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Martine Aubry
"Si l'Europe laisse le FMI agir à sa place, elle se pose beaucoup de problèmes pour l'avenir, et elle amène à s'interroger sur sa solidité. Les spéculateurs qui agissent aujourd'hui contre la Grèce, le feront demain contre l'Espagne ou l'Italie", a affirmé la patronne du PS lors d'un chat avec des internautes à deux jours du second tour des régionales.
"Ce que demande la Grèce, ce n'est pas une aumône, c'est tout simplement de pouvoir bénéficier de prêts à des taux auxquels ont droit les autres pays européens", précise-t-elle.
La numéro un du PS rappelle que "l'article 122 du nouveau traité (européen) permet en cas de circonstances exceptionnelles à la banque centrale européenne d'agir ainsi". "Il y a d'autres façons de le faire aussi", souligne-t-elle.
"Il est extrêmement regrettable que les dirigeants européens n'aient pas pris une telle décision vis-à-vis de la Grèce, et j'espère qu'ils vont changer d'opinion d'ici là", a-t-elle ajouté.
Interrogée, par ailleurs, sur France Inter sur les propos de la ministre de l'Economie Christine Lagarde qui avait appuyé la Grèce contre la chancelière allemande Angela Merkel, Mme Aubry a affirmé : "Je soutiens Mme Lagarde, mais j'aurais aimé que le président Sarkozy tienne ce même discours au Conseil européen avec plus de fermeté".
"Ce que demande la Grèce, ce n'est pas une aumône, c'est tout simplement de pouvoir bénéficier de prêts à des taux auxquels ont droit les autres pays européens", précise-t-elle.
La numéro un du PS rappelle que "l'article 122 du nouveau traité (européen) permet en cas de circonstances exceptionnelles à la banque centrale européenne d'agir ainsi". "Il y a d'autres façons de le faire aussi", souligne-t-elle.
"Il est extrêmement regrettable que les dirigeants européens n'aient pas pris une telle décision vis-à-vis de la Grèce, et j'espère qu'ils vont changer d'opinion d'ici là", a-t-elle ajouté.
Interrogée, par ailleurs, sur France Inter sur les propos de la ministre de l'Economie Christine Lagarde qui avait appuyé la Grèce contre la chancelière allemande Angela Merkel, Mme Aubry a affirmé : "Je soutiens Mme Lagarde, mais j'aurais aimé que le président Sarkozy tienne ce même discours au Conseil européen avec plus de fermeté".
