"L'UMA (...) contient beaucoup de rêves que nous voulons voir réalisés, mais cela ne se fera qu'à la condition que cette union soit bien préparée, sérieuse et dotée d'un calendrier clair", a déclaré M. al-Kib lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Saad Eddine Othmani, clôturant une visite de deux jours.
"Nous souhaitons que cela se fasse rapidement", a-t-il ajouté.
La Tunisie doit accueillir le prochain sommet maghrébin en octobre 2012, qui devra relancer l'UMA (Maroc, Tunisie, Libye, Algérie et Mauritanie), une institution moribonde depuis sa création en 1989.
La réactivation de l'UMA est intervenue au lendemain du Printemps arabe grâce au rapprochement entre les capitales de cette entité, y compris entre Rabat et Alger malgré la persistance de contentieux.
Récemment, le Premier ministre marocain, l'islamiste Abdelillah Benkirane, a émis quelques doutes sur ce sommet au cas où les frontières terrestres entre son pays et l'Algérie resteraient fermées.
M. al-Kib a par ailleurs indiqué que les Marocains étaient "les bienvenus pour travailler en Libye afin de contribuer à la reconstruction" de ce riche pays pétrolier ravagé par la guerre.
"Le Maroc a une grande place dans cette entreprise" de reconstruction, a-t-il dit, souhaitant un renforcement des relations économiques.
La communauté marocaine établie en Libye est évaluée à plus de 100.000 personnes avant la révolution.
M. al-Kib, accompagné d'une dizaine de ministres ainsi que du chef d'état major de l'armée libyenne, a invité par ailleurs son homologue marocain à se rendre à Tripoli afin de poursuivre les discussions sur les relations bilatérales et "briser la glace après une longue période de froid entre les deux capitales, sous l'ancien régime libyen".
Pour sa part, Saad Eddine Othmani a qualifié cette visite de "nouveau départ" dans les relations entre Rabat et Tripoli.
"Nous souhaitons que cela se fasse rapidement", a-t-il ajouté.
La Tunisie doit accueillir le prochain sommet maghrébin en octobre 2012, qui devra relancer l'UMA (Maroc, Tunisie, Libye, Algérie et Mauritanie), une institution moribonde depuis sa création en 1989.
La réactivation de l'UMA est intervenue au lendemain du Printemps arabe grâce au rapprochement entre les capitales de cette entité, y compris entre Rabat et Alger malgré la persistance de contentieux.
Récemment, le Premier ministre marocain, l'islamiste Abdelillah Benkirane, a émis quelques doutes sur ce sommet au cas où les frontières terrestres entre son pays et l'Algérie resteraient fermées.
M. al-Kib a par ailleurs indiqué que les Marocains étaient "les bienvenus pour travailler en Libye afin de contribuer à la reconstruction" de ce riche pays pétrolier ravagé par la guerre.
"Le Maroc a une grande place dans cette entreprise" de reconstruction, a-t-il dit, souhaitant un renforcement des relations économiques.
La communauté marocaine établie en Libye est évaluée à plus de 100.000 personnes avant la révolution.
M. al-Kib, accompagné d'une dizaine de ministres ainsi que du chef d'état major de l'armée libyenne, a invité par ailleurs son homologue marocain à se rendre à Tripoli afin de poursuivre les discussions sur les relations bilatérales et "briser la glace après une longue période de froid entre les deux capitales, sous l'ancien régime libyen".
Pour sa part, Saad Eddine Othmani a qualifié cette visite de "nouveau départ" dans les relations entre Rabat et Tripoli.