Les premières voitures électriques ne feront leur apparition dans la capitale et sa banlieue qu'à l'automne 2011, et d'abord dans des proportions modestes, 250 unités, avec une montée en puissance prévue à 3.500 véhicules d'ici 2016.
Pour autant, ce projet-phare du maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a contribué à faire énormément parler de la voiture électrique en France.
"L'Autolib' va être une vitrine extrêmement importante pour le véhicule électrique", a assuré vendredi Vincent Bolloré, l'industriel français à l'origine du modèle, la Bluecar, qui a remporté le contrat.
Le déploiement de ces voitures va s'accompagner de la mise en place d'infrastructures adaptées à l'électrique, avec environ un millier de bornes de chargement qui viendront compléter celles déjà existantes.
"Ce qui me plaît beaucoup, c'est que dans les stations, on pourra aussi venir recharger sa voiture électrique ou son deux-roues électrique", a souligné M. Delanoë.
"Autolib' contribuera à familiariser nos concitoyens avec la voiture électrique", renchérit Annick Lepetit, adjointe au maire en charge des transports.
Si le public a de plus en plus l'occasion d'entendre parler de véhicules électriques, voire d'en tester - de nombreux modèles ont été exposés au Mondial de l'Automobile à Paris cet automne et d'autres municipalités comme Nice se lancent dans l'aventure -, un frein à leur essor reste le manque de prises de chargement et la peur de l'usager de tomber en "panne sèche".
Cet état de fait devrait changer avec le plan lancé à l'automne 2009 par le gouvernement, qui prévoit l'installation d'un million de points de recharge dès 2015, dont 75.000 publics.
Pour l'instant, on en est encore loin, avec quelques centaines de bornes disponibles dans l'espace public (voirie, parking), essentiellement implantées dans de grandes agglomérations et qui restent difficiles à localiser, faute d'une cartographie complète.
"On a parfois l'impression que la voiture électrique va envahir le marché, mais c'est plus compliqué que ça", assène Alexandre Boulègue, directeur d'études du cabinet Xerfi.
Xerfi estime ainsi le marché du véhicule électrique à environ 2% des immatriculations totales en France à l'horizon 2020, bien loin du "consensus général des opérateurs et observateurs qui table sur 5% à 10%", reconnaît le cabinet d'études.
Pour M. Boulègue, outre le manque de bornes de recharge, d'autres obstacles persistent en effet : le manque de standardisation pour ces normes, le temps nécessaire à la recharge de la batterie électrique (plusieurs heures), un environnement général "pas très favorable à la voiture en général", le prix des voitures électriques (autour de 30.000 euros suivant les modèles).
Du coup, pour lui, la voiture électrique "va essentiellement fonctionner auprès des flottes professionnelles", que ce soit celles des entreprises, des loueurs, dans des systèmes d'auto-partage ou de libre-service, comme l'Autolib'.
Pour autant, ce projet-phare du maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a contribué à faire énormément parler de la voiture électrique en France.
"L'Autolib' va être une vitrine extrêmement importante pour le véhicule électrique", a assuré vendredi Vincent Bolloré, l'industriel français à l'origine du modèle, la Bluecar, qui a remporté le contrat.
Le déploiement de ces voitures va s'accompagner de la mise en place d'infrastructures adaptées à l'électrique, avec environ un millier de bornes de chargement qui viendront compléter celles déjà existantes.
"Ce qui me plaît beaucoup, c'est que dans les stations, on pourra aussi venir recharger sa voiture électrique ou son deux-roues électrique", a souligné M. Delanoë.
"Autolib' contribuera à familiariser nos concitoyens avec la voiture électrique", renchérit Annick Lepetit, adjointe au maire en charge des transports.
Si le public a de plus en plus l'occasion d'entendre parler de véhicules électriques, voire d'en tester - de nombreux modèles ont été exposés au Mondial de l'Automobile à Paris cet automne et d'autres municipalités comme Nice se lancent dans l'aventure -, un frein à leur essor reste le manque de prises de chargement et la peur de l'usager de tomber en "panne sèche".
Cet état de fait devrait changer avec le plan lancé à l'automne 2009 par le gouvernement, qui prévoit l'installation d'un million de points de recharge dès 2015, dont 75.000 publics.
Pour l'instant, on en est encore loin, avec quelques centaines de bornes disponibles dans l'espace public (voirie, parking), essentiellement implantées dans de grandes agglomérations et qui restent difficiles à localiser, faute d'une cartographie complète.
"On a parfois l'impression que la voiture électrique va envahir le marché, mais c'est plus compliqué que ça", assène Alexandre Boulègue, directeur d'études du cabinet Xerfi.
Xerfi estime ainsi le marché du véhicule électrique à environ 2% des immatriculations totales en France à l'horizon 2020, bien loin du "consensus général des opérateurs et observateurs qui table sur 5% à 10%", reconnaît le cabinet d'études.
Pour M. Boulègue, outre le manque de bornes de recharge, d'autres obstacles persistent en effet : le manque de standardisation pour ces normes, le temps nécessaire à la recharge de la batterie électrique (plusieurs heures), un environnement général "pas très favorable à la voiture en général", le prix des voitures électriques (autour de 30.000 euros suivant les modèles).
Du coup, pour lui, la voiture électrique "va essentiellement fonctionner auprès des flottes professionnelles", que ce soit celles des entreprises, des loueurs, dans des systèmes d'auto-partage ou de libre-service, comme l'Autolib'.