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Au cours des neuf premiers mois de l’année 2008, 5181 projets ont été réalisés, moyennant des investissements de l’ordre de 15,9 millions de dinars, contre 5130 projets d’une valeur de 13,7 millions de dinars au cours de la même période de l’année 2007.
La croissance de l’investissement dans le secteur de l’artisanat a atteint 8 % et 7 % pour la création d’emplois. Les résultats réalisés par le secteur ont été consolidés au cours des dernières années.
Selon les données présentées, 7167 projets moyennant des investissements de l’ordre de 19,8 millions de dinars, ont été créés dans le secteur de l’artisanat lequel participe à hauteur de 52 millions de dinars, à l’exportation. Le nombre d’emplois créés est estimé à 10300.
Les dernières décisions présidentielles visent à consolider l’apport du secteur de l’artisanat et de garantir son adhésion à l’économie mondiale, l’ultime objectif étant de hisser la Tunisie au rang de pole international de commerce et de service.
Selon M. Mohamed Bousaid, directeur général de l’Office National de l’Artisanat (ONA), le secteur constitue l’un des plus importants constituant de cette démarche. L’objectif est de hisser, à l’horizon 2016, les exportations du secteur à 8,9 % du total des exportations tunisiennes, par la concrétisation des objectifs de la stratégie de promotion du secteur pour l’année en cours.
Ces décisions visent en outre à développer les ressources humaines par la garantie d’un encadrement aux artisans et un cadre de travail adéquat, eu égard à l’importance du volet de la formation.
La stratégie mise en place cible notamment la diversification des spécialités, la généralisation des normes de qualité et de contrôle et la promotion de l’encadrement technique.
L’objectif de cette approche est d’attirer les cadres supérieurs afin de tirer profit de leurs compétences au sein des centres spécialisés.
La même approche vise à développer le cadre législatif et organisationnel du secteur y compris le statut et la couverture sociale, l’encadrement technique, outre la garantie des normes de qualité et la mise en place des structures d’appui et de financement jusqu’à l’écoulement du produit.
Le secteur de l’artisanat constitue en outre une opportunité pour les demandeurs d’emplois et notamment les diplômés du supérieur dans les domaines de l’investissement et de la création, l’ultime objectif étant de donner un nouveau souffle aux métiers des ancêtres et à la formation garantie par 18 entreprises spécialisées opérant dans le secteur.
Les décisions prises au profit du secteur concernent en outre l’augmentation du plafond de la participation de la Banque tunisienne de solidarité (BTS) à 100 mille dinars, en fonction de l’expérience professionnelle, pour les personnes physiques, et la garantie aux personnes morales de bénéficier des mécanismes de financement existants.
Dans le cadre de la même démarche, le nombre de villages de métiers a atteint 14 après la création de 5 villages à Zaghouan, Kébili, Gabès, Kasserine et Djerba. Il y a lieu de souligner que le chef de l’Etat a ordonné, au cours d’un conseil régional tenu à Kairouan le 27 avril 2009, la création de 3 zones de métiers et un village de métier dans la région.
Concernant la mise à niveau des entreprises et notamment celles exportatrices, le programme prévoit la mise à niveau, au cours du XIème plan de développement, de 100 entreprises artisanales, avec une moyenne de 20 entreprises artisanales par an.
Dans ce cadre, une étude a été réalisée sur le secteur de la chéchia, outre l’adoption d’un plan de mise à niveau de la coopérative de foulage de la chéchia à ‘El Battan.
Le chef de l’Etat a ordonné de financer la réalisation du programme de mise à niveau des entreprises du secteur de l’artisanat par le biais du fonds de développement de la compétitivité industrielle (FODEC) ainsi que de créer des unités techniques spécialisées dans l’artisanat au sein des centres techniques industriels pour développer le design et les modes de production.
Dans l’objectif d’encourager l’utilisation de l’énergie propre, les mesures présidentielles prévoient d’aider les potiers à acquérir des fours fonctionnant au gaz naturel. En outre, la qualité demeure la préoccupation majeure des responsables du secteur qui veillent au développement des techniques de production pour conforter la compétitivité de l’artisanat national, renforcer le rôle de l’”amine”, du conseil des métiers et de l’Office National de l’artisanat en matière de contrôle, en l’élargissant à de nouveaux produits outre les tapis, le Margoum, le cuir et le cuivre ouvragé et étendant le réseau des magasins recommandés.
