Marie-George Buffet , Martine Aubry et Cécile Duflot
"Ce deuxième tour est décisif pour les Français. Le premier tour a marqué une très grande avance pour la gauche mais aussi une très grande abstention. Nicolas Sarkozy et François Fillon ne veulent pas entendre ce que disent les Français. Il faut donc que, dimanche, le message soit renforcé pour que Nicolas Sarkozy change de politique", a lancé Martine Aubry.
Les trois femmes ont tenu à la mi-journée une conférence de presse commune dans un café branché du 11e arrondissement de Paris, où elles ont été accueillies par une nuée de caméras. Mme Aubry était entourée des deux autres leaders de la gauche. Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, est passé les embrasser.
Mme Duflot a jugé elle aussi "extrêmement important que les régions soient à l'initiative". "Il faut aussi se projeter vers l'avenir. Pour nous, il ne s'agit pas seulement de gagner cette élection. Cela doit être un des éléments de la reconquête, d'une alternative politique dans notre pays", a insisté la responsable écologiste.
Appelant "les hommes et les femmes" de gauche à la mobilisation pour "dire leur colère", Mme Buffet a estimé que, "dès le 22 mars", lendemain du second tour des régionales, il faudrait "mobiliser contre la réforme des retraites et des collectivités" et bâtir "un véritable projet de société".
A la question de savoir si cette affiche constituait la renaissance d'une gauche plurielle, Mme Aubry a botté en touche en lançant dans un sourire: "ça préfigure d'abord l'égalité hommmes-femmes en politique !".
Mais "nous ne sommes pas dans des accords de circonstance" aux régionales et "c'est un changement de projet de société que nous devons préparer ensemble dès le 22 mars", a ajouté la première secrétaire du PS en évoquant le "vrai bonheur" de cette réunion à trois.
Les trois femmes ont tenu à la mi-journée une conférence de presse commune dans un café branché du 11e arrondissement de Paris, où elles ont été accueillies par une nuée de caméras. Mme Aubry était entourée des deux autres leaders de la gauche. Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, est passé les embrasser.
Mme Duflot a jugé elle aussi "extrêmement important que les régions soient à l'initiative". "Il faut aussi se projeter vers l'avenir. Pour nous, il ne s'agit pas seulement de gagner cette élection. Cela doit être un des éléments de la reconquête, d'une alternative politique dans notre pays", a insisté la responsable écologiste.
Appelant "les hommes et les femmes" de gauche à la mobilisation pour "dire leur colère", Mme Buffet a estimé que, "dès le 22 mars", lendemain du second tour des régionales, il faudrait "mobiliser contre la réforme des retraites et des collectivités" et bâtir "un véritable projet de société".
A la question de savoir si cette affiche constituait la renaissance d'une gauche plurielle, Mme Aubry a botté en touche en lançant dans un sourire: "ça préfigure d'abord l'égalité hommmes-femmes en politique !".
Mais "nous ne sommes pas dans des accords de circonstance" aux régionales et "c'est un changement de projet de société que nous devons préparer ensemble dès le 22 mars", a ajouté la première secrétaire du PS en évoquant le "vrai bonheur" de cette réunion à trois.