalistes.
La détention provisoire est "devenu un instrument de pression contre les militants" du "Hirak", il s'agit d'"une détention punitive contraire au principe de la présomption d'innocence", a-t-il dénoncé.
Militant de la société civile, M. Benlarbi fut en 2014 un des initiateurs du mouvement Barakat ("Ca suffit") contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un 4e mandat.
Avant son arrestation, il était de toutes les manifestations du "Hirak", né le 22 février 2019 pour s'opposer à la candidature de M. Bouteflika à un 5e mandat. La contestation, d'ampleur inédite, a finalement contraint le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 1999, à la démission le 2 avril.
Les arrestations se sont multipliées dans ses rangs à partir de juin, et l'échec du pouvoir --ouvertement exercé par la haute hiérarchie militaire après la démission de M. Bouteflika-- à organiser une présidentielle en juillet.
Dimanche, la justice a également acquitté Mustapha Bendjama, rédacteur en chef d'un quotidien d'Annaba (400 km à l'est d'Alger), jugé notamment pour "entrave aux opérations électorales" lors de la campagne du scrutin présidentiel finalement organisé le 12 décembre, a annoncé l'intéressé sur Facebook.
M. Bendjama n'était pas détenu, mais "demeure sous le coup d'une interdiction de sortie du territoire dans le cadre d'un autre affaire concernant une atteinte au moral de l'armée", a-t-il précisé.
Fin janvier, Human Rights Watch a dénoncé la poursuite de la répression du "Hirak", malgré les promesses de dialogue du président Abdelmadjid Tebboune, élu le 12 décembre.
Une centaine de personnes ont été libérées, mais environ 120 autres demeurent en prison, selon le Comité national de libération des détenus (CNLD).
Lors de son procès, le 27 janvier à Alger, le procureur avait requis trois ans de prison ferme contre M. Benlarbi, en détention provisoire depuis la mi-septembre.
"Le juge a prononcé l'acquittement, Samir Benlarbi peut quitter la prison aujourd'hui", a déclaré Me Abdellah Heboul à l'AFP.
Secrétaire général de la Ligue algérienne pour la Défense des droits de l'Homme (LADDH), Moumen Khelil s'est de son côté réjoui de cet acquittement, dénonçant la longue détention provisoire de M. Benlarbi et d'une centaine d'autres militants, manifestants et journalistes.
La détention provisoire est "devenu un instrument de pression contre les militants" du "Hirak", il s'agit d'"une détention punitive contraire au principe de la présomption d'innocence", a-t-il dénoncé.
Militant de la société civile, M. Benlarbi fut en 2014 un des initiateurs du mouvement Barakat ("Ca suffit") contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un 4e mandat.
Avant son arrestation, il était de toutes les manifestations du "Hirak", né le 22 février 2019 pour s'opposer à la candidature de M. Bouteflika à un 5e mandat. La contestation, d'ampleur inédite, a finalement contraint le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 1999, à la démission le 2 avril.
Les arrestations se sont multipliées dans ses rangs à partir de juin, et l'échec du pouvoir --ouvertement exercé par la haute hiérarchie militaire après la démission de M. Bouteflika-- à organiser une présidentielle en juillet.
Dimanche, la justice a également acquitté Mustapha Bendjama, rédacteur en chef d'un quotidien d'Annaba (400 km à l'est d'Alger), jugé notamment pour "entrave aux opérations électorales" lors de la campagne du scrutin présidentiel finalement organisé le 12 décembre, a annoncé l'intéressé sur Facebook.
M. Bendjama n'était pas détenu, mais "demeure sous le coup d'une interdiction de sortie du territoire dans le cadre d'un autre affaire concernant une atteinte au moral de l'armée", a-t-il précisé.
Fin janvier, Human Rights Watch a dénoncé la poursuite de la répression du "Hirak", malgré les promesses de dialogue du président Abdelmadjid Tebboune, élu le 12 décembre.
Une centaine de personnes ont été libérées, mais environ 120 autres demeurent en prison, selon le Comité national de libération des détenus (CNLD).