Trois ans après "Le Temps d'une chanson", la chanteuse qui célèbre cette année ses 60 ans de carrière, a été séduite par les textes d'Orly Chap "on dirait un petit garçon perdu", d'Abd Al Malik, de Marie Nimier, d'Olivia Ruiz "une fée", de Christophe Miossec.
"Je choisis les textes comme je choisis les gens, c'est un mécanisme très bizarre. Lorsque j'entends un texte pour la première fois, ou j'entends ou je n'entends pas, c'est instictif", confie-t-elle à l'AFP à quelques jours de la sortie de son album.
Pour ses treize chansons, elle est accompagnée au piano par son mari Gérard Jouannest, qui a composé les mélodies, et à l'accordéon par Jean-Louis Matinier. Elle évoque avec tendresse son mari et Jacques Brel avec lequel il a composé une quarantaine de chansons, "Les vieux amants", "Mathilde"....
Juliette Gréco a chanté Queneau, Prévert, Cosma, et laisse aujourd'hui s'exprimer de jeunes talents. Comme Abd Al Malik qui lui a écrit une "Madame Rosa" bouleversante. "Je ne suis pas une femme de banlieue, mais j'aurais pu être cette femme là. Il le sait que j'aurais pu l'être", dit-elle.
Elle pourrait être aussi cette dame peinte par Olivia Ruiz pour "Dans ma chambre de dame". "Dans ma chambre de dame, j'ai rangé mes jeunes démons, j'en ai de nouveaux de mon âge plus fragiles, moins polissons". Sauf qu'"ils ne sont pas moins polissons..., mais je pourrais être cette femme là, je pourrais ouvrir la boîte de Pandore, la boîte aux souvenirs", confesse-t-elle.
Chaque mot est dit avec gourmandise. "J'adore ça, c'est une nourriture absolue. Ce sont les mots qui dictent le geste, jusqu'au bout des doigts".
La dernière chanson est signée Marie Nimier qui lui fait dire: "Je n'ai jamais été douée pour le passé, pour les choses bouclées, pour les choses achevées (...) et je n'ai pas fini de tout recommencer".
Juliette Gréco reconnaît vivre "pour la minute qui suit". "Je n'envisage rien du tout, je vis au jour le jour. C'est pour manger tout de suite, pas pour emporter, c'est ça qui me tient debout. Et je ne suis pas sage, je suis extrêmement dissipée".
"Je me souviens de tout" (Polydor) a été enregistré en quatre jours chez elle, dans sa maison d'un petit village de l'Oise. Il sort le 20 avril et la chanteuse retrouvera les planches au théâtre des Champs-Elysées où elle sera en concert les 4, 5, 8 et 10 juin prochains.u[
"Je choisis les textes comme je choisis les gens, c'est un mécanisme très bizarre. Lorsque j'entends un texte pour la première fois, ou j'entends ou je n'entends pas, c'est instictif", confie-t-elle à l'AFP à quelques jours de la sortie de son album.
Pour ses treize chansons, elle est accompagnée au piano par son mari Gérard Jouannest, qui a composé les mélodies, et à l'accordéon par Jean-Louis Matinier. Elle évoque avec tendresse son mari et Jacques Brel avec lequel il a composé une quarantaine de chansons, "Les vieux amants", "Mathilde"....
Juliette Gréco a chanté Queneau, Prévert, Cosma, et laisse aujourd'hui s'exprimer de jeunes talents. Comme Abd Al Malik qui lui a écrit une "Madame Rosa" bouleversante. "Je ne suis pas une femme de banlieue, mais j'aurais pu être cette femme là. Il le sait que j'aurais pu l'être", dit-elle.
Elle pourrait être aussi cette dame peinte par Olivia Ruiz pour "Dans ma chambre de dame". "Dans ma chambre de dame, j'ai rangé mes jeunes démons, j'en ai de nouveaux de mon âge plus fragiles, moins polissons". Sauf qu'"ils ne sont pas moins polissons..., mais je pourrais être cette femme là, je pourrais ouvrir la boîte de Pandore, la boîte aux souvenirs", confesse-t-elle.
Chaque mot est dit avec gourmandise. "J'adore ça, c'est une nourriture absolue. Ce sont les mots qui dictent le geste, jusqu'au bout des doigts".
La dernière chanson est signée Marie Nimier qui lui fait dire: "Je n'ai jamais été douée pour le passé, pour les choses bouclées, pour les choses achevées (...) et je n'ai pas fini de tout recommencer".
Juliette Gréco reconnaît vivre "pour la minute qui suit". "Je n'envisage rien du tout, je vis au jour le jour. C'est pour manger tout de suite, pas pour emporter, c'est ça qui me tient debout. Et je ne suis pas sage, je suis extrêmement dissipée".
"Je me souviens de tout" (Polydor) a été enregistré en quatre jours chez elle, dans sa maison d'un petit village de l'Oise. Il sort le 20 avril et la chanteuse retrouvera les planches au théâtre des Champs-Elysées où elle sera en concert les 4, 5, 8 et 10 juin prochains.u[