En vue de diffuser la culture de la qualité, des guides seront distribués aux artisans ainsi qu’aux consommateurs outre la publication de guides spécialisés pour chaque produit artisanal. C’est ainsi qu’un guide spécifique aux tapis a déjà été distribué.
Il s’agit, également, de publier des cahiers de charges techniques et de référence pour les métiers artisanaux et la création d’un label pour chaque produit ainsi que la mise en place de normes pour les matières premières.
Le Directeur général de l’Office a avancé que les efforts sont axés sur la promotion du tapis qui constitue l’un des symboles de marque du produit artisanal, reflétant la richesse et la diversité des cultures dans les régions outre les larges opportunités qu’offre ce secteur à l’exportation.
S’agissant de la commercialisation, elle a bénéficié de mesures additionnelles consistant à des encouragements à l’exportation, au renforcement du rôle des grands magasins dans la commercialisation des produits de l’artisanat (espaces permanents) et la réservation d’espaces pour l’artisanat dans le cadre du programme de sauvegarde du tissu urbain dans les vieux quartiers et les médinas outre le relèvement du nombre de villages d’artisans et l’incitation des entreprises publiques à s’approvisionner en produits de l’artisanat pour couvrir ses besoins.
S’agissant du secteur de l’orfèvrerie, les structures du tutelle: ministères des finances et du commerce et Banque Centrale de Tunisie oeuvrent à mettre en place une stratégie complémentaire en vue de le promouvoir, laquelle est axée sur la promotion de la qualité, la protection du consommateur et la révision du régime d’imposition dans ce secteur outre son exploitation à des fins touristiques et d’exportation.
Le directeur général de l’office de l’artisanat a indiqué que l’ensemble de ces mesures vise à dynamiser davantage le secteur de l’artisanat, à valoriser ses produits qui reflètent la richesse du patrimoine culturel et constituent les fondements de l’identité nationale.
Il a affirmé que les efforts visent la protection de cette activité à travers le parachèvement du cadre juridique et réglementaire relatif aux appellations d’origine, aux indications de provenance et indications géographiques. Il s’agit, en outre, de favoriser l’enregistrement des produits de l’artisanat tunisien aux plans national et international.
La croissance de l’investissement dans le secteur de l’artisanat a atteint 8 % et 7 % pour la création d’emplois. Les résultats réalisés par le secteur ont été consolidés au cours des dernières années.
Selon les données présentées, 7167 projets moyennant des investissements de l’ordre de 19,8 millions de dinars, ont été créés dans le secteur de l’artisanat lequel participe à hauteur de 52 millions de dinars, à l’exportation. Le nombre d’emplois créés est estimé à 10300.
Les dernières décisions présidentielles visent à consolider l’apport du secteur de l’artisanat et de garantir son adhésion à l’économie mondiale, l’ultime objectif étant de hisser la Tunisie au rang de pole international de commerce et de service.
Selon M. Mohamed Bousaid, directeur général de l’Office National de l’Artisanat (ONA), le secteur constitue l’un des plus importants constituant de cette démarche. L’objectif est de hisser, à l’horizon 2016, les exportations du secteur à 8,9 % du total des exportations tunisiennes, par la concrétisation des objectifs de la stratégie de promotion du secteur pour l’année en cours.
Ces décisions visent en outre à développer les ressources humaines par la garantie d’un encadrement aux artisans et un cadre de travail adéquat, eu égard à l’importance du volet de la formation.
La stratégie mise en place cible notamment la diversification des spécialités, la généralisation des normes de qualité et de contrôle et la promotion de l’encadrement technique.
L’objectif de cette approche est d’attirer les cadres supérieurs afin de tirer profit de leurs compétences au sein des centres spécialisés.
La même approche vise à développer le cadre législatif et organisationnel du secteur y compris le statut et la couverture sociale, l’encadrement technique, outre la garantie des normes de qualité et la mise en place des structures d’appui et de financement jusqu’à l’écoulement du produit.
Le secteur de l’artisanat constitue en outre une opportunité pour les demandeurs d’emplois et notamment les diplômés du supérieur dans les domaines de l’investissement et de la création, l’ultime objectif étant de donner un nouveau souffle aux métiers des ancêtres et à la formation garantie par 18 entreprises spécialisées opérant dans le secteur.
