
Robert Badinter
A l'époque, "les crédits affectés à l'opération ont été épuisés par les travaux d'installation. Il n'y en avait plus pour l'achat de postes", rappelle le sénateur PS.
"Nous avons donc retenu une formule transitoire de location des téléviseurs et de remboursement sur le pécule du détenu. Malheureusement, j'ai constaté qu'après vingt-cinq ans, la télévision était toujours louée. C'est honteux!", ajoute-t-il.
Pour lui, "ce prélèvement devrait être gardé pour les victimes et la réinsertion".
M. Badinter se prononce également pour un accès des détenus à l'internet, car "tout ce qui constitue une fenêtre sur le monde et favorise l'information est bon à prendre".
La Cour des comptes s'est inquiétée, en 1986 puis à nouveau cet été, des conditions de mise à disposition des téléviseurs dans les différents établissements pénitentiaires, constatant des "différences de prix de location et de pratiques difficilement justifiables".
L'association "Robin des Lois" de l'ancien détenu François Korber, qui dénonce depuis des mois le "racket" de la télévision en prison, a écrit cet été à la Chancellerie pour réclamer la gratuité.
"Nous avons donc retenu une formule transitoire de location des téléviseurs et de remboursement sur le pécule du détenu. Malheureusement, j'ai constaté qu'après vingt-cinq ans, la télévision était toujours louée. C'est honteux!", ajoute-t-il.
Pour lui, "ce prélèvement devrait être gardé pour les victimes et la réinsertion".
M. Badinter se prononce également pour un accès des détenus à l'internet, car "tout ce qui constitue une fenêtre sur le monde et favorise l'information est bon à prendre".
La Cour des comptes s'est inquiétée, en 1986 puis à nouveau cet été, des conditions de mise à disposition des téléviseurs dans les différents établissements pénitentiaires, constatant des "différences de prix de location et de pratiques difficilement justifiables".
L'association "Robin des Lois" de l'ancien détenu François Korber, qui dénonce depuis des mois le "racket" de la télévision en prison, a écrit cet été à la Chancellerie pour réclamer la gratuité.