Martine Aubry
A La Mutualité devant quelque 1.300 militants et élus réunis pour se mobiliser contre la réforme des collectivités territoriales, la patronne du PS, un peu aphone, a lancé : "Nous accueillons cette victoire avec responsabilité et même gravité. L'heure n'est pas au repos ni à l'auto-satisfaction".
"Oui, il y a une victoire, inutile de le nier, mais il n'y a aucune raison de faire du triomphalisme", a-t-elle assuré.
"Notre pays est en crise. Beaucoup d'hommes et de femmes souffrent. Ils attendent d'abord de nous des réponses immédiates, une autre société à préparer pour demain et nous devons être au rendez-vous du travail sur le terrain mais aussi de la réflexion", a poursuivi la maire de Lille.
Mme Aubry a adressé un merci aux élus et militants. "On a retrouvé un grand parti au côté des présidents de région", a-t-elle assuré, rappelant le succès de la gauche de 21 régions sur 22 en métropole.
"Chacun se disait après cette belle campagne, enfin un week-end (...) Eh bien, nous l'avons promis aux Français. Dimanche, nous avons entendu ce qu'ils nous disaient. Nous n'avons pas le droit au repos, nous devons être là", a assuré Mme Aubry qui veut contrer "ce scandaleux projet" des collectivités territoriales.
"Nous devons être au rendez-vous et vous êtes au rendez-vous quand il s'agit de défendre ce à quoi nous tenons, la démocratie, le service rendu aux habitants, les services publics de proximité".
"Nous n'avons pas un moment à perdre", a-t-elle lancé.
Un calendrier a été par ailleurs voté auparavant à l'unanimité par le Conseil national (Parlement) du PS, avec quatre conventions : nouveau modèle (29 mai), rénovation (3 juillet) sur l'important sujet des primaires, international (9 octobre) et égalité réelle (11 décembre).
"Oui, il y a une victoire, inutile de le nier, mais il n'y a aucune raison de faire du triomphalisme", a-t-elle assuré.
"Notre pays est en crise. Beaucoup d'hommes et de femmes souffrent. Ils attendent d'abord de nous des réponses immédiates, une autre société à préparer pour demain et nous devons être au rendez-vous du travail sur le terrain mais aussi de la réflexion", a poursuivi la maire de Lille.
Mme Aubry a adressé un merci aux élus et militants. "On a retrouvé un grand parti au côté des présidents de région", a-t-elle assuré, rappelant le succès de la gauche de 21 régions sur 22 en métropole.
"Chacun se disait après cette belle campagne, enfin un week-end (...) Eh bien, nous l'avons promis aux Français. Dimanche, nous avons entendu ce qu'ils nous disaient. Nous n'avons pas le droit au repos, nous devons être là", a assuré Mme Aubry qui veut contrer "ce scandaleux projet" des collectivités territoriales.
"Nous devons être au rendez-vous et vous êtes au rendez-vous quand il s'agit de défendre ce à quoi nous tenons, la démocratie, le service rendu aux habitants, les services publics de proximité".
"Nous n'avons pas un moment à perdre", a-t-elle lancé.
Un calendrier a été par ailleurs voté auparavant à l'unanimité par le Conseil national (Parlement) du PS, avec quatre conventions : nouveau modèle (29 mai), rénovation (3 juillet) sur l'important sujet des primaires, international (9 octobre) et égalité réelle (11 décembre).