
L'émission intitulée "Lieu du crime internet - protéger enfin nos enfants" s'inspire d'un format américain, interrompu depuis 2008 après le suicide d'un pédophile présumé au Texas.
Les suspects, détectés sur des sites internet de chat, sont d'abord appâtés en ligne par une jeune femme qui se fait passer pour mineure, puis filmés lorsqu'ils se présentent à un rendez-vous.
Les suspects -- dont la silhouette est pixelisée et la voix modifiée à la diffusion -- sont alors confrontés par une journaliste jouant le rô le de la mère de la fillette. Ce n'est qu'ensuite que les dossiers sont transmis aux autorités pour enquêtes.
"Et encore deux dégueulasses sexuels démasqués", se réjouissait mardi le journal populaire allemand Bild, au lendemain de la diffusion du quatrième épisode de l'émission par la chaîne privée RTL2.
La ministre de la Justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberger a lancé quant à elle une mise en garde contre le risque de mise en cause d'innocents.
"Un Etat de droit n'a pas besoin d'une mise au pilori publique", a-t-elle déclaré au journal Passauer Neue Presse, tandis que plusieurs autres journaux protestaient contre l'émission, accusée de faire appel aux instincts les plus bas de "voyeurisme" et de "chasse aux sorcières".
La très élégante Stéphanie, née von Bismarck, épouse du ministre de la Défense Karl Theodor zu Guttenberg, est une des présentatrices de l'émission controversée. Elle préside la section allemande d'"Innocence en Danger", association de lutte contre la pédophilie, et vient de publier un livre sur le sujet.
Un des suspects, un homme âgé de 61 ans qui dirigeait un centre d'accueil pour enfants à Würzburg, dans l'est du pays, et qui a été identifié par ses employeurs à l'issue de l'émission diffusée il y a huit jours, est aujourd'hui porté disparu.
Les suspects, détectés sur des sites internet de chat, sont d'abord appâtés en ligne par une jeune femme qui se fait passer pour mineure, puis filmés lorsqu'ils se présentent à un rendez-vous.
Les suspects -- dont la silhouette est pixelisée et la voix modifiée à la diffusion -- sont alors confrontés par une journaliste jouant le rô le de la mère de la fillette. Ce n'est qu'ensuite que les dossiers sont transmis aux autorités pour enquêtes.
"Et encore deux dégueulasses sexuels démasqués", se réjouissait mardi le journal populaire allemand Bild, au lendemain de la diffusion du quatrième épisode de l'émission par la chaîne privée RTL2.
La ministre de la Justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberger a lancé quant à elle une mise en garde contre le risque de mise en cause d'innocents.
"Un Etat de droit n'a pas besoin d'une mise au pilori publique", a-t-elle déclaré au journal Passauer Neue Presse, tandis que plusieurs autres journaux protestaient contre l'émission, accusée de faire appel aux instincts les plus bas de "voyeurisme" et de "chasse aux sorcières".
La très élégante Stéphanie, née von Bismarck, épouse du ministre de la Défense Karl Theodor zu Guttenberg, est une des présentatrices de l'émission controversée. Elle préside la section allemande d'"Innocence en Danger", association de lutte contre la pédophilie, et vient de publier un livre sur le sujet.
Un des suspects, un homme âgé de 61 ans qui dirigeait un centre d'accueil pour enfants à Würzburg, dans l'est du pays, et qui a été identifié par ses employeurs à l'issue de l'émission diffusée il y a huit jours, est aujourd'hui porté disparu.