Kofi Annan
"J'attends une réponse des autorités syriennes aujourd'hui car je leur ai soumis des propositions concrètes", a-t-il dit à la presse au terme d'une rencontre dans la capitale turque avec le Conseil national syrien (CNS), principale composante de l'opposition au régime du président Bachar al-Assad.
M. Annan avait annoncé dimanche avoir présenté à Damas au président syrien "une série de propositions concrètes" pour régler la crise en Syrie et avait précisé que ses entretiens à Damas étaient centrés sur la nécessité "d'un arrêt immédiat des violences et des meurtres, d'un accès aux organisations humanitaires et d'un dialogue".
"Une fois obtenue leur réponse, nous saurons comment réagir", a dit l'émissaire onusien à Ankara qui a réaffirmé que les "meurtres et les violences doivent cesser" en Syrie.
"Le peuple syrien mérite mieux", a-t-il ajouté.
Le président du CNS Burhan Ghalioun a pour sa part déclaré aux journalistes que "des pays ont émis le désir d'armer les insurgés" mais que son instance favorisait un règlement politique et diplomatique à la crise. Mais, a-t-il continué, "Si cela ne se réalise pas, nous accepterons cette proposition d'aide en armes".
M. Annan a eu lundi soir des entretiens avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et son ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.
M. Erdogan, dont le pays a rompu avec son ancien allié syrien du fait de la répression sanglante du mouvement de contestation, a annoncé mardi au Parlement que son pays accueillerait le 2 avril, à Istanbul, la deuxième édition du groupe des pays amis de la Syrie, après une première réunion en février à Tunis.
Auparavant, les autorités turques avaient évoqué une date pour "courant mars" pur cette conférence.
La Turquie, qui partage une longue frontière avec la Syrie, accueille dans des camps de réfugiés dans le sud du pays, quelques 12.600 Syriens ayant fui le conflit dans leur pays.
Les violences en Syrie ont fait plus de 8.500 morts depuis le début, en mars 2011, d'une révolte populaire réprimée dans le sang par Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
M. Annan avait annoncé dimanche avoir présenté à Damas au président syrien "une série de propositions concrètes" pour régler la crise en Syrie et avait précisé que ses entretiens à Damas étaient centrés sur la nécessité "d'un arrêt immédiat des violences et des meurtres, d'un accès aux organisations humanitaires et d'un dialogue".
"Une fois obtenue leur réponse, nous saurons comment réagir", a dit l'émissaire onusien à Ankara qui a réaffirmé que les "meurtres et les violences doivent cesser" en Syrie.
"Le peuple syrien mérite mieux", a-t-il ajouté.
Le président du CNS Burhan Ghalioun a pour sa part déclaré aux journalistes que "des pays ont émis le désir d'armer les insurgés" mais que son instance favorisait un règlement politique et diplomatique à la crise. Mais, a-t-il continué, "Si cela ne se réalise pas, nous accepterons cette proposition d'aide en armes".
M. Annan a eu lundi soir des entretiens avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et son ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.
M. Erdogan, dont le pays a rompu avec son ancien allié syrien du fait de la répression sanglante du mouvement de contestation, a annoncé mardi au Parlement que son pays accueillerait le 2 avril, à Istanbul, la deuxième édition du groupe des pays amis de la Syrie, après une première réunion en février à Tunis.
Auparavant, les autorités turques avaient évoqué une date pour "courant mars" pur cette conférence.
La Turquie, qui partage une longue frontière avec la Syrie, accueille dans des camps de réfugiés dans le sud du pays, quelques 12.600 Syriens ayant fui le conflit dans leur pays.
Les violences en Syrie ont fait plus de 8.500 morts depuis le début, en mars 2011, d'une révolte populaire réprimée dans le sang par Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).