Anwar Al-Aulaqi
L'imam radical a pour la première fois été accusé par un tribunal yéménite "d'incitation à l'assassinat d'Occidentaux et de membres des services de sécurité". Il est jugé par contumace, notamment pour avoir communiqué par courriels avec un Yéménite qui assassiné le mois dernier un Français, Jacques Spagnolo, à Sanaa.
Aulaqi est placé par Washington sur sa liste des cibles à éliminer en raison de ses liens présumés avec Al-Qaïda.
Le prédicateur, âgé de 39 ans, serait réfugié dans la province de Chabwa, dans le sud du Yémen, fief de la puissante tribu des Awaliq dont il est issu.
Les autorités ont affirmé qu'il était visé, aux cô tés de responsables d'Al-Qaïda, par un raid de l'aviation yéménite le 24 décembre à Wadi Rafadh, dans la province de Chabwa, qui avait fait 34 morts.
Mais selon les services de sécurité, le prédicateur ne s'y trouvait pas.
Aulaqi est connu pour avoir entretenu une correspondance avec le commandant américain Nidal Hassan, accusé de la fusillade qui a fait 13 morts en novembre 2009 à la base de Fort Hood (Texas).
Il a également été mis en cause dans l'attentat raté commis par le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab dans un avion américain reliant Detroit à Amsterdam le jour de Noël 2009.
Dans une vidéo mise en ligne en mai dernier sur des sites islamistes, l'imam appelait les soldats américains musulmans à "suivre l'exemple de Nidal Hassan, qui a tué des soldats en route pour l'Afghanistan et l'Irak".
Une nouvelle vidéo d'Aulaqi a été mise en ligne le 23 octobre, mais elle ne contenait qu'un préambule d'une minute et demie, affirmant que les ulémas, théologiens musulmans, devaient guider les musulmans en ces "circonstances difficiles".
Aulaqi, marié et père de cinq enfants, est issu d'un milieu aisé: son père Nasser al-Aulaqi est un ancien ministre de l'Agriculture et ancien recteur de l'université de Sanaa.
Il anime des sites web, et il est l'auteur d'une série de conférences audio sur "la vie des prophètes", vendue sur internet.
Né au Nouveau-Mexique en 1971, Aulaqi est revenu au Yémen pour y suivre ses études secondaires, selon une source proche du prédicateur, puis a regagné les Etats-Unis pour y effectuer des études supérieures.
Diplô mé en génie civil de l'université d'Etat du Colorado, il a obtenu un mastère en sciences de l'éducation à l'Université de San Diego.
Il a prêché dans des mosquées de plusieurs Etats américains, et a travaillé dans une association de bienfaisance relevant de l'imam yéménite radical Abdel Majid Zendani, accusé par Washington d'être lié à des groupes "terroristes".
En 2006, il est revenu au Yémen où il a été détenu quelques mois pour son implication dans le rapt du fils d'un riche Yéménite et une demande de rançon "pour financer Al-Qaïda".
Il a cependant été libéré en 2008 à la condition qu'il demeure à Sanaa et qu'il se présente au poste de police chaque jour.
Mais au bout de quelques mois, il s'est rendu dans la région de Chabwa.
Les autorités yéménites affirment le rechercher activement et un responsable antiterroriste américain avait confirmé à l'AFP le 7 avril que l'administration Obama avait donné son feu vert à son élimination.
Mi-juillet, elle a annoncé le gel de ses avoirs et interdit à tout ressortissant américain d'entrer en contact avec lui.
Mais un responsable américain a révélé récemment qu'Aulaqi avait été invité à déjeuner au Pentagone peu après le 11-Septembre, dans le cadre des efforts du secrétaire à la Défense de l'époque, Donald Rumsfeld, pour établir des contacts avec la communauté musulmane modérée à la suite des attentats.
Aulaqi est placé par Washington sur sa liste des cibles à éliminer en raison de ses liens présumés avec Al-Qaïda.
Le prédicateur, âgé de 39 ans, serait réfugié dans la province de Chabwa, dans le sud du Yémen, fief de la puissante tribu des Awaliq dont il est issu.
Les autorités ont affirmé qu'il était visé, aux cô tés de responsables d'Al-Qaïda, par un raid de l'aviation yéménite le 24 décembre à Wadi Rafadh, dans la province de Chabwa, qui avait fait 34 morts.
Mais selon les services de sécurité, le prédicateur ne s'y trouvait pas.
Aulaqi est connu pour avoir entretenu une correspondance avec le commandant américain Nidal Hassan, accusé de la fusillade qui a fait 13 morts en novembre 2009 à la base de Fort Hood (Texas).
Il a également été mis en cause dans l'attentat raté commis par le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab dans un avion américain reliant Detroit à Amsterdam le jour de Noël 2009.
Dans une vidéo mise en ligne en mai dernier sur des sites islamistes, l'imam appelait les soldats américains musulmans à "suivre l'exemple de Nidal Hassan, qui a tué des soldats en route pour l'Afghanistan et l'Irak".
Une nouvelle vidéo d'Aulaqi a été mise en ligne le 23 octobre, mais elle ne contenait qu'un préambule d'une minute et demie, affirmant que les ulémas, théologiens musulmans, devaient guider les musulmans en ces "circonstances difficiles".
Aulaqi, marié et père de cinq enfants, est issu d'un milieu aisé: son père Nasser al-Aulaqi est un ancien ministre de l'Agriculture et ancien recteur de l'université de Sanaa.
Il anime des sites web, et il est l'auteur d'une série de conférences audio sur "la vie des prophètes", vendue sur internet.
Né au Nouveau-Mexique en 1971, Aulaqi est revenu au Yémen pour y suivre ses études secondaires, selon une source proche du prédicateur, puis a regagné les Etats-Unis pour y effectuer des études supérieures.
Diplô mé en génie civil de l'université d'Etat du Colorado, il a obtenu un mastère en sciences de l'éducation à l'Université de San Diego.
Il a prêché dans des mosquées de plusieurs Etats américains, et a travaillé dans une association de bienfaisance relevant de l'imam yéménite radical Abdel Majid Zendani, accusé par Washington d'être lié à des groupes "terroristes".
En 2006, il est revenu au Yémen où il a été détenu quelques mois pour son implication dans le rapt du fils d'un riche Yéménite et une demande de rançon "pour financer Al-Qaïda".
Il a cependant été libéré en 2008 à la condition qu'il demeure à Sanaa et qu'il se présente au poste de police chaque jour.
Mais au bout de quelques mois, il s'est rendu dans la région de Chabwa.
Les autorités yéménites affirment le rechercher activement et un responsable antiterroriste américain avait confirmé à l'AFP le 7 avril que l'administration Obama avait donné son feu vert à son élimination.
Mi-juillet, elle a annoncé le gel de ses avoirs et interdit à tout ressortissant américain d'entrer en contact avec lui.
Mais un responsable américain a révélé récemment qu'Aulaqi avait été invité à déjeuner au Pentagone peu après le 11-Septembre, dans le cadre des efforts du secrétaire à la Défense de l'époque, Donald Rumsfeld, pour établir des contacts avec la communauté musulmane modérée à la suite des attentats.