
James Murdoch
"James Murdoch reste président", a indiqué BSkyB dans un communiqué consacré aux résultats de son exercice clos fin juin.
Ce maintien était attendu, bien que le scandale des écoutes téléphoniques du News of the World, qui a placé James Murdoch dans une position délicate, ait nourri des appels à ce qu'il quitte la présidence du bouquet satellitaire.
Jeudi, une source proche de BSkyB avait affirmé à l'AFP que James Murdoch avait reçu le soutien "unanime" du conseil d'administration de l'entreprise, qui s'était réuni ce jour-là pour approuver les comptes annuels.
Ce n'est pas pour autant la fin des ennuis pour James Murdoch, qui cumule la présidence de BskyB avec la responsabilité des activités du groupe en Asie et en Europe, et chapeaute à ce titre les journaux britanniques dont le fameux "News of the World" au coeur du scandale.
James pourrait ainsi être appelé à témoigner une nouvelle fois devant la commission parlementaire qui l'a déjà interrogé la semaine dernière.
Le député travailliste Tom Watson souhaite l'entendre de nouveau, ses déclarations devant les députés étant contredites par Colin Myler, ancien rédacteur en chef du tabloïde News of the World, et l'ancien responsable juridique Tom Crone.
Ces deux derniers ont contesté par écrit les déclarations de James Murdoch qui assurait n'avoir pas eu connaissance d'un mail évoquant la pratique généralisée des écoutes au sein du journal.
Le scandale des écoutes au News of the World a de plus continué à faire tache d'huile jeudi, avec la découverte que la mère d'une fillette assassinée par un pédophile figurait sur la liste compilée par un détective privé employé par le quotidien.
News of the World (NotW), soupçonné d'avoir fait écouter quelque 4.000 personnes dans les années 2000, a été fermé le 10 juillet par le groupe de Rupert Murdoch.
Le scandale des écoutes a contraint Rupert Murdoch à renoncer à son projet de reprise de la totalité de BSkyB, aux profits juteux.
Le bouquet télévisé a confirmé vendredi sa santé financière insolente, avec un bond du bénéfice opérationnel ajusté de 23% à 1,073 milliard de livres, soit environ 1,2 milliard d'euros pour l'exercice clos fin juin. Il va de plus reverser 750 millions de livres à ses actionnaires, une manne dont News Corp empochera la plus grosse partie.
Ce maintien était attendu, bien que le scandale des écoutes téléphoniques du News of the World, qui a placé James Murdoch dans une position délicate, ait nourri des appels à ce qu'il quitte la présidence du bouquet satellitaire.
Jeudi, une source proche de BSkyB avait affirmé à l'AFP que James Murdoch avait reçu le soutien "unanime" du conseil d'administration de l'entreprise, qui s'était réuni ce jour-là pour approuver les comptes annuels.
Ce n'est pas pour autant la fin des ennuis pour James Murdoch, qui cumule la présidence de BskyB avec la responsabilité des activités du groupe en Asie et en Europe, et chapeaute à ce titre les journaux britanniques dont le fameux "News of the World" au coeur du scandale.
James pourrait ainsi être appelé à témoigner une nouvelle fois devant la commission parlementaire qui l'a déjà interrogé la semaine dernière.
Le député travailliste Tom Watson souhaite l'entendre de nouveau, ses déclarations devant les députés étant contredites par Colin Myler, ancien rédacteur en chef du tabloïde News of the World, et l'ancien responsable juridique Tom Crone.
Ces deux derniers ont contesté par écrit les déclarations de James Murdoch qui assurait n'avoir pas eu connaissance d'un mail évoquant la pratique généralisée des écoutes au sein du journal.
Le scandale des écoutes au News of the World a de plus continué à faire tache d'huile jeudi, avec la découverte que la mère d'une fillette assassinée par un pédophile figurait sur la liste compilée par un détective privé employé par le quotidien.
News of the World (NotW), soupçonné d'avoir fait écouter quelque 4.000 personnes dans les années 2000, a été fermé le 10 juillet par le groupe de Rupert Murdoch.
Le scandale des écoutes a contraint Rupert Murdoch à renoncer à son projet de reprise de la totalité de BSkyB, aux profits juteux.
Le bouquet télévisé a confirmé vendredi sa santé financière insolente, avec un bond du bénéfice opérationnel ajusté de 23% à 1,073 milliard de livres, soit environ 1,2 milliard d'euros pour l'exercice clos fin juin. Il va de plus reverser 750 millions de livres à ses actionnaires, une manne dont News Corp empochera la plus grosse partie.