Les décisions prises au profit du secteur concernent en outre l’augmentation du plafond de la participation de la Banque tunisienne de solidarité (BTS) à 100 mille dinars, en fonction de l’expérience professionnelle, pour les personnes physiques, et la garantie aux personnes morales de bénéficier des mécanismes de financement existants.
Dans le cadre de la même démarche, le nombre de villages de métiers a atteint 14 après la création de 5 villages à Zaghouan, Kébili, Gabès, Kasserine et Djerba. Il y a lieu de souligner que le chef de l’Etat a ordonné, au cours d’un conseil régional tenu à Kairouan le 27 avril 2009, la création de 3 zones de métiers et un village de métier dans la région.
Concernant la mise à niveau des entreprises et notamment celles exportatrices, le programme prévoit la mise à niveau, au cours du XIème plan de développement, de 100 entreprises artisanales, avec une moyenne de 20 entreprises artisanales par an.
Dans ce cadre, une étude a été réalisée sur le secteur de la chéchia, outre l’adoption d’un plan de mise à niveau de la coopérative de foulage de la chéchia à ‘El Battan.
Le chef de l’Etat a ordonné de financer la réalisation du programme de mise à niveau des entreprises du secteur de l’artisanat par le biais du fonds de développement de la compétitivité industrielle (FODEC) ainsi que de créer des unités techniques spécialisées dans l’artisanat au sein des centres techniques industriels pour développer le design et les modes de production.
Dans l’objectif d’encourager l’utilisation de l’énergie propre, les mesures présidentielles prévoient d’aider les potiers à acquérir des fours fonctionnant au gaz naturel. En outre, la qualité demeure la préoccupation majeure des responsables du secteur qui veillent au développement des techniques de production pour conforter la compétitivité de l’artisanat national, renforcer le rôle de l’”amine”, du conseil des métiers et de l’Office National de l’artisanat en matière de contrôle, en l’élargissant à de nouveaux produits outre les tapis, le Margoum, le cuir et le cuivre ouvragé et étendant le réseau des magasins recommandés.
En vue de diffuser la culture de la qualité, des guides seront distribués aux artisans ainsi qu’aux consommateurs outre la publication de guides spécialisés pour chaque produit artisanal. C’est ainsi qu’un guide spécifique aux tapis a déjà été distribué.
Il s’agit, également, de publier des cahiers de charges techniques et de référence pour les métiers artisanaux et la création d’un label pour chaque produit ainsi que la mise en place de normes pour les matières premières.
Le Directeur général de l’Office a avancé que les efforts sont axés sur la promotion du tapis qui constitue l’un des symboles de marque du produit artisanal, reflétant la richesse et la diversité des cultures dans les régions outre les larges opportunités qu’offre ce secteur à l’exportation.
S’agissant de la commercialisation, elle a bénéficié de mesures additionnelles consistant à des encouragements à l’exportation, au renforcement du rôle des grands magasins dans la commercialisation des produits de l’artisanat (espaces permanents) et la réservation d’espaces pour l’artisanat dans le cadre du programme de sauvegarde du tissu urbain dans les vieux quartiers et les médinas outre le relèvement du nombre de villages d’artisans et l’incitation des entreprises publiques à s’approvisionner en produits de l’artisanat pour couvrir ses besoins.
S’agissant du secteur de l’orfèvrerie, les structures du tutelle: ministères des finances et du commerce et Banque Centrale de Tunisie oeuvrent à mettre en place une stratégie complémentaire en vue de le promouvoir, laquelle est axée sur la promotion de la qualité, la protection du consommateur et la révision du régime d’imposition dans ce secteur outre son exploitation à des fins touristiques et d’exportation.
Le directeur général de l’office de l’artisanat a indiqué que l’ensemble de ces mesures vise à dynamiser davantage le secteur de l’artisanat, à valoriser ses produits qui reflètent la richesse du patrimoine culturel et constituent les fondements de l’identité nationale.
Il a affirmé que les efforts visent la protection de cette activité à travers le parachèvement du cadre juridique et réglementaire relatif aux appellations d’origine, aux indications de provenance et indications géographiques. Il s’agit, en outre, de favoriser l’enregistrement des produits de l’artisanat tunisien aux plans national et international.
