Le vice-Premier ministre Hossam Eissa a annoncé que la confrérie vieille de 85 ans et actuellement cible d'une répression meurtrière avait été déclarée "organisation terroriste", ajoutant que le gouvernement avait décidé de "punir conformément à la loi quiconque appartiendrait à ce groupe". Le ministre de la Solidarité sociale Ahmad el-Boraie a ensuite indiqué que "toutes ses activités" étaient désormais interdites, notamment "les manifestations".
Cette annonce est la dernière mesure prise par les nouvelles autorités dirigées de facto par l'armée qui a destitué M. Morsi le 3 juillet avant de se lancer dans une sanglante répression des manifestants pro-Morsi. Cette implacable campagne a fait à ce jour plus d'un millier de morts et des milliers d'arrestations dans les rangs des islamistes, notamment la quasi-totalité de la direction des Frères musulmans.
Ces interdictions interviennent au lendemain d'un attentat suicide visant un bâtiment de la police dans le nord du pays qui a fait 15 morts. Cette attaque, condamnée par les Frères musulmans, a été revendiquée par un groupe jihadiste basé dans le Sinaï et qui dit s'inspirer d'Al-Qaïda.
Mais peu après cette revendication, postée sur les forums jihadistes, un communiqué du gouvernement affirmait que "l'Egypte toute entière (avait) été terrorisée par l'horrible crime commis par les Frères musulmans mardi matin, quand ils ont fait explosé le quartier général de la police dans la province de Daqahleya".
Après la décision gouvernementale, les Frères musulmans tomberont désormais sous le coup de la loi anti-terrorisme promulguée en 1992 sur fond d'attentats menés par des mouvements islamistes radicaux. Cette loi prévoit des sanctions renforcées, allant jusqu'à la peine capitale.
Le 23 septembre, un tribunal égyptien avait interdit les activités de la confrérie et gelé ses avoirs financiers jusqu'à ce que ses leaders soient jugés pour des faits criminels qui leur sont reprochés. Mais un appel au fond sur le jugement était encore attendu.
Interrogé sur le sort du Parti Liberté et Justice (PLJ), vitrine politique des Frères qui a remporté toutes les élections depuis la révolte populaire qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak début 2011, M. Boraie a expliqué que "l'interdiction s'appliquait à toutes les organisations liées aux Frères musulmans". "Et nous appliquerons strictement cette loi", a-t-il ajouté.
Enfin, alors que les islamistes ont fait des universités le dernier bastion de leur mobilisation, le ministre Boraie a prévenu que la police allait "entrer dans les campus", ce qu'elle ne pouvait jusqu'à présent faire que sur ordre de la justice.
Cette annonce est la dernière mesure prise par les nouvelles autorités dirigées de facto par l'armée qui a destitué M. Morsi le 3 juillet avant de se lancer dans une sanglante répression des manifestants pro-Morsi. Cette implacable campagne a fait à ce jour plus d'un millier de morts et des milliers d'arrestations dans les rangs des islamistes, notamment la quasi-totalité de la direction des Frères musulmans.
Ces interdictions interviennent au lendemain d'un attentat suicide visant un bâtiment de la police dans le nord du pays qui a fait 15 morts. Cette attaque, condamnée par les Frères musulmans, a été revendiquée par un groupe jihadiste basé dans le Sinaï et qui dit s'inspirer d'Al-Qaïda.
Mais peu après cette revendication, postée sur les forums jihadistes, un communiqué du gouvernement affirmait que "l'Egypte toute entière (avait) été terrorisée par l'horrible crime commis par les Frères musulmans mardi matin, quand ils ont fait explosé le quartier général de la police dans la province de Daqahleya".
Après la décision gouvernementale, les Frères musulmans tomberont désormais sous le coup de la loi anti-terrorisme promulguée en 1992 sur fond d'attentats menés par des mouvements islamistes radicaux. Cette loi prévoit des sanctions renforcées, allant jusqu'à la peine capitale.
Le 23 septembre, un tribunal égyptien avait interdit les activités de la confrérie et gelé ses avoirs financiers jusqu'à ce que ses leaders soient jugés pour des faits criminels qui leur sont reprochés. Mais un appel au fond sur le jugement était encore attendu.
Interrogé sur le sort du Parti Liberté et Justice (PLJ), vitrine politique des Frères qui a remporté toutes les élections depuis la révolte populaire qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak début 2011, M. Boraie a expliqué que "l'interdiction s'appliquait à toutes les organisations liées aux Frères musulmans". "Et nous appliquerons strictement cette loi", a-t-il ajouté.
Enfin, alors que les islamistes ont fait des universités le dernier bastion de leur mobilisation, le ministre Boraie a prévenu que la police allait "entrer dans les campus", ce qu'elle ne pouvait jusqu'à présent faire que sur ordre de la justice.