
Les fidèles, venus des quatre coins du monde pour le Hajj que tout musulman est supposé accomplir une fois durant sa vie s'il en a les moyens, jetaient des cailloux sur la grande stèle de Satan, appelé Iblis par les musulmans.
Dans la cohue, des centaines de milliers de cailloux volaient au dessus des têtes des fidèles parfois exaltés sous l'oeil vigilant des forces de l'ordre.
Il faut jeter sept pierres le premier jour sur la grande stèle, un pilier de 30 mètres de haut, et 21 pierres le lendemain ou le surlendemain sur la grande, la moyenne et la petite.
Les fidèles participant au plus grand pèlerinage annuel au monde ont dormi dans la vallée de Mina, une immense ville de tentes, après avoir prié lundi sur le Mont Arafat dans ce qui est considéré comme le moment fort du hajj.
La lapidation de Satan, un exercice à haut risque, a été marquée ces dernières années par des bousculades mortelles avant que les autorités saoudiennes n'aménagent le site.
Les fidèles y accèdent maintenant par un pont de plusieurs niveaux et leur flux est contrô lé par la police qui veille à garder un mouvement fluide.
En janvier 2006, 364 pèlerins sont morts piétinés lors d'un mouvement de panique, et 251 deux ans auparavant. En juillet 1990, 1.426 pèlerins avaient péri, la plupart étouffés lors d'un mouvement de panique dans un tunnel.
Après la lapidation, les fidèles sont supposés immoler une bête pour marquer l'Aïd al-Adha, ou la fête du sacrifice, en souvenir du prophète Abraham qui a failli sacrifier son fils Ismaïl avant que l'ange Gabriel ne lui propose un mouton à la place, selon la tradition.
En fait, les pèlerins achètent des bons auprès des autorités saoudiennes qui se chargent d'immoler les bêtes, de geler les carcasses avant de les envoyer sous forme d'aide aux nécessiteux des pays islamiques.
L'Aïd al-Adha, l'un des plus importants du calendrier musulman, est célébré par les fidèles à travers le monde et donne généralement lieu à un élan de solidarité en faveur des pauvres et des démunis.
A cette occasion, le président américain Barack Obama a présenté ses voeux aux musulmans, en évoquant, lundi, les valeurs communes aux religions du Livre.
"Michelle et moi-même souhaitons un joyeux Aïd al-Adha aux musulmans du monde entier", a-t-il déclaré dans un communiqué diffusé par la Maison Blanche.
Cette fête "rappelle les valeurs partagées et les racines communes de trois grandes religions du monde", a ajouté le président américain, en allusion à l'islam, au christianisme et au judaïsme.
Après le rituel de lapidation de Satan, les fidèles doivent se rendre à La Mecque pour tourner autour de la Kaaba, construction cubique au centre de la Grande mosquée.
Ils se livrent ensuite à la déambulation entre Safa et Marwa sur les pas de Hajar, épouse d'Abraham, qui selon la tradition avait couru entre ces deux lieux pour chercher de l'eau pour son fils Ismaïl, jusqu'à ce que la source de Zamzam jaillisse à ses pieds.
Le hajj prend fin vendredi. Plus de deux millions de fidèles y ont participé cette année et il n'a été marqué jusqu'à présent par aucun incident majeur.
Dans la cohue, des centaines de milliers de cailloux volaient au dessus des têtes des fidèles parfois exaltés sous l'oeil vigilant des forces de l'ordre.
Il faut jeter sept pierres le premier jour sur la grande stèle, un pilier de 30 mètres de haut, et 21 pierres le lendemain ou le surlendemain sur la grande, la moyenne et la petite.
Les fidèles participant au plus grand pèlerinage annuel au monde ont dormi dans la vallée de Mina, une immense ville de tentes, après avoir prié lundi sur le Mont Arafat dans ce qui est considéré comme le moment fort du hajj.
La lapidation de Satan, un exercice à haut risque, a été marquée ces dernières années par des bousculades mortelles avant que les autorités saoudiennes n'aménagent le site.
Les fidèles y accèdent maintenant par un pont de plusieurs niveaux et leur flux est contrô lé par la police qui veille à garder un mouvement fluide.
En janvier 2006, 364 pèlerins sont morts piétinés lors d'un mouvement de panique, et 251 deux ans auparavant. En juillet 1990, 1.426 pèlerins avaient péri, la plupart étouffés lors d'un mouvement de panique dans un tunnel.
Après la lapidation, les fidèles sont supposés immoler une bête pour marquer l'Aïd al-Adha, ou la fête du sacrifice, en souvenir du prophète Abraham qui a failli sacrifier son fils Ismaïl avant que l'ange Gabriel ne lui propose un mouton à la place, selon la tradition.
En fait, les pèlerins achètent des bons auprès des autorités saoudiennes qui se chargent d'immoler les bêtes, de geler les carcasses avant de les envoyer sous forme d'aide aux nécessiteux des pays islamiques.
L'Aïd al-Adha, l'un des plus importants du calendrier musulman, est célébré par les fidèles à travers le monde et donne généralement lieu à un élan de solidarité en faveur des pauvres et des démunis.
A cette occasion, le président américain Barack Obama a présenté ses voeux aux musulmans, en évoquant, lundi, les valeurs communes aux religions du Livre.
"Michelle et moi-même souhaitons un joyeux Aïd al-Adha aux musulmans du monde entier", a-t-il déclaré dans un communiqué diffusé par la Maison Blanche.
Cette fête "rappelle les valeurs partagées et les racines communes de trois grandes religions du monde", a ajouté le président américain, en allusion à l'islam, au christianisme et au judaïsme.
Après le rituel de lapidation de Satan, les fidèles doivent se rendre à La Mecque pour tourner autour de la Kaaba, construction cubique au centre de la Grande mosquée.
Ils se livrent ensuite à la déambulation entre Safa et Marwa sur les pas de Hajar, épouse d'Abraham, qui selon la tradition avait couru entre ces deux lieux pour chercher de l'eau pour son fils Ismaïl, jusqu'à ce que la source de Zamzam jaillisse à ses pieds.
Le hajj prend fin vendredi. Plus de deux millions de fidèles y ont participé cette année et il n'a été marqué jusqu'à présent par aucun incident majeur.