Les trois juges d'instruction, Yves Jannier, Nathalie Poux et Christophe Tessier, en charge de l'information judiciaire ouverte le 20 mai par le parquet de Paris, ont fait part de ces auditions lors d'une réunion de près de trois heures avec les familles des victimes de l'attentat.
Les juges français ont procédé à ces auditions dans le cadre d'une commission rogatoire internationale "en présence des juges et des policiers marocains", a précisé Me Eric Moutet, l'un des avocats d'une famille de victimes.
"Les juges ont fait un point d'information assez didactique pour les familles", selon Me Moutet, présent lors de cette réunion. "C'était important pour les familles françaises de faire un état des lieux de la procédure marocaine", a-t-il jugé.
Huit suspects ont été arrêtés par les autorités marocaines dans cette affaire et doivent être jugés par le tribunal antiterroriste de Salé, près de Rabat.
Le procès devait s'ouvrir le 30 juin mais a été reporté au 18 août.
"Il y a de très grandes chances qu'il soit reporté de nouveau", a assuré une source judiciaire.
Lors de cette réunion, les juges d'instruction ont livré "pas mal d'éléments aux familles" sur la personnalité d'Adil El-Othmani, l'auteur principal de l'attentat, selon Me Moutet.
"C'est important d'avoir eu la chronologie, d'avoir eu des éléments de la personnalité des terroristes", a estimé le beau-frère de l'une des victimes, Eric Bédier, l'un des rares membres des familles des victimes à s'exprimer.
L'attentat commis sur la terrasse du café Argana, sur la célèbre place Jamâa El Fna à Marrakech, un haut lieu du tourisme marocain, avait été le plus meurtrier au Maroc depuis les attaques islamistes à Casablanca en 2003.
"Les accusés se présentent eux-mêmes comme des djihadistes et ont tenté d'aller combattre en Irak", a indiqué Guillaume Denoix de Saint Marc, porte-parole de l'Association française des victimes du terrorisme, qui s'est portée partie civile.
"Comme ils n'y sont pas parvenus, ils en sont venus à la conclusion qu'il valait mieux faire le djihad chez eux, en prenant pour modèle les attentats commis à Londres ou Madrid", ajoute-t-il.
Les juges français ont procédé à ces auditions dans le cadre d'une commission rogatoire internationale "en présence des juges et des policiers marocains", a précisé Me Eric Moutet, l'un des avocats d'une famille de victimes.
"Les juges ont fait un point d'information assez didactique pour les familles", selon Me Moutet, présent lors de cette réunion. "C'était important pour les familles françaises de faire un état des lieux de la procédure marocaine", a-t-il jugé.
Huit suspects ont été arrêtés par les autorités marocaines dans cette affaire et doivent être jugés par le tribunal antiterroriste de Salé, près de Rabat.
Le procès devait s'ouvrir le 30 juin mais a été reporté au 18 août.
"Il y a de très grandes chances qu'il soit reporté de nouveau", a assuré une source judiciaire.
Lors de cette réunion, les juges d'instruction ont livré "pas mal d'éléments aux familles" sur la personnalité d'Adil El-Othmani, l'auteur principal de l'attentat, selon Me Moutet.
"C'est important d'avoir eu la chronologie, d'avoir eu des éléments de la personnalité des terroristes", a estimé le beau-frère de l'une des victimes, Eric Bédier, l'un des rares membres des familles des victimes à s'exprimer.
L'attentat commis sur la terrasse du café Argana, sur la célèbre place Jamâa El Fna à Marrakech, un haut lieu du tourisme marocain, avait été le plus meurtrier au Maroc depuis les attaques islamistes à Casablanca en 2003.
"Les accusés se présentent eux-mêmes comme des djihadistes et ont tenté d'aller combattre en Irak", a indiqué Guillaume Denoix de Saint Marc, porte-parole de l'Association française des victimes du terrorisme, qui s'est portée partie civile.
"Comme ils n'y sont pas parvenus, ils en sont venus à la conclusion qu'il valait mieux faire le djihad chez eux, en prenant pour modèle les attentats commis à Londres ou Madrid", ajoute-t-il.