
Pour Anders Thornberg, un des responsables des services secrets suédois (Säpo) qui soupçonne un possible attentat suicide manqué, l'enquête va tenter de déterminer "si quelque chose de semblable se prépare" ailleurs.
"Nous n'avons pas d'indices à ce sujet, mais nous ferons tout pour nous assurer qu'il s'agissait d'un acte isolé", a déclaré le chef du département chargé des mesures de sécurité de la Säpo saisie de l'enquête.
"Nous n'avons pas de réponses à toutes les questions", a assuré, quant à lui, le Premier ministre Fredrik Reinfeldt, qui a mis en garde contre des conclusions trop hâtives.
La ministre de la Justice, Béatrice Ask, a également appelé à la prudence, disant qu'il fallait "d'abord enquêter à fond sur ce qui s'est passé avant de tirer des conclusions".
A La Haye, Judith Sluiter, porte-parole des services du Coordinateur néerlandais contre le terrorisme (NCTB), considère que "rien n'indique que l'attaque ait été autre chose qu'une attaque dirigée uniquement sur Stockholm".
A Londres, la ministre britannique de l'Intérieur Theresa May a, de son cô té, noté que le Royaume Uni était visé "à un niveau très élevé par le terrorisme international".
Pour le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle, "des attaques de ce genre montrent que nous ne pouvons relâcher notre engagement contre le terrorisme" et la Turquie a rappelé qu'elle avait "toujours souligné l'importance de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme".
Deux explosions quasi-simultanées et à 200 mètres l'une de l'autre samedi en fin d'après-midi ont fait un mort, l'auteur présumé de l'attentat manqué, et deux blessés.
Dix minutes avant les déflagrations, l'agence de presse TT et les services de renseignement avaient reçu un courriel en suédois, en arabe et en anglais annonçant des "actions" visant "la guerre contre l'Islam" menée par la Suède, notamment en Afghanistan.
Il qualifiait aussi de "porc" le caricaturiste suédois Lars Vilks, plusieurs fois menacé de mort pour avoir représenté en chien le prophète Mahomet.
La Suède, traditionnellement neutre, maintient environ 500 soldats en Afghanistan.
L'identité de l'auteur présumé de l'attentat manqué n'a pas été divulguée par les autorités suédoises.
Le site islamiste "Choumoukh al-islam", lié à Al-Qaïda, a cependant affirmé dimanche qu'il s'appelait Taymour Abdel Wahab.
"C'est notre frère, le moujahid Taymour Abdel Wahab, qui a réalisé l'opération martyre à Stockholm", a ajouté le site pour illustrer sa photographie, celle d'un jeune homme habillé de noir à l'occidentale, avec un pantalon et un blouson, portant des lunettes noires et une barbe légère, les mains dans les poches, sur fond de vallée verdoyante.
"Nous ne faisons aucun commentaire sur l'identité de la personne retrouvée morte", s'est, pour sa part, bornée à répondre une porte-parole des services suédois de renseignement, interrogée sur les affirmations de "Choumoukh al-islam".
Selon un témoignage recueilli par le quotidien Dagens Nyheter, l'homme retrouvé mort, âgé de 25 ou 26 ans, était grièvement blessé à l'abdomen, allongé sur le dos, le visage recouvert d'un keffieh.
"J'ai retiré le foulard palestinien qui recouvrait son visage pour l'aider à respirer et j'ai essayé de le ranimer avec des massages cardiaques, mais il était trop tard", raconte Pascal Moulas, un passant, précisant qu'un tube métallique long de deux mètres et un sac rouge large de trente centimètres se trouvaient sur le sol.
Selon un expert artificier, Bo Janzon, "par chance, ça ressemble à un gros raté". "Ce genre de bombe terroriste peut contenir entre 5 et 10 kilogrammes d'explosifs. Que l'engin ait en outre contenu des éclats (un sac de clous a été retrouvé à proximité du cadavre, ndlr) montre qu'il avait l'intention de mutiler et de tuer", a-t-il dit.
