Suite à l'attaque, la police a annoncé la fermeture de toutes les entrées de l'esplanade des Mosquées et l'annulation des prières du vendredi sur l'édifice, situé à Jérusalem-Est annexée et occupée par Israël.
Signe des inquiétudes quant une éventuelle recrudescence des tensions, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas ont eu un entretien téléphonique, selon l'agence de presse palestinienne Wafa.
M. Abbas a condamné l'incident et exprimé "son rejet de tout acte de violence" alors que M. Netanyahu "a appelé au calme".
Il s'agit de la première attaque d'une telle ampleur à l'arme à feu depuis des années dans la Vieille ville soulignent les commentateurs, alors que depuis octobre 2015, Israël et les territoires palestiniens ont surtout été marqués par des attaques à l'arme blanche commises en majorité par des Palestiniens qui agissaient seuls.
Deux policiers grièvement blessés dans l'attaque ont succombé plus tard à leurs blessures alors qu'un troisième policier a été légèrement blessé, a indiqué la police.
Les policiers tués sont Hail Satawi (30 ans) et Kamil Shanan (22 ans), tous deux membres de la minorité arabe druze d'Israël, très présente dans la police et l'armée.
- 'Extrêmement grave' -
Selon la police et le Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien, les trois assaillants sont aussi des Arabes israéliens, originaires de la ville de Oum el-Fahm (nord).
Ils ont été identifiés comme Mohamed Jabarine (29 ans), Abdel Latif Jabarine (19 ans), Mfadal Jabarine (29 ans).
Vers 7h00 locales (4h00 GMT), ils ont ouvert le feu sur des policiers près d'une porte de la Vieille ville avant de s'enfuir vers l'esplanade des Mosquées où ils ont été abattus par les forces de l'ordre, selon la police.
Sur les images d'une vidéo tournée sur l'esplanade des Mosquées et diffusée dans les médias israéliens et palestiniens, un échange de tirs nourris est audible.
Le ministre israélien de la Sécurité publique Gilad Erdan, qui s'est rendu sur place, a qualifié l'attaque d'"événement extrêmement grave".
"Nous devrons réévaluer toutes les dispositions de sécurité sur le mont du Temple (appellation qui désigne l'esplanade des Mosquées pour les juifs) et ses environs. J'appelle les leaders de chaque côté à (...) maintenir le calme à Jérusalem", a-t-il ajouté.
Après des consultations avec des responsables de sécurité, M. Netanyahu a décidé que l'esplanade des Mosquées "serait fermée aujourd'hui en raison de considérations de sécurité", selon un communiqué de ses services.
- Prières annulées -
Selon les médias israéliens, c'est la première fois depuis 2000, au moment de l'explosion de la deuxième intifada, que les prières du vendredi sont annulées. La police n'a pas confirmé l'information.
Le mufti de Jérusalem Mohammed Hussein a dénoncé le bouclage de l'esplanade des Mosquées et l'annulation des prières.
"Il n'y a pas de raison de fermer la mosquée pour la prière du vendredi", a-t-il dit à des journalistes.
Les autorités palestiniennes à Ramallah, en Cisjordanie occupée, ont également condamné les dernières mesures israéliennes.
"Le gouvernement palestinien condamne toutes les procédures de l'occupation israélienne à Al-Aqsa et le fait que les gens sont empêchés de prier le vendredi", a déclaré le porte-parole du gouvernement palestinien à Ramallah, Tarik Rashmawi.
La mosquée Al-Aqsa se trouve sur l'esplanade des Mosquées, le troisième lieu saint de l'islam. En contrebas, le mur des Lamentations est le lieu le plus sacré du judaïsme.
Le porte-parole du mouvement islamiste Hamas, Sami Abou Zohri, a quant à lui estimé que l'attaque était "une réponse naturelle au terrorisme sioniste et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa", dans un communiqué sur le site internet du Hamas.
"Le statu quo sera préservé", a indiqué pour sa part Benjamin Netanyahu, dans une tentative de rassurer les Palestiniens.
Selon un statu quo en vigueur depuis plusieurs décennies, les juifs sont autorisés à visiter l'esplanade mais pas à y prier.
Depuis octobre 2015, Israël et les Territoires palestiniens sont en proie à des violences qui ont causé la mort de 280 Palestiniens, 44 Israéliens, deux Américains, deux Jordaniens, un Érythréen, un Soudanais et une Britannique, selon un décompte de l'AFP.
