Hassan Nasrallah
"L'acte d'accusation aura un prix: la dissension... version irakienne!", titrait dans l'un de ses éditoriaux As Safir, quotidien pro-Hezbollah.
"Une telle décision portera un coup dur à la stabilité", affirmait-il.
Selon le journal, "la crainte est que le modèle irakien ne s'applique au Liban, cette contagion des explosions et des attaques terroristes sur base confessionnelle, ce qui pourrait aboutir à un chaos incontrô lable".
Le chef du parti chiite, Hassan Nasrallah, a affirmé jeudi avoir été informé par le Premier ministre, le sunnite Saad Hariri, que des membres de son parti allaient être accusés par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) dans l'assassinat de son père, l'ex-Premier ministre Rafic Hariri. L'acte d'accusation est attendu entre "septembre et décembre", selon le président du TSL, Antonio Cassese.
"Les leaders du Hezbollah ont leurs yeux rivés sur la rue qui pourrait être incitée à réagir (contre les chiites), et notamment la rue sunnite, d'où la dissension peut éclater", estimait vendredi Al Akhbar, également proche du Hezbollah chiite.
"La crainte aujourd'hui est la menace d'une explosion dans un lieu de prière de la banlieue sud de Beyrouth (à majorité chiite) (...), d'une attaque contre un hô pital dans une région chiite de Beyrouth", poursuivait le quotidien.
Pour An Nahar, proche de la majorité parlementaire soutenue par Washington, "la sécurité est redevenue l'obsession des Libanais en présence d'un arsenal (celui du Hezbollah, ndlr) qui échappe au contrô le de l'Etat, ce qui ne peut permettre (aux autorités) d'empêcher un nouveau 7 mai".
Le 7 mai 2008, le Liban, en pleine crise politique, avait connu des affrontements à caractère confessionnel, notamment entre chiites proches du Hezbollah et sunnites partisans de Saad Hariri. Ces violences avaient duré une semaine et fait 100 morts, faisant craindre une nouvelle guerre civile.
Dans son éditorial, le quotidien al Moustaqbal, propriété de la famille Hariri, appelait pour sa part le président de la République Michel Sleimane, considéré comme neutre, à intervenir "pour calmer nos esprits et sauver le pays".
Rafic Hariri, ancien Premier ministre devenu opposant à l'hégémonie de Damas au Liban, a été tué avec 22 autres personnes dans un attentat à la camionnette piégée à Beyrouth le 14 février 2005.
La Syrie a toujours nié toute implication.
Créé en 2007 par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, le TSL est chargé de juger les auteurs présumés d'attaques au Liban, dont l'assassinat de Rafic Hariri.
Les deux premiers rapports de la commission d'enquête avaient conclu à des "preuves convergentes" contre les renseignements syriens et libanais.
"Une telle décision portera un coup dur à la stabilité", affirmait-il.
Selon le journal, "la crainte est que le modèle irakien ne s'applique au Liban, cette contagion des explosions et des attaques terroristes sur base confessionnelle, ce qui pourrait aboutir à un chaos incontrô lable".
Le chef du parti chiite, Hassan Nasrallah, a affirmé jeudi avoir été informé par le Premier ministre, le sunnite Saad Hariri, que des membres de son parti allaient être accusés par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) dans l'assassinat de son père, l'ex-Premier ministre Rafic Hariri. L'acte d'accusation est attendu entre "septembre et décembre", selon le président du TSL, Antonio Cassese.
"Les leaders du Hezbollah ont leurs yeux rivés sur la rue qui pourrait être incitée à réagir (contre les chiites), et notamment la rue sunnite, d'où la dissension peut éclater", estimait vendredi Al Akhbar, également proche du Hezbollah chiite.
"La crainte aujourd'hui est la menace d'une explosion dans un lieu de prière de la banlieue sud de Beyrouth (à majorité chiite) (...), d'une attaque contre un hô pital dans une région chiite de Beyrouth", poursuivait le quotidien.
Pour An Nahar, proche de la majorité parlementaire soutenue par Washington, "la sécurité est redevenue l'obsession des Libanais en présence d'un arsenal (celui du Hezbollah, ndlr) qui échappe au contrô le de l'Etat, ce qui ne peut permettre (aux autorités) d'empêcher un nouveau 7 mai".
Le 7 mai 2008, le Liban, en pleine crise politique, avait connu des affrontements à caractère confessionnel, notamment entre chiites proches du Hezbollah et sunnites partisans de Saad Hariri. Ces violences avaient duré une semaine et fait 100 morts, faisant craindre une nouvelle guerre civile.
Dans son éditorial, le quotidien al Moustaqbal, propriété de la famille Hariri, appelait pour sa part le président de la République Michel Sleimane, considéré comme neutre, à intervenir "pour calmer nos esprits et sauver le pays".
Rafic Hariri, ancien Premier ministre devenu opposant à l'hégémonie de Damas au Liban, a été tué avec 22 autres personnes dans un attentat à la camionnette piégée à Beyrouth le 14 février 2005.
La Syrie a toujours nié toute implication.
Créé en 2007 par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, le TSL est chargé de juger les auteurs présumés d'attaques au Liban, dont l'assassinat de Rafic Hariri.
Les deux premiers rapports de la commission d'enquête avaient conclu à des "preuves convergentes" contre les renseignements syriens et libanais.