"Nous avons reçu 20 morts, dont de nombreux enfants, et il y a encore 30 disparus", a affirmé à l'AFP Nader Jaafar Shardoub, qui opère dans un hôpital de fortune installé dans une école de la ville.
Dans les couloirs de l'hôpital, le journaliste de l'AFP a vu une dizaine de dépouilles enveloppées dans des linceuls blancs et des sacs en plastique sur lesquels est inscrit "parties de corps".
"Il n'y a jusqu'à présent que trois survivants, dont un enfant de deux ans, resté en vie dans les bras de son père mort", a ajouté le médecin.
Des chasseurs-bombardiers de l'aviation syrienne, dont des Sukhoï, avaient survolé Maaret al-Noomane et sa région pendant toute la matinée, faisant de brefs piqués à basse altitude pour larguer au moins dix bombes sur la ville et sa périphérie est, où les rebelles assiègent la base militaire de Wadi Deif encore sous contrôle de l'armée.
Maaret al-Noomane, ville stratégique car située sur la route reliant Damas à Alep, dans la province d'Idleb, a été prise il y a près de deux semaines par les insurgés.
Dans les couloirs de l'hôpital, le journaliste de l'AFP a vu une dizaine de dépouilles enveloppées dans des linceuls blancs et des sacs en plastique sur lesquels est inscrit "parties de corps".
"Il n'y a jusqu'à présent que trois survivants, dont un enfant de deux ans, resté en vie dans les bras de son père mort", a ajouté le médecin.
Des chasseurs-bombardiers de l'aviation syrienne, dont des Sukhoï, avaient survolé Maaret al-Noomane et sa région pendant toute la matinée, faisant de brefs piqués à basse altitude pour larguer au moins dix bombes sur la ville et sa périphérie est, où les rebelles assiègent la base militaire de Wadi Deif encore sous contrôle de l'armée.
Maaret al-Noomane, ville stratégique car située sur la route reliant Damas à Alep, dans la province d'Idleb, a été prise il y a près de deux semaines par les insurgés.