Bahreïn
Il s'agit des premières condamnations à mort depuis la répression du mouvement de contestation populaire dans ce petit royaume du Golfe majoritairement chiite et dirigé par une dynastie sunnite (mi-février/mi-mars).
Trois autres contestataires chiites ont été condamnés à la détention à perpétuité dans le même procès, selon BNA.
Les sept hommes, dont le procès s'est ouvert le 17 avril, étaient accusés d'"homicide volontaire" sur les personnes d'agents de l'Etat en exercice de leur fonction et "d'intentions terroristes", a précisé l'agence.
Ali Abdallah Hassan al-Singace, Qassem Hassan Matar, Saïd Abdel Jalil Saïd et Abdel Aziz Abdallah Ibrahim ont été condamnés à mort et Issa Abdallah Kazem, Sadeq Ali Mahdi et Hussein Jaafar Abdel Karim à la perpétuité.
A l'ouverture de leur procès, des témoins ont été entendus par le tribunal et une vidéo de l'attaque lancée à l'aide de deux voitures a été montrée, selon BNA.
Les condamnés peuvent faire appel, d'après l'agence, qui a assuré qu'ils avaient eu accès à des avocats et avaient pu entrer en contact avec leurs familles.
Interrogé par l'AFP, l'ex-député du principal groupe de l'opposition chiite, le mouvement al-Wefaq, Matar Matar, a affirmé que même si les condamnés pouvaient faire appel, l'affaire ne pouvait pas être portée en cassation car le verdict a été rendu par une cour martiale.
Selon les autorités, quatre policiers ont péri après avoir été renversés par des voitures durant les protestations qui ont vu les chiites, majoritaires parmi la population locale, contester la famille royale sunnite des Al-Khalifa.
Les autorités ont mis fin au mouvement de contestation après l'envoi dans ce petit royaume d'unités de la force commune du Conseil de coopération du Golfe (CCG, dont fait partie Bahreïn), et mené des rafles massives.
Les violences ont fait, selon Manama, 24 morts, dont les quatre policiers. Quatre manifestants sont morts depuis en détention.
Les organisations internationales de droits de l'homme avaient durement critiqué les autorités pour leur répression du mouvement de contestation entachée de violations des droits de l'Homme.
L'administration américaine s'est inquiétée du sort des opposants politiques retenus prisonniers à Bahreïn, rappelant le décès en détention de plusieurs d'entre eux.
Selon Amnesty International, plus de 500 personnes, dont une majorité de chiites, ont été arrêtées ces dernières semaines à Bahreïn. L'ONG rapporte que certains détenus auraient été torturés ou auraient subi de mauvais traitements après leur arrestation.
Mercredi, un responsable bahreïni a annoncé que 405 détenus avaient été déférés devant des tribunaux militaires alors que 312 avaient été relâchés, "certains pour des raisons de santé".
Trois autres contestataires chiites ont été condamnés à la détention à perpétuité dans le même procès, selon BNA.
Les sept hommes, dont le procès s'est ouvert le 17 avril, étaient accusés d'"homicide volontaire" sur les personnes d'agents de l'Etat en exercice de leur fonction et "d'intentions terroristes", a précisé l'agence.
Ali Abdallah Hassan al-Singace, Qassem Hassan Matar, Saïd Abdel Jalil Saïd et Abdel Aziz Abdallah Ibrahim ont été condamnés à mort et Issa Abdallah Kazem, Sadeq Ali Mahdi et Hussein Jaafar Abdel Karim à la perpétuité.
A l'ouverture de leur procès, des témoins ont été entendus par le tribunal et une vidéo de l'attaque lancée à l'aide de deux voitures a été montrée, selon BNA.
Les condamnés peuvent faire appel, d'après l'agence, qui a assuré qu'ils avaient eu accès à des avocats et avaient pu entrer en contact avec leurs familles.
Interrogé par l'AFP, l'ex-député du principal groupe de l'opposition chiite, le mouvement al-Wefaq, Matar Matar, a affirmé que même si les condamnés pouvaient faire appel, l'affaire ne pouvait pas être portée en cassation car le verdict a été rendu par une cour martiale.
Selon les autorités, quatre policiers ont péri après avoir été renversés par des voitures durant les protestations qui ont vu les chiites, majoritaires parmi la population locale, contester la famille royale sunnite des Al-Khalifa.
Les autorités ont mis fin au mouvement de contestation après l'envoi dans ce petit royaume d'unités de la force commune du Conseil de coopération du Golfe (CCG, dont fait partie Bahreïn), et mené des rafles massives.
Les violences ont fait, selon Manama, 24 morts, dont les quatre policiers. Quatre manifestants sont morts depuis en détention.
Les organisations internationales de droits de l'homme avaient durement critiqué les autorités pour leur répression du mouvement de contestation entachée de violations des droits de l'Homme.
L'administration américaine s'est inquiétée du sort des opposants politiques retenus prisonniers à Bahreïn, rappelant le décès en détention de plusieurs d'entre eux.
Selon Amnesty International, plus de 500 personnes, dont une majorité de chiites, ont été arrêtées ces dernières semaines à Bahreïn. L'ONG rapporte que certains détenus auraient été torturés ou auraient subi de mauvais traitements après leur arrestation.
Mercredi, un responsable bahreïni a annoncé que 405 détenus avaient été déférés devant des tribunaux militaires alors que 312 avaient été relâchés, "certains pour des raisons de santé".