Celles-ci doublent quasiment leur audience entre 2007 et 2008, passant de 5,9 à 11 % de part de marché. Si on y ajoute les chaînes du câble et du satellite, l'offre alternative de télévision atteint 23,7 % de part d'audience. Les chaînes historiques reculent collectivement de 7,5 % en un an.
TF1 est la plus frappée avec un recul de 11,4 % sur un an. Néanmoins, la situation de la chaîne leader (27,2 % de part de marché en 2008) va bénéficier de l'arrêt de la publicité sur le service public. Le modèle économique de TF1 repose sur la prime au leader. France 2 et France 3 n'étant plus vraiment dans la course, TF1 possède désormais 16 points d'avance sur son challenger commercial, M6, qui, avec 11 % de part d'audience, limite les dégâts en 2008 (- 4,3 %). M6 a puissamment bénéficié de l'effet Euro 2008 qui lui permet de décrocher, à l'occasion du match de football France-Italie, la palme de la meilleure audience de l'année avec 13,2 millions de téléspectateurs.
La lecture du palmarès 2008 permet de dégager deux lignes de force : le football et l'humour des Bronzés. L'Euro 2008 s'inscrit également parmi les meilleures audiences de TF1 (deuxième place du classement général pour France-Pays Bas avec 12,6 millions de téléspectateurs), tandis que les Bronzés 3 (troisième place avec 11,2 millions de téléspectateurs) et la énième rediffusion des Bronzés font du ski (6e place, 10,4 millions de téléspectateurs) tiennent le haut du pavé. Sans surprise, comme chaque année, le concert des Enfoirés pour les Restos du coeur fait le plein : 10,7 millions de fans, 5e place.
Direct 8, la "petite" chaîne qui monte
Du côté des chaînes de la TNT, c'est l'euphorie ! La chaîne Direct 8 (groupe Bolloré) s'est considérablement musclée en achetant du football et en diffusant des films. Résultat, la chaîne passe de 0,2 à 0,7 % de part d'audience. C'est la plus forte progression des "petites chaînes". Reste à savoir s'il existe, à moyen terme, un modèle économique pour ce confetti d'audience... Même chose pour Virgin 17 (groupe Lagardère) qui a bien du mal à décoller (0,5 % contre 0,4 % en 2007).
Car, sur la TNT, les groupes TF1 et M6, à travers leurs dépendances (TMC pour la Une et W9 pour M6), ne laissent guère de place aux nouveaux entrants. TMC (2,1 %) s'impose d'une courte tête devant W9 (1,8 %). Gulli, la chaîne pour enfants, effectue un beau parcours (1,5 %). À noter également, la progression de la chaîne info BFM TV (de 0,2 à 0,4 % en un an) qui laisse sur place sa concurrente I-Télé (0,3 %, sans progression sur un an). Là aussi, la question se posera de savoir si, en termes économiques, le marché très encombré de l'information télévisée peut supporter autant d'acteurs...
Pour conclure ce tour d'horizon, évoquons le cas de France 4, la petite dernière du service public. En un an, cette chaîne, destinée aux moins de 35 ans, passe de 0,4 à 0,9 % de part d'audience pour un budget annuel de 21 millions d'euros (soit une semaine de programme sur France 2). Ses succès d'audience reposent sur la rediffusion de FBI Portés disparus , un hit de sa grande soeur France 2. Elle a, la première, développé une politique de spectacles en direct et semble s'orienter vers l'intermédiation avec l'adolescence et les jeunes adultes.
TF1 est la plus frappée avec un recul de 11,4 % sur un an. Néanmoins, la situation de la chaîne leader (27,2 % de part de marché en 2008) va bénéficier de l'arrêt de la publicité sur le service public. Le modèle économique de TF1 repose sur la prime au leader. France 2 et France 3 n'étant plus vraiment dans la course, TF1 possède désormais 16 points d'avance sur son challenger commercial, M6, qui, avec 11 % de part d'audience, limite les dégâts en 2008 (- 4,3 %). M6 a puissamment bénéficié de l'effet Euro 2008 qui lui permet de décrocher, à l'occasion du match de football France-Italie, la palme de la meilleure audience de l'année avec 13,2 millions de téléspectateurs.
La lecture du palmarès 2008 permet de dégager deux lignes de force : le football et l'humour des Bronzés. L'Euro 2008 s'inscrit également parmi les meilleures audiences de TF1 (deuxième place du classement général pour France-Pays Bas avec 12,6 millions de téléspectateurs), tandis que les Bronzés 3 (troisième place avec 11,2 millions de téléspectateurs) et la énième rediffusion des Bronzés font du ski (6e place, 10,4 millions de téléspectateurs) tiennent le haut du pavé. Sans surprise, comme chaque année, le concert des Enfoirés pour les Restos du coeur fait le plein : 10,7 millions de fans, 5e place.
Direct 8, la "petite" chaîne qui monte
Du côté des chaînes de la TNT, c'est l'euphorie ! La chaîne Direct 8 (groupe Bolloré) s'est considérablement musclée en achetant du football et en diffusant des films. Résultat, la chaîne passe de 0,2 à 0,7 % de part d'audience. C'est la plus forte progression des "petites chaînes". Reste à savoir s'il existe, à moyen terme, un modèle économique pour ce confetti d'audience... Même chose pour Virgin 17 (groupe Lagardère) qui a bien du mal à décoller (0,5 % contre 0,4 % en 2007).
Car, sur la TNT, les groupes TF1 et M6, à travers leurs dépendances (TMC pour la Une et W9 pour M6), ne laissent guère de place aux nouveaux entrants. TMC (2,1 %) s'impose d'une courte tête devant W9 (1,8 %). Gulli, la chaîne pour enfants, effectue un beau parcours (1,5 %). À noter également, la progression de la chaîne info BFM TV (de 0,2 à 0,4 % en un an) qui laisse sur place sa concurrente I-Télé (0,3 %, sans progression sur un an). Là aussi, la question se posera de savoir si, en termes économiques, le marché très encombré de l'information télévisée peut supporter autant d'acteurs...
Pour conclure ce tour d'horizon, évoquons le cas de France 4, la petite dernière du service public. En un an, cette chaîne, destinée aux moins de 35 ans, passe de 0,4 à 0,9 % de part d'audience pour un budget annuel de 21 millions d'euros (soit une semaine de programme sur France 2). Ses succès d'audience reposent sur la rediffusion de FBI Portés disparus , un hit de sa grande soeur France 2. Elle a, la première, développé une politique de spectacles en direct et semble s'orienter vers l'intermédiation avec l'adolescence et les jeunes adultes.