Alma, un groupe de dix jeunes Algériens et Marocains, joue un mélange de différentes musiques dont ils espèrent qu'il permettra de transcender les frontières des cultures nationales.
Le fondateur du groupe Hamid Hadari, connu pour sa participation à la Star Academy du Maghreb, estime que son rôle au sein du groupe est de combiner musique arabe, musique andalouse, flamenco, fusion et pop.
Magharebia: Outre ses propres chansons, votre groupe tente de faire revivre le patrimoine musical en ressortant d'anciennes chansons. Pourquoi ?
Hadari: La musique est un langue mondiale. Partant de cette idée, nous nous efforçons d'être les ambassadeurs de la musique marocaine et maghrébine dans le monde, en particulier dans la mesure où l'un des musiciens du groupe, Farid Ma'ashu, est un jeune Algérien passionné de musique, et avec lequel j'ai connu une expérience inoubliable lors de la Star Academy du Maghreb. Le groupe est donc ouvert à nos voisins algériens, et cherche à atteindre un objectif plus important, apporter la musique du Maghreb sur la scène mondiale en faisant revivre quelques-uns des vieux classiques et en les ressortant avec des rythmes nouveaux. Nous chantons également en français, en espagnol et en langue amazighe.
Magharebia: Vous avez mentionné votre expérience à la Star Academy du Maghreb. Dans quelles mesure en avez-vous profité ? Quel a été le point de départ de votre groupe ?
Hadari: J'avais l'idée de créer un groupe avant même de participer à la Star Academy du Maghreb. L'idée a fait son chemin lors de cette participation. En outre, mon amitié et ma proximité avec Farid Ma'ashu m'ont encouragé à réalisé ce rêve maroco-maghrébin. Mon expérience à la Star Academy, lors de la première saison, où j'ai pu accéder à la finale, a été inoubliable. Elle m'a catapulté vers de nouveaux horizons et m'a incité à rencontrer les jeunes du Maghreb qui partagent les mêmes préoccupations et le même désir de dépasser les frontières géographiques et politiques, et de se donner la main au sein d'une communauté maghrébine intégrée.
Magharebia: Alma vous a-t-il permis de réaliser ce rêve ?
Hadari: En quelque sorte. En tant que jeunes, nous avons pris conscience du fait que la musique est le meilleur moyen d'exprimer nos préoccupations et notre désir de nous ouvrir aux autres, d'abord aux autres pays du Maghreb, puis aux pays qui ont une longue expérience de la civilisation humaine, et sont prêts à vivre au sein d'une culture mondiale qui transcende les frontières étroites autant qu'ils croient en l'homme, quelles que soient son appartenance ethnique ou son identité religieuse.
Magharebia: Que signifie le mot "Alma" ?
Hadari: Il a de très nombreuses significations. Il peut vouloir dire "Al Maa" [eau], qui est l'essence de toute vie. Notre objectif en tant que jeune groupe est de faire revivre les émotions des gens et de renouveler notre culture. Alma signifie également "âme" en espagnol, et la musique est notre âme. C'est un sentiment sans limite qui franchit tous les obstacles et abolit les frontières. Comme je le disais, notre but est de faire revivre le patrimoine marocain et maghrébin et de le raviver en utilisant des rythmes provenant de la musique mondiale.
Magharebia: Le concert que vous avez donné le 12 février à Casablanca a attiré un public très varié. Cela signifie-t-il que votre musique s'adresse à toutes les générations ?
Hadari: En fait, la musique parle au coeur, quels que soient l'âge ou la nationalité du public. C'est ce que nous avons ressenti lors de ce concert à Casablanca, qui a attiré des fans de musique âgés de 10 à 50 ans, et même plus. La musique que nous jouons est à la fois pleine de jeunesse et issue du patrimoine, parce que nous ressortons souvent quelques vieilles chansons en les mixant à de la musique moderne. Nous parvenons donc à toucher tous les publics, et non pas seulement une certaine classe d'âge. Je crois que le message de la musique, et de l'art en général, est de parler à chacun, avant de s'intéresser plus particulièrement à une certaine partie du public.
