Le résultat net affiché jeudi par le groupe s'est établi à 4,15 milliards d'euros au terme du dernier exercice, un niveau inférieur aux prévisions des analystes qui tablaient sur 4,6 milliards d'euros environ, selon des notes consultées par l'AFP.
Son repli est dû au fait qu'Axa avait bénéficié pour 1,4 milliard d'éléments exceptionnels en 2011, liés pour partie à la vente des filiales australienne et néo-zélandaise, de la participation dans l'assureur chinois Taikang Life et des activités canadiennes.
Si l'on exclut ces éléments, le résultat net du groupe bondit de 44%, fait valoir l'assureur.
Le résultat opérationnel, qui traduit mieux l'activité récurrente du groupe, est en hausse de 13%, à 4,25 milliards d'euros, tandis que le chiffre d'affaires grimpe de 5%, à 90,1 milliards.
Ceci s'explique par une nette amélioration de la rentabilité, avec notamment une progression de la marge sur affaires nouvelles en assurance vie, épargne et retraite, qui passe de 25% à 31%.
"On est satisfaits de cette évolution. Elle est tout à fait conforme à notre stratégie de croissance sélective. Nous avons réussi à associer croissance et rentabilité", s'est félicité Gérald Harlin, directeur financier du groupe, lors d'une conférence téléphonique.
Axa a déjà mis en avant son intention de pousser ses produits de prévoyance et de santé, qui ont affiché une marge sur affaires nouvelles de 53%, alors que le fonds général épargne qui comprend les contrats d'assurance-vie en euros (à capital garanti) présente une marge sur affaires nouvelles plus modeste de 5%.
Sur ce segment vie, épargne et retraite, l'assureur français souligne par ailleurs avoir identifié 200 millions d'euros d'économies potentielles sur les frais d'acquisition. Par conséquent, il a relevé son objectif de réduction des coûts sur la période 2011-2015, déjà annoncé, de 1,5 à 1,7 milliards d'euros.
Il indique également avoir déjà réalisé 700 millions d'euros d'économies de coûts depuis le début de son plan, dont 400 millions sur 2012.
En assurance dommages, la dynamique reste "satisfaisante", a estimé M. Harlin. Le chiffre d'affaires a grimpé de 3%, porté par des hausses moyennes de tarifs d'une ampleur similaire pour les particuliers et les entreprises.
En gestion d'actifs, la fin 2012 a marqué un rebond en termes de collecte nette, qui est redevenue positive sur les quatre derniers mois de l'année pour filiale américaine AllianceBernstein et pour Axa Investment Managers, se félicite l'assureur.
Le chiffre d'affaires sur ce segment a reflué de 3%, en raison de commissions de gestion moins importantes chez AllianceBernstein, mais le résultat opérationnel est en hausse de 14%, une progression principalement due au recul des charges d'exploitation dans la filiale américaine.
Par zones géographiques, le chiffre d'affaires progresse peu en France (+1%), alors qu'il est resté stable en Europe du Nord, centrale et de l'Est.
En revanche, l'Asie-Pacifique a poursuivi sa croissance avec une hausse de l'activité de 12%, notamment au Japon (+17%) et Hong Kong (+18%).
"Nous avons connu en 2012 une nouvelle année d'accélération, au cours de laquelle nous avons accédé à de nouvelles sources de croissance grâce au lancement de notre coentreprise en assurance-vie avec ICBC en Chine, ainsi qu'à l'acquisition des activités dommages d'HSBC à Singapour, Hong Kong et au Mexique", a rappelé le PDG d'Axa, Henri de Castries, cité dans le communiqué.
Le ratio de solvabilité (fonds propres rapportés aux exigences minimales du régulateur) atteignait 206% au 31 décembre, en hausse de 23 points de base (0,23 point de pourcentage) sur un an.
L'assureur va, en outre, proposer un dividende de 72 centimes au titre de ses résultats 2012 (contre 69 centimes en 2011).
Son repli est dû au fait qu'Axa avait bénéficié pour 1,4 milliard d'éléments exceptionnels en 2011, liés pour partie à la vente des filiales australienne et néo-zélandaise, de la participation dans l'assureur chinois Taikang Life et des activités canadiennes.
Si l'on exclut ces éléments, le résultat net du groupe bondit de 44%, fait valoir l'assureur.
Le résultat opérationnel, qui traduit mieux l'activité récurrente du groupe, est en hausse de 13%, à 4,25 milliards d'euros, tandis que le chiffre d'affaires grimpe de 5%, à 90,1 milliards.
Ceci s'explique par une nette amélioration de la rentabilité, avec notamment une progression de la marge sur affaires nouvelles en assurance vie, épargne et retraite, qui passe de 25% à 31%.
"On est satisfaits de cette évolution. Elle est tout à fait conforme à notre stratégie de croissance sélective. Nous avons réussi à associer croissance et rentabilité", s'est félicité Gérald Harlin, directeur financier du groupe, lors d'une conférence téléphonique.
Axa a déjà mis en avant son intention de pousser ses produits de prévoyance et de santé, qui ont affiché une marge sur affaires nouvelles de 53%, alors que le fonds général épargne qui comprend les contrats d'assurance-vie en euros (à capital garanti) présente une marge sur affaires nouvelles plus modeste de 5%.
Sur ce segment vie, épargne et retraite, l'assureur français souligne par ailleurs avoir identifié 200 millions d'euros d'économies potentielles sur les frais d'acquisition. Par conséquent, il a relevé son objectif de réduction des coûts sur la période 2011-2015, déjà annoncé, de 1,5 à 1,7 milliards d'euros.
Il indique également avoir déjà réalisé 700 millions d'euros d'économies de coûts depuis le début de son plan, dont 400 millions sur 2012.
En assurance dommages, la dynamique reste "satisfaisante", a estimé M. Harlin. Le chiffre d'affaires a grimpé de 3%, porté par des hausses moyennes de tarifs d'une ampleur similaire pour les particuliers et les entreprises.
En gestion d'actifs, la fin 2012 a marqué un rebond en termes de collecte nette, qui est redevenue positive sur les quatre derniers mois de l'année pour filiale américaine AllianceBernstein et pour Axa Investment Managers, se félicite l'assureur.
Le chiffre d'affaires sur ce segment a reflué de 3%, en raison de commissions de gestion moins importantes chez AllianceBernstein, mais le résultat opérationnel est en hausse de 14%, une progression principalement due au recul des charges d'exploitation dans la filiale américaine.
Par zones géographiques, le chiffre d'affaires progresse peu en France (+1%), alors qu'il est resté stable en Europe du Nord, centrale et de l'Est.
En revanche, l'Asie-Pacifique a poursuivi sa croissance avec une hausse de l'activité de 12%, notamment au Japon (+17%) et Hong Kong (+18%).
"Nous avons connu en 2012 une nouvelle année d'accélération, au cours de laquelle nous avons accédé à de nouvelles sources de croissance grâce au lancement de notre coentreprise en assurance-vie avec ICBC en Chine, ainsi qu'à l'acquisition des activités dommages d'HSBC à Singapour, Hong Kong et au Mexique", a rappelé le PDG d'Axa, Henri de Castries, cité dans le communiqué.
Le ratio de solvabilité (fonds propres rapportés aux exigences minimales du régulateur) atteignait 206% au 31 décembre, en hausse de 23 points de base (0,23 point de pourcentage) sur un an.
L'assureur va, en outre, proposer un dividende de 72 centimes au titre de ses résultats 2012 (contre 69 centimes en 2011).