Mais les banques du royaume, premier exportateur mondial de pétrole, doivent relever le défi de la rentabilité en raison d'une faible marge bénéficiaire et de la lente croissance du monde des affaires, ajoute Moody's dans son rapport annuel sur le secteur bancaire saoudien.
"L'actuel système bancaire saoudien et ses fondamentaux financiers historiquement solides soulignent la résistance de ce système", a commenté un analyste de Moody's, Christos Theofilou, dans un communiqué.
Moody's estime que le système bancaire saoudien sera "stable" sur les 12 à 18 prochains mois, ajoutant que la croissance économique du royaume, soutenue par d'importantes dépenses publiques, explique la résistance des banques à l'impact de la crise mondiale.
Dimanche, la Banque centrale saoudienne a prévu un taux de croissance de 3,5% en 2010, contre 0,6% l'an dernier. Des économistes projettent un taux 3,6 à 3,9% pour cette année.
Mais les faibles taux d'intérêt et une demande, toujours timide, dans le domaine de l'emprunt bancaire font que la marge bénéficiaire des banques demeure sous pression et que ces banques ne peuvent pas espérer une croissance de leurs bénéfices, selon Moody's.
En outre, les banques ne seront pas en mesure de réduire le volume de leurs crédits non performants car l'affaire de la "fraude massive" d'un montant de 10 milliards de dollars impliquant deux groupes financiers saoudiens, Saad group et Algosaibi group, est loin d'être résolue, note Moody's.
"Dans l'ensemble, Moody's s'attend à ce que les revenus nets des banques en 2010/2011 connaissent une hausse modeste par rapport aux deux dernières années, à la faveur notamment d'une baisse attendue des provisions pour créances douteuses", selon le rapport.
"L'actuel système bancaire saoudien et ses fondamentaux financiers historiquement solides soulignent la résistance de ce système", a commenté un analyste de Moody's, Christos Theofilou, dans un communiqué.
Moody's estime que le système bancaire saoudien sera "stable" sur les 12 à 18 prochains mois, ajoutant que la croissance économique du royaume, soutenue par d'importantes dépenses publiques, explique la résistance des banques à l'impact de la crise mondiale.
Dimanche, la Banque centrale saoudienne a prévu un taux de croissance de 3,5% en 2010, contre 0,6% l'an dernier. Des économistes projettent un taux 3,6 à 3,9% pour cette année.
Mais les faibles taux d'intérêt et une demande, toujours timide, dans le domaine de l'emprunt bancaire font que la marge bénéficiaire des banques demeure sous pression et que ces banques ne peuvent pas espérer une croissance de leurs bénéfices, selon Moody's.
En outre, les banques ne seront pas en mesure de réduire le volume de leurs crédits non performants car l'affaire de la "fraude massive" d'un montant de 10 milliards de dollars impliquant deux groupes financiers saoudiens, Saad group et Algosaibi group, est loin d'être résolue, note Moody's.
"Dans l'ensemble, Moody's s'attend à ce que les revenus nets des banques en 2010/2011 connaissent une hausse modeste par rapport aux deux dernières années, à la faveur notamment d'une baisse attendue des provisions pour créances douteuses", selon le rapport.