"Il y à la fois de la fierté et un peu de nostalgie. Mais la nostalgie s'efface, c'est la fierté qui l'emporte", a déclaré le nouveau chef de l'Etat de retour à Tulle, où il avait prononcé dimanche soir son premier discours de président élu.
M. Hollande, qui va démissionner de ses fonctions de président du Conseil général de Corrèze, avant de prendre ses fonctions nationales, a déclaré "que la situation peut être vécue comme un arrachement, mais aussi comme une élévation". "Une page se tourne, mais on est dans le même livre", a-t-il ajouté.
Plus tôt, l'ex-premier secrétaire du PS, arrivé par un avion de ligne, a tenu à rendre hommage aux "Martyrs de Tulle", 99 hommes pendus et 200 autres personnes déportées par la division Das Reich le 9 juin 1944, dont 101 ne sont pas revenues.
Evoquant un "moment de souvenir" pour "rassembler le peuple français", M. Hollande a déposé une gerbe de fleurs devant le monument qui célèbre, à la sortie de la ville, la mémoire de cet événement marquant de l'histoire de la capitale corrézienne.
François Hollande s'est ensuite rendu au Conseil général de Corrèze, qu'il préside depuis 2008, dernier mandat de sa longue carrière d'élu local entamée en 1983 comme conseiller municipal d'Ussel avant d'être élu député (1988-1993, 1997-2012), 1er adjoint puis maire de Tulle de 2001 à 2008.
"Je ne me sépare pas de vous, je vais m'éloigner, mais je vais vous regarder avec bienveillance, mais aussi avec impartialité", a-t-il déclaré, après avoir été chaleureusement applaudi à son arrivée pendant plusieurs minutes par 500 élus et fonctionnaires de la collectivités.
Le nouveau président a rendu hommage appuyé à ce département rural de 240.000 habitant, devenu sa terre d'élection: "Je ne pouvais pas concevoir l'exercice de cette fonction, si je n'avais pas eu au préalable la confiance des électeurs", a-t-il souligné.
"Et la confiance se gagne dans la durée", a-t-il ajouté, rappelant avec humour que c'est aussi à un autre Corrézien, Jacques Chirac, en face duquel il avait été parachuté en 1981, qu'il avait dû les prémices de sa notoriété politique.
"Vous m'avez beaucoup donné, j'ai essayé de vous rendre au mieux ce que vous m'avez confié", a-t-il dit, ajouté, rendant également un hommage appuyé aux "serviteurs de la fonction publique" sans qui rien "n'est possible" dans un département.
"Je ne suis pas né ici, on me l'a parfois reproché", a aussi déclaré M. Hollande. "Il ne faut pas penser que ceux qui ne sont pas nés ici, ne sont pas dignes d'être accueillis, et j'en ai fait l'expérience, car j'ai été amené a être plus corrézien que les Corréziens".
A la sortie, les fonctionnaires du Conseil général se réjouissaient, en souriant, d'avoir "vu" le "nouveau président de la République". "Il a été fidèle à lui-même, naturel, avec des traits d'humour", s'est félicité René-Pierre Chastagner, agent des routes du département.
"Maintenant il faut qu'on apprenne à mettre les formes, je sais que lui ne le souhaitera pas vraiment, il faut qu'on l'aide aussi à accepter toutes les contraintes de sa tâche", a réagi la vice-présidente PS du Conseil général, Sophie Dessus, qui devrait briguer le poste de député de Corrèze laissé vacant par le nouveau président.
Le maire de Tulle Bernard Combes a espéré pour sa part sur France Inter pouvoir continuer à lui dire "tu" et "François" en privé.
M. Hollande, qui va démissionner de ses fonctions de président du Conseil général de Corrèze, avant de prendre ses fonctions nationales, a déclaré "que la situation peut être vécue comme un arrachement, mais aussi comme une élévation". "Une page se tourne, mais on est dans le même livre", a-t-il ajouté.
Plus tôt, l'ex-premier secrétaire du PS, arrivé par un avion de ligne, a tenu à rendre hommage aux "Martyrs de Tulle", 99 hommes pendus et 200 autres personnes déportées par la division Das Reich le 9 juin 1944, dont 101 ne sont pas revenues.
Evoquant un "moment de souvenir" pour "rassembler le peuple français", M. Hollande a déposé une gerbe de fleurs devant le monument qui célèbre, à la sortie de la ville, la mémoire de cet événement marquant de l'histoire de la capitale corrézienne.
François Hollande s'est ensuite rendu au Conseil général de Corrèze, qu'il préside depuis 2008, dernier mandat de sa longue carrière d'élu local entamée en 1983 comme conseiller municipal d'Ussel avant d'être élu député (1988-1993, 1997-2012), 1er adjoint puis maire de Tulle de 2001 à 2008.
"Je ne me sépare pas de vous, je vais m'éloigner, mais je vais vous regarder avec bienveillance, mais aussi avec impartialité", a-t-il déclaré, après avoir été chaleureusement applaudi à son arrivée pendant plusieurs minutes par 500 élus et fonctionnaires de la collectivités.
Le nouveau président a rendu hommage appuyé à ce département rural de 240.000 habitant, devenu sa terre d'élection: "Je ne pouvais pas concevoir l'exercice de cette fonction, si je n'avais pas eu au préalable la confiance des électeurs", a-t-il souligné.
"Et la confiance se gagne dans la durée", a-t-il ajouté, rappelant avec humour que c'est aussi à un autre Corrézien, Jacques Chirac, en face duquel il avait été parachuté en 1981, qu'il avait dû les prémices de sa notoriété politique.
"Vous m'avez beaucoup donné, j'ai essayé de vous rendre au mieux ce que vous m'avez confié", a-t-il dit, ajouté, rendant également un hommage appuyé aux "serviteurs de la fonction publique" sans qui rien "n'est possible" dans un département.
"Je ne suis pas né ici, on me l'a parfois reproché", a aussi déclaré M. Hollande. "Il ne faut pas penser que ceux qui ne sont pas nés ici, ne sont pas dignes d'être accueillis, et j'en ai fait l'expérience, car j'ai été amené a être plus corrézien que les Corréziens".
A la sortie, les fonctionnaires du Conseil général se réjouissaient, en souriant, d'avoir "vu" le "nouveau président de la République". "Il a été fidèle à lui-même, naturel, avec des traits d'humour", s'est félicité René-Pierre Chastagner, agent des routes du département.
"Maintenant il faut qu'on apprenne à mettre les formes, je sais que lui ne le souhaitera pas vraiment, il faut qu'on l'aide aussi à accepter toutes les contraintes de sa tâche", a réagi la vice-présidente PS du Conseil général, Sophie Dessus, qui devrait briguer le poste de député de Corrèze laissé vacant par le nouveau président.
Le maire de Tulle Bernard Combes a espéré pour sa part sur France Inter pouvoir continuer à lui dire "tu" et "François" en privé.