Sur son site internet, Amnesty international publie une copie du projet de loi pénale relative aux crimes terroristes et au financement du terrorisme, "qui permettrait également la détention prolongée sans inculpation ni jugement".
"Le fait de remettre en cause l'intégrité du roi ou du prince héritier serait passible d'une peine d'emprisonnement d'au moins dix ans", ajoute l'ONG.
"Ce projet de loi fait planer une grave menace sur la liberté d'expression dans le royaume, au nom de la lutte contre le terrorisme", a indiqué Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Un responsable au sein du ministère saoudien de la Justice a indiqué qu'il n'avait aucun commentaire à faire et Mohammed Almohanna, porte-parole du conseil consultatif de la Choura, a affirmé ne pas être au courant du projet de loi.
Amnesty relève également que "la définition des 'crimes terroristes' dans le projet de loi est si vague qu'elle se prête à une large interprétation et à des abus, et érigerait en infraction, dans la pratique, la dissidence légitime".
L'ONG de défense des droits de l'homme demande au roi Abdallah de réexaminer cette loi.
Depuis le début de l'année, l'Arabie Saoudite n'a pas connu des manifestations semblables à celles qui se sont produites en Egypte, en Tunisie, à Bahreïn, en Libye ou encore en Syrie. Les partis politiques sont interdits dans le royaume et le parlement a des pouvoirs très limités.
"Le fait de remettre en cause l'intégrité du roi ou du prince héritier serait passible d'une peine d'emprisonnement d'au moins dix ans", ajoute l'ONG.
"Ce projet de loi fait planer une grave menace sur la liberté d'expression dans le royaume, au nom de la lutte contre le terrorisme", a indiqué Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Un responsable au sein du ministère saoudien de la Justice a indiqué qu'il n'avait aucun commentaire à faire et Mohammed Almohanna, porte-parole du conseil consultatif de la Choura, a affirmé ne pas être au courant du projet de loi.
Amnesty relève également que "la définition des 'crimes terroristes' dans le projet de loi est si vague qu'elle se prête à une large interprétation et à des abus, et érigerait en infraction, dans la pratique, la dissidence légitime".
L'ONG de défense des droits de l'homme demande au roi Abdallah de réexaminer cette loi.
Depuis le début de l'année, l'Arabie Saoudite n'a pas connu des manifestations semblables à celles qui se sont produites en Egypte, en Tunisie, à Bahreïn, en Libye ou encore en Syrie. Les partis politiques sont interdits dans le royaume et le parlement a des pouvoirs très limités.