Le président Jair Bolsonaro a pour l’heure autorisé l’armée à intervenir pour lutter contre ces incendies dans sept Etats, à la demande des gouvernements locaux, a indiqué une porte-parole de la présidence. Au total, l’Amazonie brésilienne s’étend sur neuf Etats.
Reuters a accompagné une brigade de pompiers lors d’une intervention près de la capitale de l’Etat de Rondonia, Porto Velho, où plusieurs zones au moins aussi grandes que des terrains de football ont été brûlées. Les feux encore actifs ont été contenus dans de très petites zones, limitées à quelques arbres, a constaté un journaliste de Reuters.
Sur une vidéo publiée samedi soir par le ministère de la Défense, on pouvait voir un avion militaire propulser plusieurs milliers de litres d’eau en survolant d’importants nuages de fumée près de la voûte forestière.
Ces sinistres en Amazonie sont à l’origine d’un échange d’invectives entre Emmanuel Macron et Jair Bolsonaro, le président brésilien accusant son homologue français d’avoir une mentalité “colonialiste” et se voyant en retour taxer de mensonge sur ses engagements climatiques.
Emmanuel Macron a déclaré dimanche depuis Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), où les dirigeants du G7 sont réunis en sommet, que ceux-ci travaillaient à la création d’un “mécanisme de mobilisation internationale” afin de protéger l’Amazonie.
L’Amazonie est la plus grande forêt tropicale du monde et sa protection est considérée comme essentielle à la lutte contre le changement climatique en raison des énormes quantités de dioxyde de carbone qu’elle peut absorber.
Près de 80.000 incendies ont été répertoriés à travers le Brésil depuis le début de l’année, un record depuis au moins 2013, selon des données gouvernementales.
Hormis pour l’Etat de Rondonia, le gouvernement brésilien n’a pour le moment donné aucun détail sur les opérations prévues pour lutter contre les feux dans la forêt amazonienne.
Le chef d’état-major interarmes a déclaré que le Brésil disposait de 44.000 soldats disponibles pour lutter contre les incendies en Amazonie, sans préciser le nombre de soldats réellement affectés à l’extinction des incendies ni le déroulé des opérations.
Un journaliste de Reuters a constaté que le personnel militaire présent près de Porto Velho semblait coordonner l’intervention des pompiers.
Répondant à une demande d’information, le ministère de la Défense a déclaré dans un communiqué transmis à Reuters que l’armée préparait des opérations pour soutenir celles entreprises par les pompiers dans les sept Etats ayant demandé de l’aide.
Reuters a accompagné une brigade de pompiers lors d’une intervention près de la capitale de l’Etat de Rondonia, Porto Velho, où plusieurs zones au moins aussi grandes que des terrains de football ont été brûlées. Les feux encore actifs ont été contenus dans de très petites zones, limitées à quelques arbres, a constaté un journaliste de Reuters.
Sur une vidéo publiée samedi soir par le ministère de la Défense, on pouvait voir un avion militaire propulser plusieurs milliers de litres d’eau en survolant d’importants nuages de fumée près de la voûte forestière.
Ces sinistres en Amazonie sont à l’origine d’un échange d’invectives entre Emmanuel Macron et Jair Bolsonaro, le président brésilien accusant son homologue français d’avoir une mentalité “colonialiste” et se voyant en retour taxer de mensonge sur ses engagements climatiques.
Emmanuel Macron a déclaré dimanche depuis Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), où les dirigeants du G7 sont réunis en sommet, que ceux-ci travaillaient à la création d’un “mécanisme de mobilisation internationale” afin de protéger l’Amazonie.
L’Amazonie est la plus grande forêt tropicale du monde et sa protection est considérée comme essentielle à la lutte contre le changement climatique en raison des énormes quantités de dioxyde de carbone qu’elle peut absorber.
Près de 80.000 incendies ont été répertoriés à travers le Brésil depuis le début de l’année, un record depuis au moins 2013, selon des données gouvernementales.
Hormis pour l’Etat de Rondonia, le gouvernement brésilien n’a pour le moment donné aucun détail sur les opérations prévues pour lutter contre les feux dans la forêt amazonienne.
Le chef d’état-major interarmes a déclaré que le Brésil disposait de 44.000 soldats disponibles pour lutter contre les incendies en Amazonie, sans préciser le nombre de soldats réellement affectés à l’extinction des incendies ni le déroulé des opérations.
Un journaliste de Reuters a constaté que le personnel militaire présent près de Porto Velho semblait coordonner l’intervention des pompiers.
Répondant à une demande d’information, le ministère de la Défense a déclaré dans un communiqué transmis à Reuters que l’armée préparait des opérations pour soutenir celles entreprises par les pompiers dans les sept Etats ayant demandé de l’aide.