L'an passé, le coup était passé tout près. Il s'en était fallu d'un point pour que le trophée de la Premier League rejoigne les bords de la Mersey pour la première fois depuis 1989/1990.
Et si quelques jours plus tard, un titre continental était venu récompenser une saison déjà incroyable, il n'a pas tout à fait gommé l'immense frustration des supporters des "Reds".
Mais un peu comme la victoire en Ligue des Champions 2019 a effacé la défaite en finale la saison précédente, Liverpool a poursuivi sur la voie tracée par Klopp: l'insistance comme clé du succès.
Après avoir enchaîné 9 victoires de suite en championnat dans le sprint final enfiévré avec Manchester City l'an dernier, les Reds en ont rajouté 8 à la liste en début de championnat, portant le record du club à 17 succès de rang.
Plus impressionnant encore, les Reds n'ont perdu qu'une fois sur leurs 56 dernières rencontres en Premier League, pour 8 nuls, ce qui représente près de 89% de points pris sur cette période.
Depuis le début de 2019-2020, c'est même 96% (49/51) et le record de points des Reds établi il y a un an (97) pourrait bien tomber en mai.
La concurrence est larguée: le plus proche poursuivant, Leicester, est à 10 points, le tenant du titre, City, à 14, Chelsea à 20, Tottenham à 23, Manchester United à 24...
Les pessimistes pourront toujours évoquer les remontées folles de Manchester United sur Newcastle en 1996 ou celle d'Arsenal sur les Red Devils en 1998. Mais seul un cataclysme pourrait bouleverser la donne.
Ce bilan porte la marque de Jürgen Klopp (52 ans), au club depuis 4 ans mais déjà en passe de devenir l'une de ses figures les plus marquantes depuis Bill Shankly, le légendaire entraîneur de 1959 à 1974.
Avec sa passion, son énergie, la très grande cohérence de ses choix dans le recrutement et son attention au moindre détail, il a fait d'une équipe tâtonnante au début des années 2010 la machine à gagner actuelle.
Avec lui, Liverpool a atteint une finale de Ligue Europa (2016), avant d'être finaliste (2018) puis vainqueur de la C1 (2019), mais aucun trophée en Angleterre.
Fausse modestie ou réticence à dévoiler ses secrets, l'Allemand au sourire éclatant se dit presque le premier surpris de sa réussite.
"J'écrirais un livre sur les choses que je fais si je savais pourquoi je les fais (...) mais je ne pourrai jamais écrire un livre parce que je n'ai aucune idée de comment ça marche", a-t-il récemment confié au site internet The Athletic.
Même ses causeries souvent louées par les joueurs semblent lui échapper.
"Quand on débute une réunion avec l'équipe, la seule chose que je suis sûr de dire, c'est ma première phrase", a-t-il poursuivi. "En général je ne me rappelle pas de ce que j'ai dit. Si les gars ne racontaient pas à la presse après coup, je ne saurais même pas que j'ai dit ça."
Liverpool, de son côté, est conquis par le technicien et a récemment prolongé son contrat de deux ans jusqu'en 2024.
"Quand j'ai été nommé à l'automne 2015, j'avais l'impression que nous étions faits l'un pour l'autre; en fait, maintenant j'ai l'impression d'avoir sous-estimé ce sentiment", a commenté l'Allemand, sous le charme des "Reds".
Reste à poursuivre cette "love story" avec un "happy end" en Championnat d'Angleterre..
Et si quelques jours plus tard, un titre continental était venu récompenser une saison déjà incroyable, il n'a pas tout à fait gommé l'immense frustration des supporters des "Reds".
Mais un peu comme la victoire en Ligue des Champions 2019 a effacé la défaite en finale la saison précédente, Liverpool a poursuivi sur la voie tracée par Klopp: l'insistance comme clé du succès.
Après avoir enchaîné 9 victoires de suite en championnat dans le sprint final enfiévré avec Manchester City l'an dernier, les Reds en ont rajouté 8 à la liste en début de championnat, portant le record du club à 17 succès de rang.
Plus impressionnant encore, les Reds n'ont perdu qu'une fois sur leurs 56 dernières rencontres en Premier League, pour 8 nuls, ce qui représente près de 89% de points pris sur cette période.
Depuis le début de 2019-2020, c'est même 96% (49/51) et le record de points des Reds établi il y a un an (97) pourrait bien tomber en mai.
La concurrence est larguée: le plus proche poursuivant, Leicester, est à 10 points, le tenant du titre, City, à 14, Chelsea à 20, Tottenham à 23, Manchester United à 24...
Les pessimistes pourront toujours évoquer les remontées folles de Manchester United sur Newcastle en 1996 ou celle d'Arsenal sur les Red Devils en 1998. Mais seul un cataclysme pourrait bouleverser la donne.
Ce bilan porte la marque de Jürgen Klopp (52 ans), au club depuis 4 ans mais déjà en passe de devenir l'une de ses figures les plus marquantes depuis Bill Shankly, le légendaire entraîneur de 1959 à 1974.
Avec sa passion, son énergie, la très grande cohérence de ses choix dans le recrutement et son attention au moindre détail, il a fait d'une équipe tâtonnante au début des années 2010 la machine à gagner actuelle.
Avec lui, Liverpool a atteint une finale de Ligue Europa (2016), avant d'être finaliste (2018) puis vainqueur de la C1 (2019), mais aucun trophée en Angleterre.
Fausse modestie ou réticence à dévoiler ses secrets, l'Allemand au sourire éclatant se dit presque le premier surpris de sa réussite.
"J'écrirais un livre sur les choses que je fais si je savais pourquoi je les fais (...) mais je ne pourrai jamais écrire un livre parce que je n'ai aucune idée de comment ça marche", a-t-il récemment confié au site internet The Athletic.
Même ses causeries souvent louées par les joueurs semblent lui échapper.
"Quand on débute une réunion avec l'équipe, la seule chose que je suis sûr de dire, c'est ma première phrase", a-t-il poursuivi. "En général je ne me rappelle pas de ce que j'ai dit. Si les gars ne racontaient pas à la presse après coup, je ne saurais même pas que j'ai dit ça."
Liverpool, de son côté, est conquis par le technicien et a récemment prolongé son contrat de deux ans jusqu'en 2024.
"Quand j'ai été nommé à l'automne 2015, j'avais l'impression que nous étions faits l'un pour l'autre; en fait, maintenant j'ai l'impression d'avoir sous-estimé ce sentiment", a commenté l'Allemand, sous le charme des "Reds".
Reste à poursuivre cette "love story" avec un "happy end" en Championnat d'Angleterre..