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Tarek al-Hachémi
"L'accueil par le Qatar d'une personne recherchée est un acte inacceptable et le Qatar (...) doit le renvoyer en Irak", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. M. Hachémi était arrivé dimanche au Qatar en provenance de la région autonome du Kurdistan irakien.
"Le fait que la région du Kurdistan lui ait permis de partir est considéré comme un clair défi à la loi et à la justice", a ajouté M. Chahristani.
M. Hachémi avait dimanche indiqué se rendre au Qatar pour quelques jours pour y rencontrer l'émir, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, et le Premier ministre, cheikh Hamad ben Jassem al-Thani, avant de poursuivre son voyage dans d'autres pays non précisés et de rentrer au Kurdistan.
L'agence officielle QNA du Qatar a rapporté lundi que l'émir avait reçu M. Hachémi dans la matinée: "Les deux dirigeants ont passé en revue les relations entre les deux pays frères et les développements de la situation dans la région".
C'est la première fois que M. Hachémi annonçait avoir quitté le territoire irakien depuis l'émission d'un mandat d'arrêt à son encontre en décembre.
M. Hachémi, un sunnite, est soupçonné d'avoir dirigé un groupe de tueurs mais dénonce une chasse à l'homme à visées politiques de la part du Premier ministre, le chiite Nouri al-Maliki.
Cet épisode intervient sur fond de conflit territorial et pétrolier entre le gouvernement central de Bagdad et le Kurdistan, et de vives tensions entre l'Irak et le Qatar sur la Syrie et des questions confessionnelles.
"Le fait que la région du Kurdistan lui ait permis de partir est considéré comme un clair défi à la loi et à la justice", a ajouté M. Chahristani.
M. Hachémi avait dimanche indiqué se rendre au Qatar pour quelques jours pour y rencontrer l'émir, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, et le Premier ministre, cheikh Hamad ben Jassem al-Thani, avant de poursuivre son voyage dans d'autres pays non précisés et de rentrer au Kurdistan.
L'agence officielle QNA du Qatar a rapporté lundi que l'émir avait reçu M. Hachémi dans la matinée: "Les deux dirigeants ont passé en revue les relations entre les deux pays frères et les développements de la situation dans la région".
C'est la première fois que M. Hachémi annonçait avoir quitté le territoire irakien depuis l'émission d'un mandat d'arrêt à son encontre en décembre.
M. Hachémi, un sunnite, est soupçonné d'avoir dirigé un groupe de tueurs mais dénonce une chasse à l'homme à visées politiques de la part du Premier ministre, le chiite Nouri al-Maliki.
Cet épisode intervient sur fond de conflit territorial et pétrolier entre le gouvernement central de Bagdad et le Kurdistan, et de vives tensions entre l'Irak et le Qatar sur la Syrie et des questions confessionnelles.
