"On va être dans la phase actuelle beaucoup concentrés sur la première avance qui est versée pour chaque victime - environ 17.500 euros", a déclaré Pierre-Henri Gourgeon sur RTL.
"Cette avance ne demande aucun engagement, bien sûr, et les avocats de nos assureurs dans chaque pays sont en train de parler aux familles des victimes pour arriver à mettre en place cette avance", a-t-il ajouté.
L'indemnisation totale devrait atteindre environ 100.000 euros, selon Pierre-Jean Vandoorne, ambassadeur auprès des familles des victimes de l'accident survenu le 1er juin.
"Si je suis bien informé, c'est la compagnie d'assurance AXA qui est chargée de la relation entre Air France et les familles des victimes sur cet aspect particulier des suites à donner à l'accident du 1er juin", a-t-il dit lors d'un point de presse au ministère des Affaires étrangères.
Cette indemnisation n'empêche pas les poursuites judiciaires que pourraient engager les familles, a-t-il précisé.
Plusieurs familles de victimes se sont plaintes de la communication d'Air France et de l'aide psychologique apportée, jugées minimes, et ont constitué une association.
AUCUNE DÉCISION SUR L'ARRÊT DES RECHERCHES
Selon Pierre-Jean Vandoorne, plusieurs familles se sont aussi inquiétées des propos la veille du directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), qui s'est plaint de ne pas avoir accès aux autopsies effectuées au Brésil.
"Il y a une difficulté, je crois, qui est en train d'être résolue d'échanges d'informations entre les représentants du Bureau Enquêtes Accidents (ancien nom du BEA, ndlr) et les médecins légistes brésiliens", a dit Pierre-Henri Gourgeon.
L'ambassadeur auprès des familles des victimes a confirmé que "quatre médecins légistes ou spécialistes de l'identification français" travaillaient depuis le début des opérations avec leurs homologues brésiliens. Ces experts de la gendarmerie ont été dépêchés dans le cadre de l'information judiciaire ouverte à Paris après cet accident qui reste inexpliqué.
Aucune information sur l'identité des 51 corps repêchés n'a été transmise jusqu'à présent par la police fédérale brésilienne, a dit Pierre-Jean Vandoorne.
Il a précisé qu'aucune décision n'était prise non plus concernant l'arrêt des recherches et que celles-ci se poursuivaient "avec l'intégralité des moyens qui ont été mis en place".
Les balises attachées aux enregistreurs de l'Airbus A330 émettent des signaux pendant 30 jours au minimum. Le BEA espère donc les retrouver avant la fin du mois mais, selon Pierre-Henri Gourgeon, "on peut imaginer que les travaux puissent continuer" au-delà. "Sans les boîtes noires (...), ce sera beaucoup plus difficile", a répété le directeur général d'Air France.
La compagnie souhaite organiser une cérémonie d'hommage aux victimes, dont la date et le lieu seront définies dans les jours qui viennent en accord avec les familles, a-t-il annoncé.
Une cérémonie oecuménique a eu lieu à Notre-Dame de Paris le surlendemain du drame, en présence des familles des victimes, de membres du personnel d'Air France, de représentants du monde politique et de différentes communautés religieuses.
"Cette avance ne demande aucun engagement, bien sûr, et les avocats de nos assureurs dans chaque pays sont en train de parler aux familles des victimes pour arriver à mettre en place cette avance", a-t-il ajouté.
L'indemnisation totale devrait atteindre environ 100.000 euros, selon Pierre-Jean Vandoorne, ambassadeur auprès des familles des victimes de l'accident survenu le 1er juin.
"Si je suis bien informé, c'est la compagnie d'assurance AXA qui est chargée de la relation entre Air France et les familles des victimes sur cet aspect particulier des suites à donner à l'accident du 1er juin", a-t-il dit lors d'un point de presse au ministère des Affaires étrangères.
Cette indemnisation n'empêche pas les poursuites judiciaires que pourraient engager les familles, a-t-il précisé.
Plusieurs familles de victimes se sont plaintes de la communication d'Air France et de l'aide psychologique apportée, jugées minimes, et ont constitué une association.
AUCUNE DÉCISION SUR L'ARRÊT DES RECHERCHES
Selon Pierre-Jean Vandoorne, plusieurs familles se sont aussi inquiétées des propos la veille du directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), qui s'est plaint de ne pas avoir accès aux autopsies effectuées au Brésil.
"Il y a une difficulté, je crois, qui est en train d'être résolue d'échanges d'informations entre les représentants du Bureau Enquêtes Accidents (ancien nom du BEA, ndlr) et les médecins légistes brésiliens", a dit Pierre-Henri Gourgeon.
L'ambassadeur auprès des familles des victimes a confirmé que "quatre médecins légistes ou spécialistes de l'identification français" travaillaient depuis le début des opérations avec leurs homologues brésiliens. Ces experts de la gendarmerie ont été dépêchés dans le cadre de l'information judiciaire ouverte à Paris après cet accident qui reste inexpliqué.
Aucune information sur l'identité des 51 corps repêchés n'a été transmise jusqu'à présent par la police fédérale brésilienne, a dit Pierre-Jean Vandoorne.
Il a précisé qu'aucune décision n'était prise non plus concernant l'arrêt des recherches et que celles-ci se poursuivaient "avec l'intégralité des moyens qui ont été mis en place".
Les balises attachées aux enregistreurs de l'Airbus A330 émettent des signaux pendant 30 jours au minimum. Le BEA espère donc les retrouver avant la fin du mois mais, selon Pierre-Henri Gourgeon, "on peut imaginer que les travaux puissent continuer" au-delà. "Sans les boîtes noires (...), ce sera beaucoup plus difficile", a répété le directeur général d'Air France.
La compagnie souhaite organiser une cérémonie d'hommage aux victimes, dont la date et le lieu seront définies dans les jours qui viennent en accord avec les familles, a-t-il annoncé.
Une cérémonie oecuménique a eu lieu à Notre-Dame de Paris le surlendemain du drame, en présence des familles des victimes, de membres du personnel d'Air France, de représentants du monde politique et de différentes communautés religieuses.