Les "Amis de la Syrie" vont insister pour que l'opposition se présente "unie et forte" lors de la conférence de Genève qui devrait réunir des responsables du régime syrien et de l’opposition afin de former un gouvernement provisoire et mettre fin à un conflit qui a fait plus de 115.000 morts en deux ans et demi.
Le Conseil national syrien (CNS), groupe le plus important de la Coalition de l'opposition, a annoncé qu'il n'irait pas à Genève et a menacé de faire scission si la Coalition y assistait. Pour le chef du CNS, Georges Sabra, un processus de transition démocratique ne peut être entamé tant que les civils syriens sont assiégés.
La conférence Genève-2 a été à plusieurs reprises repoussée, et l'opposition syrienne, très divisée, qui devait décider la semaine prochaine de sa participation, a renvoyé sa réunion à début novembre.
Lundi soir, le président syrien Bachar al-Assad a également porté un coup dur au projet de conférence Genève-2 en estimant que les conditions n'étaient "pas encore réunies" pour garantir le succès des négociations.
Il a aussi annoncé qu'il était prêt à se présenter à l'élection présidentielle de 2014. Mais s’il est réélu, la guerre continuera, a mis en garde le secrétaire d'Etat américain John Kerry, attendu à Londres mardi.
"S'il pense régler les problèmes en étant candidat à sa réélection, je peux lui dire ceci: je crois qu'il est certain que cette guerre n'en finira pas tant qu'il est là où il est", a-t-il estimé.
La réunion mardi à Londres des "Amis de la Syrie" et de l'opposition syrienne doit débuter à 10H00 (09H00 GMT) et une conférence de presse est prévue à partir de 14H45 (13H45 GMT).
Seront représentés dans la capitale britannique les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Turquie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Qatar, l'Egypte et la Jordanie. La Coalition de l'opposition sera représentée de son côté par son président Ahmad Jarba, élu en juillet, accompagné notamment de Mostafa Sabbah, son adversaire malheureux lors de cette élection.
Cette réunion d'une journée intervient plus d'un mois après un accord russo-américain sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, qui a éloigné la menace de frappes américaines et françaises après une attaque chimique meurtrière le 21 août près de Damas, imputée au régime syrien par les Occidentaux.
Le Conseil national syrien (CNS), groupe le plus important de la Coalition de l'opposition, a annoncé qu'il n'irait pas à Genève et a menacé de faire scission si la Coalition y assistait. Pour le chef du CNS, Georges Sabra, un processus de transition démocratique ne peut être entamé tant que les civils syriens sont assiégés.
La conférence Genève-2 a été à plusieurs reprises repoussée, et l'opposition syrienne, très divisée, qui devait décider la semaine prochaine de sa participation, a renvoyé sa réunion à début novembre.
Lundi soir, le président syrien Bachar al-Assad a également porté un coup dur au projet de conférence Genève-2 en estimant que les conditions n'étaient "pas encore réunies" pour garantir le succès des négociations.
Il a aussi annoncé qu'il était prêt à se présenter à l'élection présidentielle de 2014. Mais s’il est réélu, la guerre continuera, a mis en garde le secrétaire d'Etat américain John Kerry, attendu à Londres mardi.
"S'il pense régler les problèmes en étant candidat à sa réélection, je peux lui dire ceci: je crois qu'il est certain que cette guerre n'en finira pas tant qu'il est là où il est", a-t-il estimé.
La réunion mardi à Londres des "Amis de la Syrie" et de l'opposition syrienne doit débuter à 10H00 (09H00 GMT) et une conférence de presse est prévue à partir de 14H45 (13H45 GMT).
Seront représentés dans la capitale britannique les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Turquie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Qatar, l'Egypte et la Jordanie. La Coalition de l'opposition sera représentée de son côté par son président Ahmad Jarba, élu en juillet, accompagné notamment de Mostafa Sabbah, son adversaire malheureux lors de cette élection.
Cette réunion d'une journée intervient plus d'un mois après un accord russo-américain sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, qui a éloigné la menace de frappes américaines et françaises après une attaque chimique meurtrière le 21 août près de Damas, imputée au régime syrien par les Occidentaux.