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Avec la présence de quelque 1.500 producteurs, éditeurs, tourneurs et artistes accueillis sur 2.000 m2 au Dock des Suds, sur le port de la citée phocéenne, et l'organisation de 29 concerts ouverts au public, Babel Med se veut, pour trois jours, la "capitale de la sono mondiale".
Il recevra l'assemblée générale de l'European Forum of World Wide Music Festivals (EFWMF), un réseau européen regroupant une quarantaine de festivals de musique du monde qui représentent deux millions de spectateurs.
L'Afrique sera également à l'honneur lors de rencontres organisées par l'organisation internationale de la francophonie.
Côté concerts, les 29 groupes sélectionnés parmi les 850 candidatures reçues se produiront avec notamment les rythmes afro-péruviens de Novalima, la musique chaâbi algéroise de Kamel el Harrachi, le reggae réunionnais de Baster, les chants des femmes de Mayotte avec Deba ou l'électro sensuelle d'Istanbul Calling. Neuf prix seront remis pour célébrer ces talents sans frontières lors de ce festival-salon financé pour moitié par la région Paca (350.000 euros sur 630.000 euros).
Sept groupes régionaux, comme la formation Zaman Fabriq qui mêle beat-box, flûte des Balkans et chants soufis égyptiens ou Fouad Didi et l'orchestre tarab qui revisite les répertoires arabo-andalou, seront les ambassadeurs locaux du métissage qui mêle instruments traditionnels et sons électro.
"Ce festival est une aubaine pour notre compagnie. Zaman Fabriq est un enfant de Babel Med", a déclaré Bruno Allary, joueur de saz (sorte de luth) à l'origine de ce groupe régional, en expliquant y avoir rencontré l'année dernière deux membres de sa formation.
Mais avant de profiter de ces soirées prometteuses, les visiteurs pourront également participer en journée à une dizaine de conférences, rencontres ou débats abordant la situation de l'économie musicale.
"Il n'y a que 2.000 artistes qui vivent véritablement des droits de la Sacem qui compte 125.000 sociétaires. Même si la crise totale du CD avait lieu, ça ne changerait pas véritablement la vie de la majorité des artistes et en particulier de ceux que nous produisons ici", a jugé lors d'une conférence de presse de présentation Bernard Aubert, directeur artistique de Babel Med.
"On a voulu dire à Babel Med que c'est le spectacle vivant qui fait vivre 90% des artistes et qu'il est aussi menacé", a-t-il souligné.
Quelque 12.000 spectateurs sont attendus par les organisateurs pour ces trois nuits musicales, avec dix concerts par soirée à prix raisonnable (15 euros par soir ou 30 euros pour les trois soirs).
Il recevra l'assemblée générale de l'European Forum of World Wide Music Festivals (EFWMF), un réseau européen regroupant une quarantaine de festivals de musique du monde qui représentent deux millions de spectateurs.
L'Afrique sera également à l'honneur lors de rencontres organisées par l'organisation internationale de la francophonie.
Côté concerts, les 29 groupes sélectionnés parmi les 850 candidatures reçues se produiront avec notamment les rythmes afro-péruviens de Novalima, la musique chaâbi algéroise de Kamel el Harrachi, le reggae réunionnais de Baster, les chants des femmes de Mayotte avec Deba ou l'électro sensuelle d'Istanbul Calling. Neuf prix seront remis pour célébrer ces talents sans frontières lors de ce festival-salon financé pour moitié par la région Paca (350.000 euros sur 630.000 euros).
Sept groupes régionaux, comme la formation Zaman Fabriq qui mêle beat-box, flûte des Balkans et chants soufis égyptiens ou Fouad Didi et l'orchestre tarab qui revisite les répertoires arabo-andalou, seront les ambassadeurs locaux du métissage qui mêle instruments traditionnels et sons électro.
"Ce festival est une aubaine pour notre compagnie. Zaman Fabriq est un enfant de Babel Med", a déclaré Bruno Allary, joueur de saz (sorte de luth) à l'origine de ce groupe régional, en expliquant y avoir rencontré l'année dernière deux membres de sa formation.
Mais avant de profiter de ces soirées prometteuses, les visiteurs pourront également participer en journée à une dizaine de conférences, rencontres ou débats abordant la situation de l'économie musicale.
"Il n'y a que 2.000 artistes qui vivent véritablement des droits de la Sacem qui compte 125.000 sociétaires. Même si la crise totale du CD avait lieu, ça ne changerait pas véritablement la vie de la majorité des artistes et en particulier de ceux que nous produisons ici", a jugé lors d'une conférence de presse de présentation Bernard Aubert, directeur artistique de Babel Med.
"On a voulu dire à Babel Med que c'est le spectacle vivant qui fait vivre 90% des artistes et qu'il est aussi menacé", a-t-il souligné.
Quelque 12.000 spectateurs sont attendus par les organisateurs pour ces trois nuits musicales, avec dix concerts par soirée à prix raisonnable (15 euros par soir ou 30 euros pour les trois soirs).