La majorité des Palestiniens tués sont des assaillants ou assaillants présumés, souvent jeunes, agissant seuls et armés de couteaux.
Signe des inquiétudes quant une éventuelle recrudescence des tensions, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas ont eu un entretien téléphonique, selon l'agence de presse palestinienne Wafa.
M. Abbas a condamné l'incident et exprimé "son rejet de tout acte de violence" alors que M. Netanyahu "a appelé au calme".
Il s'agit de la première attaque d'une telle ampleur à l'arme à feu depuis des années dans la Vieille ville soulignent les commentateurs, alors que depuis octobre 2015, Israël et les territoires palestiniens ont surtout été marqués par des attaques à l'arme blanche commises en majorité par des Palestiniens qui agissaient seuls.
Deux policiers grièvement blessés dans l'attaque ont succombé plus tard à leurs blessures alors qu'un troisième policier a été légèrement blessé, a indiqué la police.
Les policiers tués sont Hail Satawi (30 ans) et Kamil Shanan (22 ans), tous deux membres de la minorité arabe druze d'Israël, très présente dans la police et l'armée.
- 'Extrêmement grave' -
Selon la police et le Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien, les trois assaillants sont aussi des Arabes israéliens, originaires de la ville de Oum el-Fahm (nord).
Ils ont été identifiés comme Mohamed Jabarine (29 ans), Abdel Latif Jabarine (19 ans), Mfadal Jabarine (29 ans).
Vers 7h00 locales (4h00 GMT), ils ont ouvert le feu sur des policiers près d'une porte de la Vieille ville avant de s'enfuir vers l'esplanade des Mosquées où ils ont été abattus par les forces de l'ordre, selon la police.
Sur les images d'une vidéo tournée sur l'esplanade des Mosquées et diffusée dans les médias israéliens et palestiniens, un échange de tirs nourris est audible.
Le ministre israélien de la Sécurité publique Gilad Erdan, qui s'est rendu sur place, a qualifié l'attaque d'"événement extrêmement grave".
"Nous devrons réévaluer toutes les dispositions de sécurité sur le mont du Temple (appellation qui désigne l'esplanade des Mosquées pour les juifs) et ses environs. J'appelle les leaders de chaque côté à (...) maintenir le calme à Jérusalem", a-t-il ajouté.
Après des consultations avec des responsables de sécurité, M. Netanyahu a décidé que l'esplanade des Mosquées "serait fermée aujourd'hui en raison de considérations de sécurité", selon un communiqué de ses services.
- Prières annulées -
Selon les médias israéliens, c'est la première fois depuis 2000, au moment de l'explosion de la deuxième intifada, que les prières du vendredi sont annulées. La police n'a pas confirmé l'information.
Le mufti de Jérusalem Mohammed Hussein a dénoncé le bouclage de l'esplanade des Mosquées et l'annulation des prières.
"Il n'y a pas de raison de fermer la mosquée pour la prière du vendredi", a-t-il dit à des journalistes.
Les autorités palestiniennes à Ramallah, en Cisjordanie occupée, ont également condamné les dernières mesures israéliennes.
"Le gouvernement palestinien condamne toutes les procédures de l'occupation israélienne à Al-Aqsa et le fait que les gens sont empêchés de prier le vendredi", a déclaré le porte-parole du gouvernement palestinien à Ramallah, Tarik Rashmawi.
La mosquée Al-Aqsa se trouve sur l'esplanade des Mosquées, le troisième lieu saint de l'islam. En contrebas, le mur des Lamentations est le lieu le plus sacré du judaïsme.
Le porte-parole du mouvement islamiste Hamas, Sami Abou Zohri, a quant à lui estimé que l'attaque était "une réponse naturelle au terrorisme sioniste et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa", dans un communiqué sur le site internet du Hamas.
"Le statu quo sera préservé", a indiqué pour sa part Benjamin Netanyahu, dans une tentative de rassurer les Palestiniens.
Selon un statu quo en vigueur depuis plusieurs décennies, les juifs sont autorisés à visiter l'esplanade mais pas à y prier.
Depuis octobre 2015, Israël et les Territoires palestiniens sont en proie à des violences qui ont causé la mort de 280 Palestiniens, 44 Israéliens, deux Américains, deux Jordaniens, un Érythréen, un Soudanais et une Britannique, selon un décompte de l'AFP.
La majorité des Palestiniens tués sont des assaillants ou assaillants présumés, souvent jeunes, agissant seuls et armés de couteaux.