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Antoine Gallimard
Le PDG des éditions Gallimard, qui dévoile dans cet entretien ses priorités à la tête du SNE, précise aussi qu’il n’est "pas favorable à un retour du Salon au Grand Palais, qui impliquerait un salon élitiste et cher".
Le Salon du Livre de Paris, organisé par le SNE et qui se tient en mars à la Porte de Versailles, a traversé quelques zones de turbulences cette année, beaucoup réclamant un changement de cap et une réduction de sa voilure.
En mars, lors de sa 30e édition, le numéro un de l'édition française Hachette Livre (Lagardère) était quasiment absent. D'autres éditeurs, comme Bayard, lui avaient emboîté le pas ou avaient réduit leurs stands. Le salon 2010 a enregistré quelque 190.000 entrées, une fréquentation en baisse de près de 8% par rapport à l'année précédente.
Le président du SNE se fixe également l’objectif de "faire respecter nos valeurs dans le marché numérique émergent, ce qui passe entre autres par la loi sur le prix unique du livre numérique et la réaffirmation du droit des auteurs".
Soulignant "que la question du contentieux Google est au coeur de nos préoccupations", Antoine Gallimard a annoncé que, "en parallèle à la procédure lancée par La Martinière avec le soutien du SNE et de la SGDL (Société des gens de lettres), Albin Michel, Gallimard et Flammarion déposeront à leur tour une plainte durant l’été".
Après plusieurs années de contentieux, Google, poursuivi en justice par les éditions La Martinière et le SNE, a été condamné le 18 décembre 2009 pour contrefaçon par le tribunal de grande instance de Paris (TGI). Si, depuis, le moteur de recherche a bien soustrait de son indexation des livres du groupe La Martinière, il a fait appel de la décision du TGI.
Le géant américain a numérisé en six ans 12 millions d'ouvrages sans l'autorisation des éditeurs et contre l'avis des ayants droit. Plus d'un million d'ouvrages français sont concernés.
M. Gallimard, 63 ans, a été élu jeudi dernier en assemblée générale président du SNE, qui fédère près de 600 éditeurs français représentant 75% du chiffre d'affaires de ce secteur.
Le Salon du Livre de Paris, organisé par le SNE et qui se tient en mars à la Porte de Versailles, a traversé quelques zones de turbulences cette année, beaucoup réclamant un changement de cap et une réduction de sa voilure.
En mars, lors de sa 30e édition, le numéro un de l'édition française Hachette Livre (Lagardère) était quasiment absent. D'autres éditeurs, comme Bayard, lui avaient emboîté le pas ou avaient réduit leurs stands. Le salon 2010 a enregistré quelque 190.000 entrées, une fréquentation en baisse de près de 8% par rapport à l'année précédente.
Le président du SNE se fixe également l’objectif de "faire respecter nos valeurs dans le marché numérique émergent, ce qui passe entre autres par la loi sur le prix unique du livre numérique et la réaffirmation du droit des auteurs".
Soulignant "que la question du contentieux Google est au coeur de nos préoccupations", Antoine Gallimard a annoncé que, "en parallèle à la procédure lancée par La Martinière avec le soutien du SNE et de la SGDL (Société des gens de lettres), Albin Michel, Gallimard et Flammarion déposeront à leur tour une plainte durant l’été".
Après plusieurs années de contentieux, Google, poursuivi en justice par les éditions La Martinière et le SNE, a été condamné le 18 décembre 2009 pour contrefaçon par le tribunal de grande instance de Paris (TGI). Si, depuis, le moteur de recherche a bien soustrait de son indexation des livres du groupe La Martinière, il a fait appel de la décision du TGI.
Le géant américain a numérisé en six ans 12 millions d'ouvrages sans l'autorisation des éditeurs et contre l'avis des ayants droit. Plus d'un million d'ouvrages français sont concernés.
M. Gallimard, 63 ans, a été élu jeudi dernier en assemblée générale président du SNE, qui fédère près de 600 éditeurs français représentant 75% du chiffre d'affaires de ce secteur.
