
"Aujourd'hui, si on a le temps et la passion, n'importe qui peut construire son voyage tout seul sur internet, l'outil a bouleversé les mentalités", assure Laurent Serfaty, rédacteur en chef du site internet Easyvoyage.
Plus de la moitié des internautes (58%) ont acheté sur le web des billets de transport, séjours ou nuitées d'hôtel au cours des six derniers mois, selon une récente étude de la fédération du e-commerce et de la vente à distance.
Ainsi chez le loueur de voitures Avis France, 35% des ventes de locations ont été réalisées via son site internet. "C'est le signe d'une maturité grandissante de nos clients, ils sont prêts à réserver sans parler à quelqu'un", affirme Jan Löning, président d'Avis France.
Les e-touristes du XXIème siècle disposent en effet d'une palette d'outils pour s'informer et construire seuls leur séjour sur mesure: visites en 3D des hôtels du hall à la piscine, échanges avec les internautes sur les bons et mauvais plans de la destination de leur choix, rencontre virtuelle avec le chef-cuisinier...
"Le partage d'informations en temps réel, à travers les réseaux sociaux, sera la prochaine évolution du tourisme en ligne, le voyageur devient prescripteur d'informations", prédit Laurent Serfaty.
Certes, "le niveau d'expertise des Français sur internet a progressé", analyse Sandra Hoibian, directrice adjointe du département conditions de vie et aspirations des Français au Credoc.
Mais, crise oblige, c'est aussi pour être à l'affût des séjours à prix cassés que les touristes se tournent vers internet car "la population se situe de plus en plus dans une démarche d'achat malin et d'optimisation de budget", dit-elle.
Tous les Français ne sont pas à l'aise pour autant sur la toile et pour eux, le téléphone, comme le contact humain, sont encore indispensables.
"Le contact humain reste important pour 25% des e-touristes qui sont dans une démarche d'information ou de réservation sur internet", mais qui décrochent aussi leur téléphone, affirme Didier Rus, directeur du développement de l'opérateur de centres d'appels Call Expert, citant une étude récente sur l'e-tourisme à l'appui.
"Certains consommateurs ont besoin d'une information parlée", explique-t-il, notant que le "développement du commerce électronique va de pair avec celui des centres d'appels".
Selon un baromètre Ipsos/Europ Assistance, 11% des Français ayant déclaré partir en vacances cet été ont réservé "physiquement" leur séjour dans une agence de voyages ou auprès d'un tour-opérateur contre 14% en 2009 et 19% en 2008.
"Internet, cette formidable encyclopédie, est certes un concurrent, mais ce n'est pas un ennemi", relativise Georges Colson, président du Syndicat National des Agences de Voyages (Snav), qui sont, pour la plupart, présentes sur la toile.
"Près de 50% des clients qui poussent la porte d'une agence de voyage se sont d'abord renseignés sur internet, mais ils cherchent la sécurité de l'agence physique pour conclure la vente", relève-t-il.
L'épisode du nuage de cendres islandais a d'ailleurs mis en avant le rôle d'assistance que peuvent jouer les agences: "la plupart des réclamations en cours concernent des gens qui ont organisé leur voyage tout seuls, de leur côté", assure Georges Colson.
Plus de la moitié des internautes (58%) ont acheté sur le web des billets de transport, séjours ou nuitées d'hôtel au cours des six derniers mois, selon une récente étude de la fédération du e-commerce et de la vente à distance.
Ainsi chez le loueur de voitures Avis France, 35% des ventes de locations ont été réalisées via son site internet. "C'est le signe d'une maturité grandissante de nos clients, ils sont prêts à réserver sans parler à quelqu'un", affirme Jan Löning, président d'Avis France.
Les e-touristes du XXIème siècle disposent en effet d'une palette d'outils pour s'informer et construire seuls leur séjour sur mesure: visites en 3D des hôtels du hall à la piscine, échanges avec les internautes sur les bons et mauvais plans de la destination de leur choix, rencontre virtuelle avec le chef-cuisinier...
"Le partage d'informations en temps réel, à travers les réseaux sociaux, sera la prochaine évolution du tourisme en ligne, le voyageur devient prescripteur d'informations", prédit Laurent Serfaty.
Certes, "le niveau d'expertise des Français sur internet a progressé", analyse Sandra Hoibian, directrice adjointe du département conditions de vie et aspirations des Français au Credoc.
Mais, crise oblige, c'est aussi pour être à l'affût des séjours à prix cassés que les touristes se tournent vers internet car "la population se situe de plus en plus dans une démarche d'achat malin et d'optimisation de budget", dit-elle.
Tous les Français ne sont pas à l'aise pour autant sur la toile et pour eux, le téléphone, comme le contact humain, sont encore indispensables.
"Le contact humain reste important pour 25% des e-touristes qui sont dans une démarche d'information ou de réservation sur internet", mais qui décrochent aussi leur téléphone, affirme Didier Rus, directeur du développement de l'opérateur de centres d'appels Call Expert, citant une étude récente sur l'e-tourisme à l'appui.
"Certains consommateurs ont besoin d'une information parlée", explique-t-il, notant que le "développement du commerce électronique va de pair avec celui des centres d'appels".
Selon un baromètre Ipsos/Europ Assistance, 11% des Français ayant déclaré partir en vacances cet été ont réservé "physiquement" leur séjour dans une agence de voyages ou auprès d'un tour-opérateur contre 14% en 2009 et 19% en 2008.
"Internet, cette formidable encyclopédie, est certes un concurrent, mais ce n'est pas un ennemi", relativise Georges Colson, président du Syndicat National des Agences de Voyages (Snav), qui sont, pour la plupart, présentes sur la toile.
"Près de 50% des clients qui poussent la porte d'une agence de voyage se sont d'abord renseignés sur internet, mais ils cherchent la sécurité de l'agence physique pour conclure la vente", relève-t-il.
L'épisode du nuage de cendres islandais a d'ailleurs mis en avant le rôle d'assistance que peuvent jouer les agences: "la plupart des réclamations en cours concernent des gens qui ont organisé leur voyage tout seuls, de leur côté", assure Georges Colson.