La Zona Maco réunira 70 à 80 galeries d'art dans l'immense Centre de congrès et d'expositions de la banque Banamex, une des plus importantes du Mexique.
Parallèlement, la Fondation Jumex, née de la passion pour l'art du plus grand industriel mexicain du jus de fruit, ouvrira jeudi "Le néant et l'être", exposition d'une centaine d'oeuvres sur les 2.000 de sa collection, réputée la plus grande d'Amérique latine pour l'art contemporain, dans son usine de production de la grande banlieue de Mexico.
"Le néant et l'être", reprise décalée du titre de la pièce écrite en 1943 par le philosophe français Jean-Paul Sartre, "L'être et le néant", dégage une sensation de désespoir, de vide, de manque. L'expression de la période actuelle de crise mondiale, selon l'organisatrice de l'exposition, Shamim M. Momin, conservatrice associée du Whitney Museum of American Art.
Nombre d'artistes, paradoxalement, semblent puiser de l'énergie dans la crise, affirme-t-elle à l'AFP.
"On constate historiquement, dans ces périodes d'évolution, de changement, des occasions, des sources d'inspiration pour les artistes", explique-t-elle.
"Quand tout est en désordre, en chambardement, en effondrement, des choses intéressantes surviennent", ajoute-t-elle.
"Le Mexique vit actuellement un moment d'assez grande angoisse", confirme l'artiste mexicain Eduardo Abaroa, qui expose dans "Le néant et l'être".
Le peintre américain Alex Hubbard, exposé lui aussi dans l'usine de jus de fruits, renchérit: "on était dans un de ces stades de fatigue et d'ennui, et nous voici maintenant nerveux, éveillés", dans une allusion à l'oeuvre d'un autre artiste de l'exposition, intitulée "Ennui et fatigue".
L'exposition de la "Collection Jumex", initiative d'Eugenio Lopez Alonso, héritier du groupe, est ouverte gratuitement au public. Ses oeuvres, rangées dans les entrepôts de l'usine, voyagent régulièrement à travers le monde.
Lorsqu'il a ouvert ses locaux industriels à l'art contemporain, en mars 2001, l'accueil a été rien moins que mitigé, se souvient Patricia Marshall, acheteuse d'art, qui travaille avec lui depuis 1995: "au début, les gens ont pensé qu'il était devenu fou".
Aujourd'hui, il prépare l'ouverture, prévue en 2011, d'une galerie dans Polanco, quartier chic de la capitale.
Sa "Collection" a servi de déclic dans un Mexico qui regorge déjà de musées, mais certes d'arts bien plus anciens, de l'avis de son directeur, Michel Blansube: "on constate ici maintenant ce phénomène, que des gens riches veulent être collectionneurs d'oeuvres d'art".
Parallèlement, la Fondation Jumex, née de la passion pour l'art du plus grand industriel mexicain du jus de fruit, ouvrira jeudi "Le néant et l'être", exposition d'une centaine d'oeuvres sur les 2.000 de sa collection, réputée la plus grande d'Amérique latine pour l'art contemporain, dans son usine de production de la grande banlieue de Mexico.
"Le néant et l'être", reprise décalée du titre de la pièce écrite en 1943 par le philosophe français Jean-Paul Sartre, "L'être et le néant", dégage une sensation de désespoir, de vide, de manque. L'expression de la période actuelle de crise mondiale, selon l'organisatrice de l'exposition, Shamim M. Momin, conservatrice associée du Whitney Museum of American Art.
Nombre d'artistes, paradoxalement, semblent puiser de l'énergie dans la crise, affirme-t-elle à l'AFP.
"On constate historiquement, dans ces périodes d'évolution, de changement, des occasions, des sources d'inspiration pour les artistes", explique-t-elle.
"Quand tout est en désordre, en chambardement, en effondrement, des choses intéressantes surviennent", ajoute-t-elle.
"Le Mexique vit actuellement un moment d'assez grande angoisse", confirme l'artiste mexicain Eduardo Abaroa, qui expose dans "Le néant et l'être".
Le peintre américain Alex Hubbard, exposé lui aussi dans l'usine de jus de fruits, renchérit: "on était dans un de ces stades de fatigue et d'ennui, et nous voici maintenant nerveux, éveillés", dans une allusion à l'oeuvre d'un autre artiste de l'exposition, intitulée "Ennui et fatigue".
L'exposition de la "Collection Jumex", initiative d'Eugenio Lopez Alonso, héritier du groupe, est ouverte gratuitement au public. Ses oeuvres, rangées dans les entrepôts de l'usine, voyagent régulièrement à travers le monde.
Lorsqu'il a ouvert ses locaux industriels à l'art contemporain, en mars 2001, l'accueil a été rien moins que mitigé, se souvient Patricia Marshall, acheteuse d'art, qui travaille avec lui depuis 1995: "au début, les gens ont pensé qu'il était devenu fou".
Aujourd'hui, il prépare l'ouverture, prévue en 2011, d'une galerie dans Polanco, quartier chic de la capitale.
Sa "Collection" a servi de déclic dans un Mexico qui regorge déjà de musées, mais certes d'arts bien plus anciens, de l'avis de son directeur, Michel Blansube: "on constate ici maintenant ce phénomène, que des gens riches veulent être collectionneurs d'oeuvres d'art".