Au Zénith de Paris, le Parti socialiste dénonce "l'atteinte aux libertés"


Dimanche 22 Mars 2009 - 14:57
Le Point.fr/AFP


Martine Aubry assure dimanche que "l'atteinte aux libertés ne réglera ni le problème de la crise sociale, ni le problème de la sécurité", à l'occasion de la journée "Printemps des libertés" organisée par son parti au Zénith. Cette initiative intervient dans le cadre de la campagne du Parti socialiste pour la défense des libertés attaquées, selon lui, par Nicolas Sarkozy.


Au Zénith de Paris, le Parti socialiste dénonce "l'atteinte aux libertés"
Le PS avait publié il y a deux semaines, un livre noir dénonçant en 89 chapitres les "atteintes aux libertés publiques".
Alors que le député PS Manuel Valls a vu dans le réquisitoire de son parti sur les libertés "un danger" de "l'anti-sarkozysme obsessionnel", la première secrétaire du PS a souligné devant la presse : "des centaines de milliers de personnes sont derrière nous qui pensent que ce n'est pas parce que la France va mal qu'on doit nous faire le coup de la sécurité". "La sécurité pour moi est un droit fondamental (...) il n'y a pas d'ordre sans justice c'est pourquoi nous voulons et l'ordre et la justice". "Cette journée est totalement pertinente", a-t-elle martelé.
"Résister et freiner la boulimie de pouvoir de Sarkozy" (Guigou)
Comme on lui demandait si elle cédait à la "peopolisation" en faisant "son Zénith", après Ségolène Royal qui y avait organisé une fête de la fraternité en septembre, Martine Aubry a plaisanté: "oui, comme vous le voyez, je vais répéter pour cet après-midi!". "La gauche vient toujours au Zénith", a-t-elle rappelé.
Au cours du débat de la matinée axé sur la défense des collectivités locales qui a réuni plus de 500 personnes, Elisabeth Guigou a estimé que "le pouvoir des collectivités est insupportable à Nicolas Sarkozy", qui veut "les mater et les asphyxier". "Nous devons résister et freiner la boulimie de pouvoir de Sarkozy".
Jean-Marc Ayrault, patron des députés socialistes, a lui dénoncé la réforme constitutionnelle dont l'application, selon lui, montre qu'elle "donne des pouvoirs supplémentaires à la majorité" et "moins de droits qu'avant à l'opposition".
Le rassemblement se veut aussi festif, les débats de l'après-midi consacrés aux "libertés sous surveillance" seront suivis d'un concert auquel participent Axiom, Clarika et Sanseverino.


           

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