Le fondateur du groupe Hamid Hadari, connu pour sa participation à la Star Academy du Maghreb, estime que son rôle au sein du groupe est de combiner musique arabe, musique andalouse, flamenco, fusion et pop.
Magharebia: Outre ses propres chansons, votre groupe tente de faire revivre le patrimoine musical en ressortant d'anciennes chansons. Pourquoi ?
Hadari: La musique est un langue mondiale. Partant de cette idée, nous nous efforçons d'être les ambassadeurs de la musique marocaine et maghrébine dans le monde, en particulier dans la mesure où l'un des musiciens du groupe, Farid Ma'ashu, est un jeune Algérien passionné de musique, et avec lequel j'ai connu une expérience inoubliable lors de la Star Academy du Maghreb. Le groupe est donc ouvert à nos voisins algériens, et cherche à atteindre un objectif plus important, apporter la musique du Maghreb sur la scène mondiale en faisant revivre quelques-uns des vieux classiques et en les ressortant avec des rythmes nouveaux. Nous chantons également en français, en espagnol et en langue amazighe.
Magharebia: Vous avez mentionné votre expérience à la Star Academy du Maghreb. Dans quelles mesure en avez-vous profité ? Quel a été le point de départ de votre groupe ?
Hadari: J'avais l'idée de créer un groupe avant même de participer à la Star Academy du Maghreb. L'idée a fait son chemin lors de cette participation. En outre, mon amitié et ma proximité avec Farid Ma'ashu m'ont encouragé à réalisé ce rêve maroco-maghrébin. Mon expérience à la Star Academy, lors de la première saison, où j'ai pu accéder à la finale, a été inoubliable. Elle m'a catapulté vers de nouveaux horizons et m'a incité à rencontrer les jeunes du Maghreb qui partagent les mêmes préoccupations et le même désir de dépasser les frontières géographiques et politiques, et de se donner la main au sein d'une communauté maghrébine intégrée.
Magharebia: Alma vous a-t-il permis de réaliser ce rêve ?
Hadari: En quelque sorte. En tant que jeunes, nous avons pris conscience du fait que la musique est le meilleur moyen d'exprimer nos préoccupations et notre désir de nous ouvrir aux autres, d'abord aux autres pays du Maghreb, puis aux pays qui ont une longue expérience de la civilisation humaine, et sont prêts à vivre au sein d'une culture mondiale qui transcende les frontières étroites autant qu'ils croient en l'homme, quelles que soient son appartenance ethnique ou son identité religieuse.
Magharebia: Que signifie le mot "Alma" ?
Hadari: Il a de très nombreuses significations. Il peut vouloir dire "Al Maa" [eau], qui est l'essence de toute vie. Notre objectif en tant que jeune groupe est de faire revivre les émotions des gens et de renouveler notre culture. Alma signifie également "âme" en espagnol, et la musique est notre âme. C'est un sentiment sans limite qui franchit tous les obstacles et abolit les frontières. Comme je le disais, notre but est de faire revivre le patrimoine marocain et maghrébin et de le raviver en utilisant des rythmes provenant de la musique mondiale.
Magharebia: Le concert que vous avez donné le 12 février à Casablanca a attiré un public très varié. Cela signifie-t-il que votre musique s'adresse à toutes les générations ?
Hadari: En fait, la musique parle au coeur, quels que soient l'âge ou la nationalité du public. C'est ce que nous avons ressenti lors de ce concert à Casablanca, qui a attiré des fans de musique âgés de 10 à 50 ans, et même plus. La musique que nous jouons est à la fois pleine de jeunesse et issue du patrimoine, parce que nous ressortons souvent quelques vieilles chansons en les mixant à de la musique moderne. Nous parvenons donc à toucher tous les publics, et non pas seulement une certaine classe d'âge. Je crois que le message de la musique, et de l'art en général, est de parler à chacun, avant de s'intéresser plus particulièrement à une certaine partie du public.