Pierre Camatte
Portant une veste kaki, l'air éprouvé, Pierre Camatte, 61 ans, a répondu brièvement aux questions des journalistes.
"Je n'ai jamais commis d'imprudence, cela fait quinze ans que j'opère dans cette région du Mali", a-t-il dit. "Je ne pensais pas être une cible, a-t-il ajouté, précisant que ses ravisseurs "sont venus me chercher peut-être avec des complicités locales".
Il a dit s'être "battu", lors de son enlèvement, avec ses ravisseurs qui l'"ont roué de coups".
Ceux-ci, a-t-il raconté, ont "tenté à plusieurs reprises de me convertir car ils veulent islamiser le monde à leur manière".
Selon une association qu'il préside dans les Vosges (est de la France) Pierre Camatte se rendait régulièrement au Mali où il était impliqué notamment dans la culture d'une plante thérapeutique contre le paludisme.
Il avait été enlevé en pleine nuit le 26 novembre 2009 dans un hô tel de Ménaka (nord-est) par des Maliens de la région qui l'auraient ensuite "vendu" à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Aqmi l'avait libéré après avoir obtenu de Bamako la remise en liberté de quatre islamistes détenus au Mali.
Mercredi soir à Bamako M. Camatte a rencontré le président français Nicolas Sarkozy, actuellement en voyage en Afrique.
"Je n'ai jamais commis d'imprudence, cela fait quinze ans que j'opère dans cette région du Mali", a-t-il dit. "Je ne pensais pas être une cible, a-t-il ajouté, précisant que ses ravisseurs "sont venus me chercher peut-être avec des complicités locales".
Il a dit s'être "battu", lors de son enlèvement, avec ses ravisseurs qui l'"ont roué de coups".
Ceux-ci, a-t-il raconté, ont "tenté à plusieurs reprises de me convertir car ils veulent islamiser le monde à leur manière".
Selon une association qu'il préside dans les Vosges (est de la France) Pierre Camatte se rendait régulièrement au Mali où il était impliqué notamment dans la culture d'une plante thérapeutique contre le paludisme.
Il avait été enlevé en pleine nuit le 26 novembre 2009 dans un hô tel de Ménaka (nord-est) par des Maliens de la région qui l'auraient ensuite "vendu" à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Aqmi l'avait libéré après avoir obtenu de Bamako la remise en liberté de quatre islamistes détenus au Mali.
Mercredi soir à Bamako M. Camatte a rencontré le président français Nicolas Sarkozy, actuellement en voyage en Afrique.