Les forces anti-émeutes était présentes à plusieurs carrefours et sur des ponts, avec des fourgons et des hommes en armes, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des véhicules des forces de l'ordre arboraient des portraits du nouvel homme fort du pays, le général Abdel Fattah al-Sissi, artisan de l'ultimatum au terme duquel le président Mohamed Morsi a été déposé mercredi, et étaient couverts de cartons rouges portant des slogans anti-Morsi.
La tension était encore perceptible aux abords de l'université du Caire, sur la rive occidentale du Nil, où les Frères musulmans ont établi des barricades et arboraient des portraits du président déchu devant les forces de sécurité.
Un grand pont menant à ce quartier, où le trafic était contrôlé par la police et par des civils anti-Morsi, était jonché de pierres et de restes de pneus brûlés, témoignant de violents d'affrontements dans ce secteur, où des tirs d'armes à feu ont été entendus dans la nuit et aux premières heures de la matinée.
Les accès à la place Tahrir étaient quant à eux contrôlés par des anti-Morsi armés de bâtons, qui fouillaient les véhicules privés et les autobus. Le calme prévalait toutefois sur la place, où quelques centaines de personnes étaient présentes samedi matin, après avoir passé la nuit dans un village de tentes dressé sur le terre-plein central.
De nombreux vendeurs ambulants proposaient boissons et nourriture sur la place. Nombre d'entre eux vendaient des affichettes avec le portrait officiel du général Sissi en grand uniforme, et des affiches montraient en revanche la photo de Morsi le visage barré par une croix rouge.
Les islamistes ont appelé dans la nuit à de nouvelles manifestations pour dénoncer le "coup d'Etat militaire" contre leMorsi et l'"Etat policier" qui se met en place selon eux après de nombreuses arrestations dans les rangs des Frères musulmans.
Vendredi, les affrontements entre pro et anti-Morsi, mais aussi entre pro-Morsi et soldats ou encore des attaques contre les forces de l'ordre dans la région instable du Sinaï (nord-est) ont fait au moins 26 morts, selon un dernier bilan.
Des véhicules des forces de l'ordre arboraient des portraits du nouvel homme fort du pays, le général Abdel Fattah al-Sissi, artisan de l'ultimatum au terme duquel le président Mohamed Morsi a été déposé mercredi, et étaient couverts de cartons rouges portant des slogans anti-Morsi.
La tension était encore perceptible aux abords de l'université du Caire, sur la rive occidentale du Nil, où les Frères musulmans ont établi des barricades et arboraient des portraits du président déchu devant les forces de sécurité.
Un grand pont menant à ce quartier, où le trafic était contrôlé par la police et par des civils anti-Morsi, était jonché de pierres et de restes de pneus brûlés, témoignant de violents d'affrontements dans ce secteur, où des tirs d'armes à feu ont été entendus dans la nuit et aux premières heures de la matinée.
Les accès à la place Tahrir étaient quant à eux contrôlés par des anti-Morsi armés de bâtons, qui fouillaient les véhicules privés et les autobus. Le calme prévalait toutefois sur la place, où quelques centaines de personnes étaient présentes samedi matin, après avoir passé la nuit dans un village de tentes dressé sur le terre-plein central.
De nombreux vendeurs ambulants proposaient boissons et nourriture sur la place. Nombre d'entre eux vendaient des affichettes avec le portrait officiel du général Sissi en grand uniforme, et des affiches montraient en revanche la photo de Morsi le visage barré par une croix rouge.
Les islamistes ont appelé dans la nuit à de nouvelles manifestations pour dénoncer le "coup d'Etat militaire" contre leMorsi et l'"Etat policier" qui se met en place selon eux après de nombreuses arrestations dans les rangs des Frères musulmans.
Vendredi, les affrontements entre pro et anti-Morsi, mais aussi entre pro-Morsi et soldats ou encore des attaques contre les forces de l'ordre dans la région instable du Sinaï (nord-est) ont fait au moins 26 morts, selon un dernier bilan.