Selon l'analyse des tendances TV internationales pour la saison 2007/2008, réalisée pour Médiamétrie par Eurodata TV et IMCA, et présentée mardi à la presse, ces mots-clés se déclinent dans tous les genres, du jeu à la fiction en passant par le magazine.
Ces dix dernières années, le paysage audiovisuel mondial "a connu l'avènement de la télé réalité et de ses effets secondaires avec le téléspectateur qui a pris le pouvoir", a commenté Pascal Josephe président d'International Media Consultants Associés (IMCA).
Entre avril et septembre, 944 nouveaux programmes ont été lancés dans les neuf pays pris en compte par l'analyse (Allemagne, Australie, Espagne, Etats-Unis, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède).
Il en ressort qu'amour, gloire, beauté, fortune sont les aspirations du téléspectateur.
A commencer par l'envie de gagner des millions, sans fatigue, avec juste un peu d'intuition comme dans "Power of ten" (Etats-Unis) racheté par TF1, où le candidat doit deviner des résultats de sondages.
Quand le jeu fait appel à la culture générale, on le pimente d'un élément nouveau. "The Phone" (Pays-Bas) est un jeu de piste dont le guide au fil des épreuves est une voix mystérieuse.
Les émissions culinaires remportent aussi un franc succès. Pour transformer le pire cuistot en cordon bleu ("Kitchen Criminals", Royaume-Uni) ou pour éduquer le quidam: dans le docu-soap britannique "Three Fat Brides" trois jeunes femmes obèses doivent maigrir pour gagner une robe de mariée de grand couturier.
L'amour est au coeur des préoccupations. Pour apprendre à draguer (six candidats à l'amour se rencontrent dans le noir... pour "Blinde liefde" aux Pays-Bas). Ou sous forme de thérapie sexuelle pour "Californication" une série américaine (achetée par M6) avec David Duchovny en écrivain qui manque d'inspiration et cherche le remède dans le sexe.
L'environnement est devenue une valeur sûre, pas seulement à travers des documentaires. Dans "Dumped" (Royaume-Uni) des candidats sont abandonnés pendant trois semaines sur une décharge... L'émission a été vendue dans 17 pays.
Pour les mois à venir, de nouvelles séries américaines arrivent sur le marché avec comme points communs "pouvoir, argent et sexe". Elles mettent en scène des femmes ambitieuses ("Cashmere Mafia" ou "Lipstick Jungle"), ou des "Desperate housewives" au masculin avec "Big Shots".
Selon Pascal Josephe, la grande force de la fiction américaine est d'avoir su se renouveler en intégrant dans son savoir-faire les codes de la télé réalité, un langage cru, technique, le jeu des comédiens "qui sont leur personnage". "En France, on a du mal à dépasser plusieurs tabous, le sexe, la religion, la politique, la violence, le showbizz. Des gisements qui sont très exploités ailleurs", dit encore le président d'IMCA.
Ces dix dernières années, le paysage audiovisuel mondial "a connu l'avènement de la télé réalité et de ses effets secondaires avec le téléspectateur qui a pris le pouvoir", a commenté Pascal Josephe président d'International Media Consultants Associés (IMCA).
Entre avril et septembre, 944 nouveaux programmes ont été lancés dans les neuf pays pris en compte par l'analyse (Allemagne, Australie, Espagne, Etats-Unis, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède).
Il en ressort qu'amour, gloire, beauté, fortune sont les aspirations du téléspectateur.
A commencer par l'envie de gagner des millions, sans fatigue, avec juste un peu d'intuition comme dans "Power of ten" (Etats-Unis) racheté par TF1, où le candidat doit deviner des résultats de sondages.
Quand le jeu fait appel à la culture générale, on le pimente d'un élément nouveau. "The Phone" (Pays-Bas) est un jeu de piste dont le guide au fil des épreuves est une voix mystérieuse.
Les émissions culinaires remportent aussi un franc succès. Pour transformer le pire cuistot en cordon bleu ("Kitchen Criminals", Royaume-Uni) ou pour éduquer le quidam: dans le docu-soap britannique "Three Fat Brides" trois jeunes femmes obèses doivent maigrir pour gagner une robe de mariée de grand couturier.
L'amour est au coeur des préoccupations. Pour apprendre à draguer (six candidats à l'amour se rencontrent dans le noir... pour "Blinde liefde" aux Pays-Bas). Ou sous forme de thérapie sexuelle pour "Californication" une série américaine (achetée par M6) avec David Duchovny en écrivain qui manque d'inspiration et cherche le remède dans le sexe.
L'environnement est devenue une valeur sûre, pas seulement à travers des documentaires. Dans "Dumped" (Royaume-Uni) des candidats sont abandonnés pendant trois semaines sur une décharge... L'émission a été vendue dans 17 pays.
Pour les mois à venir, de nouvelles séries américaines arrivent sur le marché avec comme points communs "pouvoir, argent et sexe". Elles mettent en scène des femmes ambitieuses ("Cashmere Mafia" ou "Lipstick Jungle"), ou des "Desperate housewives" au masculin avec "Big Shots".
Selon Pascal Josephe, la grande force de la fiction américaine est d'avoir su se renouveler en intégrant dans son savoir-faire les codes de la télé réalité, un langage cru, technique, le jeu des comédiens "qui sont leur personnage". "En France, on a du mal à dépasser plusieurs tabous, le sexe, la religion, la politique, la violence, le showbizz. Des gisements qui sont très exploités ailleurs", dit encore le président d'IMCA.