"Nous n'avons pas d'indices à ce sujet, mais nous ferons tout pour nous assurer qu'il s'agissait d'un acte isolé", a déclaré le chef du département chargé des mesures de sécurité de la Säpo saisie de l'enquête.
"Nous n'avons pas de réponses à toutes les questions", a assuré, quant à lui, le Premier ministre Fredrik Reinfeldt, qui a mis en garde contre des conclusions trop hâtives.
La ministre de la Justice, Béatrice Ask, a également appelé à la prudence, disant qu'il fallait "d'abord enquêter à fond sur ce qui s'est passé avant de tirer des conclusions".
A La Haye, Judith Sluiter, porte-parole des services du Coordinateur néerlandais contre le terrorisme (NCTB), considère que "rien n'indique que l'attaque ait été autre chose qu'une attaque dirigée uniquement sur Stockholm".
A Londres, la ministre britannique de l'Intérieur Theresa May a, de son cô té, noté que le Royaume Uni était visé "à un niveau très élevé par le terrorisme international".
Pour le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle, "des attaques de ce genre montrent que nous ne pouvons relâcher notre engagement contre le terrorisme" et la Turquie a rappelé qu'elle avait "toujours souligné l'importance de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme".
Deux explosions quasi-simultanées et à 200 mètres l'une de l'autre samedi en fin d'après-midi ont fait un mort, l'auteur présumé de l'attentat manqué, et deux blessés.
Dix minutes avant les déflagrations, l'agence de presse TT et les services de renseignement avaient reçu un courriel en suédois, en arabe et en anglais annonçant des "actions" visant "la guerre contre l'Islam" menée par la Suède, notamment en Afghanistan.
Il qualifiait aussi de "porc" le caricaturiste suédois Lars Vilks, plusieurs fois menacé de mort pour avoir représenté en chien le prophète Mahomet.
La Suède, traditionnellement neutre, maintient environ 500 soldats en Afghanistan.
L'identité de l'auteur présumé de l'attentat manqué n'a pas été divulguée par les autorités suédoises.
Le site islamiste "Choumoukh al-islam", lié à Al-Qaïda, a cependant affirmé dimanche qu'il s'appelait Taymour Abdel Wahab.
"C'est notre frère, le moujahid Taymour Abdel Wahab, qui a réalisé l'opération martyre à Stockholm", a ajouté le site pour illustrer sa photographie, celle d'un jeune homme habillé de noir à l'occidentale, avec un pantalon et un blouson, portant des lunettes noires et une barbe légère, les mains dans les poches, sur fond de vallée verdoyante.
"Nous ne faisons aucun commentaire sur l'identité de la personne retrouvée morte", s'est, pour sa part, bornée à répondre une porte-parole des services suédois de renseignement, interrogée sur les affirmations de "Choumoukh al-islam".
Selon un témoignage recueilli par le quotidien Dagens Nyheter, l'homme retrouvé mort, âgé de 25 ou 26 ans, était grièvement blessé à l'abdomen, allongé sur le dos, le visage recouvert d'un keffieh.
"J'ai retiré le foulard palestinien qui recouvrait son visage pour l'aider à respirer et j'ai essayé de le ranimer avec des massages cardiaques, mais il était trop tard", raconte Pascal Moulas, un passant, précisant qu'un tube métallique long de deux mètres et un sac rouge large de trente centimètres se trouvaient sur le sol.
Selon un expert artificier, Bo Janzon, "par chance, ça ressemble à un gros raté". "Ce genre de bombe terroriste peut contenir entre 5 et 10 kilogrammes d'explosifs. Que l'engin ait en outre contenu des éclats (un sac de clous a été retrouvé à proximité du cadavre, ndlr) montre qu'il avait l'intention de mutiler et de tuer", a-t-il dit.