Abdelaziz Bouteflika
"Demain rendez-vous à 10h00 place du 1er mai", ont conclu les participants à une ultime réunion de préparation, vendredi après-midi, marquée par d'âpres discussions entre les membres de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), selon un journaliste de l'AFP.
Les autorités n'ont "pas reçu" de demande formelle d'autorisation pour la marche et ne savent donc pas si elle sera autorisée ou non, a affirmé vendredi à Madrid le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
La marche doit partir de la Place du 1er-mai vers celle des Martyrs, sur une distance de quelque quatre km.
C'est le même trajet que celle de la semaine dernière qui s'était heurtée à un imposant dispositif de sécurité de milliers de policiers déployés en plein centre, casqués, équipé de matraques, munis de canon à eau et épaulés par de nombreux véhicules blindés.
Les manifestations ne sont pas autorisées à Alger, a rappelé récemment le président Abdelaziz Bouteflika qui a promis la levée de l'état d'urgence instauré en février 1992 pour "lutter contre le terrorisme".
Sur la Place du 1er-mai, un journaliste de l'AFP a compté 11 véhicules de la police, dont un camion à eau et un engin anti barricades que les Algérois appellent "Moustache" en raison de la forme en accent circonflexe de de sa lame.
Des dispositifs policiers de moindre importance étaient visibles à d'autres carrefours de la capitale et sur la Place des Martyrs où se trouve le siège de la Direction générale de la sûreté nationale.
Des affiches hostiles à la manifestation avec le slogan "Ne marche pas sur ma tranquillité et ma liberté" ont fleuri sur les murs d'Alger, vendredi soir, à la veille de cette marche, a constaté un journaliste de l'AFP.
Un groupe de jeunes interrogés par l'AFP a été incapable d'identifier les auteurs de l'appel. "C'est certainement des gens du pouvoir", a risqué l'un d'entre eux.
"On ne comprend rien: certains ont mis les affiches, d'autres sont passés pour dégrader", observe un autre en désignant celles qui ont été lacérées.
La manifestation est organisée par la CNCD, une coalitions de partis, de syndicats autonomes, d'associations et de personnalités de la société civile.
Elle est née le 21 janvier dans la foulée des émeutes du début de l'année, déclenchées notamment contre la vie chère. Ces troubles ont fait cinq morts et 800 blessés.
Les autorités n'ont "pas reçu" de demande formelle d'autorisation pour la marche et ne savent donc pas si elle sera autorisée ou non, a affirmé vendredi à Madrid le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
La marche doit partir de la Place du 1er-mai vers celle des Martyrs, sur une distance de quelque quatre km.
C'est le même trajet que celle de la semaine dernière qui s'était heurtée à un imposant dispositif de sécurité de milliers de policiers déployés en plein centre, casqués, équipé de matraques, munis de canon à eau et épaulés par de nombreux véhicules blindés.
Les manifestations ne sont pas autorisées à Alger, a rappelé récemment le président Abdelaziz Bouteflika qui a promis la levée de l'état d'urgence instauré en février 1992 pour "lutter contre le terrorisme".
Sur la Place du 1er-mai, un journaliste de l'AFP a compté 11 véhicules de la police, dont un camion à eau et un engin anti barricades que les Algérois appellent "Moustache" en raison de la forme en accent circonflexe de de sa lame.
Des dispositifs policiers de moindre importance étaient visibles à d'autres carrefours de la capitale et sur la Place des Martyrs où se trouve le siège de la Direction générale de la sûreté nationale.
Des affiches hostiles à la manifestation avec le slogan "Ne marche pas sur ma tranquillité et ma liberté" ont fleuri sur les murs d'Alger, vendredi soir, à la veille de cette marche, a constaté un journaliste de l'AFP.
Un groupe de jeunes interrogés par l'AFP a été incapable d'identifier les auteurs de l'appel. "C'est certainement des gens du pouvoir", a risqué l'un d'entre eux.
"On ne comprend rien: certains ont mis les affiches, d'autres sont passés pour dégrader", observe un autre en désignant celles qui ont été lacérées.
La manifestation est organisée par la CNCD, une coalitions de partis, de syndicats autonomes, d'associations et de personnalités de la société civile.
Elle est née le 21 janvier dans la foulée des émeutes du début de l'année, déclenchées notamment contre la vie chère. Ces troubles ont fait cinq morts et 800 blessés.