
De Lecce (Italie) à Londres
L'exposition (jusqu'au 10 juin) présente principalement des oeuvres d'inspiration religieuse de l'époque où Verrio exerçait à Lecce, puis à Toulouse où il reçut des commandes pour les églises de la ville.
Un "Saint Just convertit Saint Oronze", "La transverbération de Sainte Thérèse" ou "Le mariage de la Vierge" sont particulièrement représentatifs de ces périodes.
En Angleterre, où il vivra pendant 40 ans et parviendra au sommet de son art, il s'oriente plutôt vers les décors et le portrait. Un "Autoportrait" et un double portrait de l'artiste et du Brigadier-Général Robert Killigrew illustrent cette évolution. Et surtout un portrait de Charles II, souverain qui l'honorera en le nommant en 1684 "premier peintre du roi".
Verrio, "véritable coloriste, adepte des tons clairs et légèrement acides", selon le Commissaire de l'exposition Axel Hémery, atteindra la renommée à la cour d'Angleterre, notamment pour ses décors encore visibles au château de Windsor et à Hampton Court.
L'exposition consacre également une section au tableau représentant "Saint Félix de Cantalice", des collections du Musée des Augustins. Cette oeuvre, abîmée lors d'une inondation, a été restaurée à Toulouse et les grandes étapes de cette opération, qui a duré deux ans, sont expliquées sur des panneaux et au travers d'un documentaire filmé.
Enfin, une oeuvre particulièrement originale est montrée à Toulouse, où passe le Canal du Midi conçu par Pierre-Paul Riquet : une illustration de la "Carte du Canal royal de communication des mers en Languedoc" qu'il dédie à Louis XIV. Dans un coin, figure un dessin représentant la France tenant la Méditerranée et l'océan Atlantique, que relie le Canal des deux mers.
Un "Saint Just convertit Saint Oronze", "La transverbération de Sainte Thérèse" ou "Le mariage de la Vierge" sont particulièrement représentatifs de ces périodes.
En Angleterre, où il vivra pendant 40 ans et parviendra au sommet de son art, il s'oriente plutôt vers les décors et le portrait. Un "Autoportrait" et un double portrait de l'artiste et du Brigadier-Général Robert Killigrew illustrent cette évolution. Et surtout un portrait de Charles II, souverain qui l'honorera en le nommant en 1684 "premier peintre du roi".
Verrio, "véritable coloriste, adepte des tons clairs et légèrement acides", selon le Commissaire de l'exposition Axel Hémery, atteindra la renommée à la cour d'Angleterre, notamment pour ses décors encore visibles au château de Windsor et à Hampton Court.
L'exposition consacre également une section au tableau représentant "Saint Félix de Cantalice", des collections du Musée des Augustins. Cette oeuvre, abîmée lors d'une inondation, a été restaurée à Toulouse et les grandes étapes de cette opération, qui a duré deux ans, sont expliquées sur des panneaux et au travers d'un documentaire filmé.
Enfin, une oeuvre particulièrement originale est montrée à Toulouse, où passe le Canal du Midi conçu par Pierre-Paul Riquet : une illustration de la "Carte du Canal royal de communication des mers en Languedoc" qu'il dédie à Louis XIV. Dans un coin, figure un dessin représentant la France tenant la Méditerranée et l'océan Atlantique, que relie le Canal des deux mers.